Guerre en Ukraine: nouveaux efforts diplomatiques, situation critique à Marioupol – BFMTV

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Dans un communiqué ce samedi, Visa et Mastercard annoncent suspendre toutes leurs activités en Russie en réaction à l’invasion russe de l’Ukraine.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson va présenter un “plan d’action” international visant à faire “échouer” l’invasion russe de l’Ukraine et multiplier les rencontres diplomatiques à cette fin la semaine prochaine à Londres, ont indiqué ses services samedi.

Après une vague “sans précédent” de sanctions des Occidentaux contre des intérêts russes en réponse à l’offensive armée en Ukraine, Boris Johnson va appeler la communauté internationale à renouveler “son effort concerté” contre Moscou via ce “plan d’action en six points”, qu’il doit détailler dimanche, a précisé Downing Street dans un communiqué.

La Russie est en train de “réaliser le coût réel de la guerre” face à la résistance ukrainienne et les négociations entre les délégations des deux pays commencent à être “constructives”, a affirmé samedi un négociateur ukrainien.

Interrogé à Lviv par le quotidien canadien The Globe and Mail, Mykhailo Podolyak, présenté comme un proche collaborateur du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a dit commencer à percevoir un infléchissement dans l’attitude russe face à la résistance ukrainienne et aux sanctions internationales.

“Au tout début de la guerre (les Russes) insistaient sur une domination totale. Ils ne s’attendaient pas à une aussi forte résistance de l’Ukraine”, a déclaré Mykhailo Podolyak.

“Ils commencent seulement à réaliser le coût réel de la guerre. Et nous commençons maintenant à avoir des négociations constructives”, a ajouté le responsable, qui a participé aux deux premières sessions de négociations entre la Russie et l’Ukraine à la frontière du Bélarus.

Nouvelle alerte pour les Français en territoire russe. Dans un nouveau communiqué ce samedi, le Quai d’Orsay exhorte de nouveau les ressortissants français “dont la présence n’est pas essentielle” en Russie à quitter le pays “tant que cela est encore possible”.

119 manifestations de soutien à l’Ukraine étaient organisées ce samedi en France, et ont rassemblé 41.600 personnes en France dont 16.000 à Paris, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Après avoir échangé avec Vladimir Poutine à Moscou cette après-midi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a parlé avec le président ukrainien.

L’Etat hébreu entretient de bonnes relations à la fois avec l’Ukraine et la Russie et Naftali Bennett s’est abstenu publiquement de commenter l’offensive militaire russe en cours.

Naftali Bennett va rencontrer dans la soirée le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui a rencontré ce samedi le président russe Vladimir Poutine, est en route pour rencontrer Olaf Schloz à Berlin.

La visite de Naftali Bennett à Moscou est la première d’un dirigeant étranger après l’invasion du 24 février. Le Premier ministre pakistanais Imran Khan était en Russie le lendemain de l’invasion mais sa visite était prévue de longue date.

Alors que le président Zelensky a demandé une zone d’exclusion aérienne et que la diplomatie américaine a refusé, l’Ukraine défend à nouveau cette idée.

Le rejet par l’Otan de la zone d’exclusion aérienne est un “signe de faiblesse” pour l’exécutif ukrainien, a fait savoir le gouvernement auprès de l’AFP.

Alors que Pékin a appelé à “des négociations directes”‘ entre la Russie et l’Ukraine, le chef de la diplomatie européenne Josep Borell a appelé la Chine à jouer un rôle de médiateur.

“Nous ne pouvons pas, nous, (les Européens) être les médiateurs, c’est évident (…). Et ça ne peut pas être les Etats-Unis. La diplomatie ne peut pas être uniquement européenne ou américaine. La diplomatie chinoise doit jouer un rôle ici”, a jugé l’Espagnol.

Pékin a appelé à des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine lors d’un entretien téléphonique samedi entre le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue américain Antony Blinken, selon un communiqué officiel chinois.

“Nous encourageons des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine”, a déclaré le Chinois à l’Américain selon le communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

“Nous espérons que les combats cesseront aussi rapidement que possible (…) et qu’une crise humanitaire à grande échelle sera empêchée”, a encore ajouté Wang Yi, reconnaissant que des négociations entre la Russie et l’Ukraine seraient difficiles.

Alors que le Royaume-Uni a dévoilé mardi un programme d’accueil pour les réfugiés ukrainiens qu’il a dû élargir 24 heures plus tard face aux critiques, Gérald Darmanin hausse le ton.

Le ministre de l’Intérieur a dénoncé “le manque d’humanité” de Londres auprès de l’AFP.

