Horaires, transports, cantines… Comment les écoles se préparent à d’éventuelles coupures d’électricité? – BFMTV

Invité de France Info ce vendredi, le ministre de l’Éducation nationale a détaillé le protocole qui s’appliquerait dans les écoles en cas de coupure d’électricité dans les prochains mois.

La question est sur toutes les lèvres. Comment chacun s’adaptera si des coupures d’électricité interviennent cet hiver? Même si “ça n’a rien d’une certitude”, “nous nous préparons pour [cette] éventualité” dans les écoles, a indiqué Pap Ndiaye sur France Info ce vendredi.

D’autant plus, “qu’on ne peut pas prioriser les établissements scolaires”. Autrement dit, si l’électricité est coupée dans tel ou tel quartier, “ça concernera forcément” les écoles, car “on ne peut pas les isoler du réseau général”.

“Principe tournant”

En cas de délestage, il n’y aurait pas école pour les enfants le matin, de 8 à 10 heures et de 10 à 12 heures. Concernant la cantine et les transports scolaires le midi, “nous allons échanger avec les collectivités dans les jours qui viennent pour savoir comment on s’organise”, a précisé Pap Ndiaye.

Certaines écoles ne verront pas leur circuit électrique coupé, car elles sont situées à proximité de “structures prioritaires”, comme les hôpitaux, qui ne seront pas concernées par les délestages.

Ces établissements pourront donc accueillir les enfants de personnels prioritaires (gendarmes, pompiers, infirmières…) si d’autres écoles sont fermées le matin. Enfin, “un principe tournant”, s’appliquera, “de manière à ce qu’une zone ne soit pas affectée de façon répétée par rapport à une autre”, a expliqué Pap Ndiaye.

“Les élèves sont très prescripteurs”

En attendant, d’éventuelles coupures d’électricité, le ministère de l’Éducation nationale va “publier une serie de gestes d’économie d’énergie dans les établissements” et des “affiches pour sensibiliser les élèves”.

“Par ailleurs, nous avons aussi des programmes visant à sensibiliser les élèves sur des questions plus générales qui sont celles du changement climatique de la biodiversité”, a également souligné Pap Ndiaye. Selon lui, “les élèves sont très prescripteurs par rapport à leurs parents sur les attitudes à adopter”.