Neuralink va pouvoir tester sur des humains ses puces pour une « symbiose avec l’intelligence artificielle »

Elon Musk a de quoi se réjouir : sa start-up Neuralink vient de recevoir le feu vert des autorités de santé américaines pour tester les implants cérébraux connectés sur des humains dont l’objectif est de permettre à l’humanité d’arriver à « une symbiose avec l’intelligence artificielle ». 

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La start-up Neuralink, une des entreprises d’Elon MuskElon Musk, a annoncé ce jeudi 25 mai sur Twitter qu’elle avait reçu l’accord des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des humains. « C’est un premier pas important qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes », a déclaré la société californienne, précisant que « les recrutements pour les essais cliniquesessais cliniques ne sont pas encore ouverts ».

Neuralink conçoit des appareils connectés à implanterimplanter dans le cerveaucerveau pour communiquer avec les ordinateursordinateurs directement par la pensée. Ils doivent d’abord servir à aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiquesmaladies neurologiques. La start-up veut ensuite rendre ces implantsimplants suffisamment sûrs et fiables pour qu’ils relèvent de la chirurgie électivechirurgie élective (de confort) — des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d’une puissance informatique. Pour Elon Musk, ces puces doivent permettre à l’humanité d’arriver à une « symbiose avec l’intelligence artificielleintelligence artificielle (IA) », selon ses mots de 2020, prononcés lors de la conférence annuelleannuelle de l’entreprise.

Le milliardaire craint que des systèmes d’IA ne dépassent les humains et ne prennent un jour le contrôle. En mars, il a fondé X.AI, une nouvelle entreprise spécialisée dans l’IA, probablement pour rivaliser avec OpenAI, l’entreprise qui a conçu ChatGPTChatGPT, un programme d’IA générative à succès, capable d’interagir avec les humains et de produire toutes sortes de textes sur demande.

Travailler plus vite pour devancer la concurrence 

« Nous sommes désormais confiants dans le fait que l’appareil de Neuralink soit prêt pour les humains, donc le calendrier dépend du processus d’approbation de la FDA », l’agence américaine du médicament, avait-il indiqué fin novembre sur Twitter, un mois après avoir racheté le réseau social. La FDAFDA n’a pas immédiatement répondu à une sollicitation de l’AFP.

Le patron de TeslaTesla et SpaceXSpaceX (exploration spatiale) est un habitué des prédictions hasardeuses, notamment au sujet de l’autonomie des voitures électriques Tesla. En juillet 2019, il avait estimé que Neuralink pourrait réaliser ses premiers tests sur des individus en 2020.

Pour l’instant, les prototypes de la taille d’une petite pièce de monnaie ont été implantés dans le crânecrâne d’animaux. Plusieurs singes sont ainsi capables de « jouer » à des jeux vidéo ou de « taper » des mots sur un écran, simplement en suivant des yeuxyeux le mouvementmouvement du curseur à l’écran.

Fin novembre, la start-up avait aussi fait le point sur ses dernières avancées dans la conception d’un robot-chirurgien et le développement d’autres implants à installer dans la moelle épinièremoelle épinière ou les yeux, pour rendre la mobilité ou la vision. En 2022, Elon Musk a exhorté les employés de Neuralink à travailler plus vite. « Nous serons tous morts avant que quoi que ce soit d’utile ne se produise », leur a-t-il dit lors d’une réunion l’année dernière, d’après l’agence de presse Bloomberg.

D’autres entreprises travaillent sur le contrôle des ordinateurs par la pensée, comme Synchron, qui a annoncé en juillet 2022 avoir implanté la première interface cerveau-machine aux États-Unis. « Nous construisons une technologie capable de diffuser directement la pensée des personnes qui ont perdu la capacité de bouger ou de parler à cause d’une maladie ou de blessures », explique Thomas Oxley, le fondateur et patron de cette start-up, dans une vidéo sur son site web.

Plusieurs patients testent l’implant, qui a été inséré dans des vaisseaux sanguins, pour pouvoir composer des e-mails ou aller sur InternetInternet grâce à leurs yeux et à leur cerveau.

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