Alors que l’Ukraine et la Russie ont convenu jeudi dernier, à l’issue d’une deuxième session de pourpalers, d’organiser des “couloirs humanitaires”, pour l’évacuation des civils des zones de combats, les discussions reprendront lundi entre les deux pays.

L’un des membres de la délégation ukrainienne, David Arakhamia l’a indiqué sur sa page Facebook.

Des élus du Congrès américain ont promis samedi de débloquer dix milliards de dollars d’aide pour l’Ukraine lors d’un échange virtuel avec le président Volodymyr Zelensky qui a, de son côté, renouvelé sa demande d’avions de fabrication soviétique.

“Nous débloquerons rapidement ces 10 milliards pour aider le peuple ukrainien sur les plans économique, humanitaire et sécuritaire”, lui a dit le chef démocrate du Sénat Chuck Schumer, selon une source informée de la teneur des discussions qui ont eu lieu par Zoom.

“Des élus du Sénat et de la Chambre (des représentants, ndlr), républicains et démocrates, ont pris part à cet appel. Nous sommes unis pour soutenir l’Ukraine”, a ajouté le sénateur républicain Steve Daines sur la chaîne Fox News. “Il faut que nous votions cette aide de 10 milliards, qui serait à moitié humanitaire, à moitié militaire”, a-t-il ajouté.

L’équipementier sportif allemand Puma a annoncé samedi la fermeture provisoire de tous ses magasins en Russie, après d’autres enseignes vestimentaires comme l’espagnol Inditex, propriétaire de Zara.

Le groupe de Herzogenaurach, en Bavière, “a décidé de suspendre temporairement l’exploitation de tous ses magasins en Russie”, selon un communiqué.

La marque au couguar compte aujourd’hui “plus de 100 points de vente” en Russie, selon une porte-parole.

Le millier de salariés employés en Russie continueront eux à recevoir “l’intégralité de leurs salaires”, a ajouté cette source.

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett qui a proposé la médiation d’Israël pour tenter d’obtenir l’arrêt des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, a rencontré samedi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

L’Etat hébreu entretient de bonnes relations à la fois avec l’Ukraine et la Russie et Naftali Bennett s’est abstenu publiquement de commenter l’offensive militaire russe en cours.

La visite de M. Bennett est la première d’un dirigeant étranger après l’invasion du 24 février. Le Premier ministre pakistanais Imran Khan était en Russie le lendemain de l’invasion mais sa visite était prévue de longue date.

Une escalade du conflit en Ukraine aurait des conséquences économiques “dévastatrices” au niveau mondial, a prévenu le Fonds monétaire international (FMI) samedi.

Outre le conflit lui-même, les sanctions imposées à la Russie “auront aussi un impact substantiel sur l’économie mondiale et les marchés financiers, avec des effets collatéraux pour d’autres pays”, a également averti le FMI.

L’armée russe a repris “l’offensive” après le report de l’évacuation de civils de deux villes assiégées dans le sud-est de l’Ukraine, dont Marioupol, a déclaré ce samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

“En raison de la réticence de la partie ukrainienne à influencer les nationalistes ou à prolonger le ‘cessez-le-feu’, les opérations offensives ont repris depuis 18 heures, heure de Moscou”, soit 17 heures localement, a-t-il déclaré dans un message vidéo.

Les autorités ukrainiennes ont accusé les Russes d’avoir violé le cessez-le-feu en question, peu de temps après qu’il a été décrété.

Alors que plusieurs médias étrangers ont annoncé suspendre temporairement leur couverture depuis Moscou, c’est autour de l’agence de presse espagne Efe de “suspendre temporairement son activité” en Russie.

Ces décisions surviennent après la récente loi russe menaçant de sanctions pour toute diffusion d'”informations mensongères sur l’armée”.

Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a écarté samedi en Lettonie l’idée d’une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, car cela signifierait “combattre activement” les forces russes. Il répond ainsi par la négative à cette demande du président Zelensky.

“Si une zone d’exclusion aérienne était déclarée, quelqu’un devrait la faire respecter”, a déclaré le plus haut gradé américain au cours d’une visite de quelques heures dans cet Etat balte frontalier de la Russie.

“Il faudrait alors qu’on y aille et qu’on combatte activement les forces aériennes russes”, a-t-il précisé à des médias locaux. “Ce n’est pas une chose que le secrétaire général de l’Otan (Jens) Stoltenberg ni aucun haut responsable politique des Etats membres a dit vouloir faire”, a encore expliqué le militaire.

Au dixième jour de l’invasion en Ukraine par la Russie, la France a annoncé avoir renforcé la surveillance de l’espace aérien en Pologne.

“Depuis (…) le début de l’offensive russe, nos appareils sont quotidiennement engagés dans le cadre de cette mission de police du ciel. lobalement deux créneaux par jour (…) et tous les jours les opérations s’enchaînent”, a explique le colonel Stéphane Spet, porte-parole de l’armée de l’air, à l’AFP.

“Clairement, on explique que cet espace aérien n’est pas contestable. Clairement, on est chez nous, et on ne veut pas qu’on vienne nous contester”, ajoute-t-il, alors que la Pologne constitue un des flancs orientaux de l’Otan, une alliance de 30 pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

· L’évacuation de civils de Marioupol reportée. C’est le maire de la ville de l’est de l’Ukraine qui a annoncé que l’évacuation prévue ce matin, était reportée “pour des raisons de sécurité”, et de violations du cessez-le-feu qui avait été décrété ce samedi matin par les forces russes. Décrivant des scènes “déchirantes”, le Comité International de la Croix-Rouge a appelé à protéger les civils, qu’il y ait des couloirs humanitaires mis en place ou non.

• Poutine met en garde l’Otan contre une éventuelle zone d’exclusion aérienne en Ukraine. Le président russe assure que tout pays voulant adopter une telle mesure sera considéré comme “cobelligérant”. Il affirme également ne pas prévoir de décréter la loi martiale en Russie.

• Des manifestations à travers l’Europe pour dire “non à la guerre“. Des milliers de personnes se sont rassemblées en milieu d’après-midi place de la République à Paris, en présence de personnalités politiques comme Anne Hidalgo et Yannick Jadot. A Londres également, les habitants appellent à mettre fin au conflit, tout comme à Zurich ou à Rome.

• L’un des journalistes britanniques attaqués en Ukraine blessé par balle. C’est leur employeur, Sky News, qui affirme que l’un des journalistes attaqués aux alentours de Kiev en début de semaine, Stuart Ramsay, a été touché au niveau du dos. Toute l’équipe a été rapatriée au Royaume-Uni.

• La compagnie aérienne russe Aeroflot interrompt ses vols internationaux dès mardi. Dans un communiqué, la compagnie explique que cette décision est due aux nouvelles “circonstances qui entravent l’opération des vols”. Elle précise que les liaisons intérieures et celles avec le Bélarus seront quant à elles maintenues.

• Anthony Blinken en visite à la frontière avec l’Ukraine. Le secrétaire d’état américain a promis davantage d’aides pour les réfugiés ukrainiens. Il a notamment indiqué que la Maison Blanche tente d’obtenir 2,75 milliards de dollars en soutien aux personnes qui doivent fuir le pays en raison de l’invasion russe. Selon le dernier décompte de l’ONU, près de 1,37 million de personnes ont fui l’Ukraine depuis le 24 février.

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a dénoncé samedi la “complicité inacceptable” du géant français TotalEnergies avec Moscou, fustigeant le fait que l’entreprise “reste la dernière multinationale du pétrole et du gaz présente en Russie” après l’invasion de l’Ukraine.

Pour lui, la guerre en Ukraine a en outre mis en relief “notre dépendance aux énergies fossiles (…), notre dépendance à une énergie (nucléaire) qui est incontestablement dangereuse”. Il faut aussi renforcer “notre souveraineté alimentaire, notre souveraineté industrielle”, a-t-il poursuivi.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu samedi à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne.

Il s’est entretenu avec des responsables polonais au sujet de l’aggravation de la crise humanitaire qui a été provoquée par l’invasion de l’Ukraine. Les réfugiés ukrainiens déferlent par centaines par le poste-frontière de Korczowa-Krakovets en raison du conflit.

Le gouvernement italien a annoncé samedi que la valeur des biens gelés jusqu’à présent des oligarques russes s’élevait à environ 140 millions d’euros.

Parmi les biens qui ont été saisis, plusieurs yachts, dont le Lady M, qui appartient à Alexei Mordachov, un oligarque russe proche de Vladimir Poutine. Des biens immobiliers ont également été mis sous séquestre, comme la propriété en Sardaigne du milliardaire russe Alisher Usmanov.

Au total, les sanctions européennes visent plus de 500 personnalités ou entités russes, dont les avoirs et les ressources économiques.

Comme à Paris et plusieurs autres villes d’Europe, des centaines de personnes se sont rassemblées à Trafalgar Square, dans le centre de Londres, pour demander la fin de la guerre en Ukraine.

Arborant des drapeaux ukrainiens, les manifestants brandissaient également pancartes et banderoles, aux messages souvent adressés au président russe:

“Quand le dernier soldat ukrainien tombera, Poutine viendra pour vous mesdames et messieurs”, pouvait-on lire sur l’une d’entre elles.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi place de la République à Paris à l’appel de plusieurs associations et partis politiques pour dénoncer l’invasion russe en Ukraine et demander la fin des hostilités.

Cette manifestation est soutenue par de nombreux partis politiques, comme Les Républicains, le Parti socialiste ou Europe-Écologie-Les Verts, et associations, dont Emmaüs Solidarité et SOS Racisme.

Des rassemblements de soutien à l’Ukraine sont prévus ce week-end dans plus d’une centaine de villes de France, ainsi que dans de nombreuses capitales européennes pour dire “non à la guerre”.

En début de semaine, une équipe de la chaîne de télévision britannique Sky News avait été attaqué aux alentours de Kiev. Leur employeur annonce qu’un des journalistes a été blessé par balle, et que son équipe a été rapatriée au Royaume-Uni.

C’est le journaliste Stuart Ramsay qui a reçu une balle dans le bas du dos. Un caméraman, en s’enfuyant de la voiture, a quant à lui été atteint par deux balles mais son gilet pare-balles l’a protégé.

Les cinq membres de l’équipe, y compris le blessé, sont parvenus à s’enfuir, tout en criant qu’ils étaient journalistes. Selon Sky News, un “commando de sabotage” russe est soupçonné d’être derrière l’attaque.

Le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) a qualifié ce samedi de “déchirante” la situation à Marioupol, où l’évacuation des habitants a été reportée un peu plus tôt dans la journée. L’organisation appelle à protéger les civils, qu’il y ait des couloirs humanitaires mis en place, ou pas:

“Nous comprenons que les opérations de passage sécurisé depuis Marioupol et Volnovakha ne commenceront pas aujourd’hui. Nous continuons à dialoguer avec les parties au sujet du passage en toute sécurité des civils des différentes villes touchées par le conflit”, a indiqué le CICR dans un communiqué.

“Les scènes qui se déroulent aujourd’hui à Marioupol et dans d’autres villes sont déchirantes”, a ajouté l’organisation, dont le siège se trouve à Genève en Suisse.

Dans un communiqué, la chaîne de télévision publique RAI annonce la suspension de sa couverture depuis la Russie.

“Suite à l’approbation de la loi qui prévoit de fortes peines de détention pour la publication d’informations considérées fausses par les autorités, la RAI suspend à partir d’aujourd’hui les services journalistiques de ses propres envoyés et correspondants dans la Fédération de Russie”, indique le communiqué.

Plus tôt ce samedi, deux chaînes de télévision allemandes avaient fait de même, le temps d'”examiner les conséquences” de la récente loi russe menaçant de sanctions pour toute diffusion d'”informations mensongères sur l’armée”.

En déplacement en Pologne, près de la frontière avec l’Ukraine, le secrétaire d’Etat américain, promet davantage d’aides pour les réfugiés ukrainiens.

Antony Blinken indique notamment que la Maison Blanche cherche à obtenir 2,75 milliards de dollars (soit 2,51 milliards d’euros) pour apporter un soutien aux gens fuyant l’Ukraine, et aux pays qui les acceptent, depuis l’attaque russe qui a commencé le 24 février.

“La Pologne fait un travail vital en réponse à cette crise”, a-t-il salué ensuite.

Si des pays imposent une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, ils seront considérés comme “cobelligérants”, déclare Vladimir Poutine ce samedi.

Le président russe réitère par-là ses menaces envers l’Otan, alors que l’Organisation a rappelé vendredi qu’elle ne comptait pas mettre en place une telle mesure, réclamée par Kiev, rappelant qu’elle n’interviendrait pas militairement “ni dans les airs, ni sur terre” en Ukraine.

“Nous allons considérer toute évolution en ce sens comme une participation au conflit armé de tout pays du territoire duquel une menace serait créée envers nos militaires”, a-t-il dit au sujet d’une éventuelle “zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire de l’Ukraine”.

Le président russe affirme ce samedi ne pas prévoir de décréter la loi martiale en Russie, en réponse à d’insistantes rumeurs en ce sens à cause du conflit en Ukraine.

“La loi martiale est mise en oeuvre (…) en cas d’agression notamment dans les régions où des combats ont lieu. Nous n’avons pas une telle situation, et j’espère qu’elle n’interviendra pas”, a-t-il dit, interrogé par des employées de la compagnie aérienne russe Aeroflot.

Son homologue ukrainien, lui, l’a décrétée dans son pays dès le 24 février, au début de l’invasion russe. Cette loi confie “aux autorités militaires les pouvoirs nécessaires pour la répression de désordres intérieurs”, lorsqu’un pays est en guerre.

Environ 1,37 million de personnes ont quitté l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, d’après le dernier décompte publié ce samedi par l’ONU.

Le Haut Commissariat aux réfugiés recensait exactement 1.368.864 réfugiés sur son site internet, soit près de 160.000 de plus que lors du précédent pointage vendredi.

Les autorités et l’ONU s’attendent à ce que le flot s’intensifie, l’armée russe continuant d’avancer en Ukraine, avec toujours de féroces combats autour de la capitale Kiev.

Le New York Times publie ce samedi une vidéo de l’attaque de la centrale nucléaire de Zaporijjia, au sud de l’Ukraine, visée par des frappes russes dans la nuit de jeudi à vendredi.

Ces images donne à voir de l’intérieur le déroulé des événements, et font prendre la mesure de la catastrophe qui a pu être évitée.

“Arrêtez de tirer sur l’installation nucléaire! Vous mettez en danger la sécurité du monde entier”, peut-on entendre dans cette vidéo.

Notre article à retrouver ici.

Les chaînes de télévision publique allemandes ARD et ZDF ont annoncé ce samedi la suspension temporaire de leur couverture depuis Moscou, le temps d'”examiner les conséquences” de la récente loi russe menaçant de sanctions pour toute diffusion d'”informations mensongères sur l’armée”.

Les deux émetteurs publics “suspendent pour l’instant les reportages depuis leurs studios de Moscou”, précise un communiqué.

Ils “continueront d’informer le public de manière exhaustive sur ce qui se passe en Russie et en Ukraine” depuis d’autres sites en dehors de la Russie.

La compagnie aérienne russe Aeroflot a annoncé ce samedi la suspension de ses vols internationaux à partir du 8 mars, au moment où Moscou est frappé de plein fouet par des sanctions occidentales en lien avec l’Ukraine.

Cette décision, qui entrera en vigueur à minuit (lundi 21 heures GMT), est due aux nouvelles “circonstances qui entravent l’opération des vols”, a déclaré dans un communiqué la compagnie, ajoutant que les liaisons intérieures et avec le Bélarus seraient maintenues.

Le géant espagnol du vêtement Inditex, propriétaire de Zara, leader mondial de l’habillement, a annoncé ce samedi “suspendre temporairement son activité dans les 502 magasins” en Russie ainsi que sur le site d’achat du groupe en ligne dans le pays.

“Etant donné les circonstances actuelles, Inditex ne peut garantir la continuité des opérations et des conditions commerciales dans la Fédération de Russie”, a précisé le groupe dans un communiqué, ajoutant que la Russie représentait environ 8,5% de son résultat d’exploitation.

Assiégée par l’armée russe, la ville de Marioupol, à l’est de l’Ukraine au bord de la mer d’Azov, est un point stratégique dans l’invasion du pays par les forces russes.

Si sa prise se confirme, elle permettrait à l’armée russe d’assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de la Crimée annexée et les troupes séparatistes et russes arrivées du Donbass.

Notre article à retrouver ici.

La Russie a réclamé à Washington la garantie que les sanctions la visant à cause de l’Ukraine ne concerneront pas sa coopération avec l’Iran, avant de relancer l’accord sur le nucléaire iranien, indique ce samedi le chef de la diplomatie russe.

“Il y a des problèmes du côté russe”, a déclaré Sergueï Lavrov en conférence de presse, “nous avons demandé à nos collègues américains des garanties écrites (…) que les sanctions ne toucheront pas à notre droit à une libre et entière coopération commerciale, économique, d’investissement et technico-militaire avec l’Iran”.

· L’évacuation des civils de Marioupol reportée. Le maire de la ville de l’est de l’Ukraine a annoncé que l’évacuation des civils, prévue dans la journée, était reportée “pour des raisons de sécurité”. Il dénonce notamment de multiples violations du cessez-le-feu décrété ce samedi matin par les forces russes, qui selon la municipalité “continuent de bombarder Marioupol et ses environs”.

· De nouvelles négociations russo-ukrainiennes pourraient se tenir samedi ou dimanche, selon un conseiller de la présidence ukrainienne. Les deux sessions précédentes de pourparlers, à la frontière ukraino-bélarusse puis à la frontière polono-bélarusse, n’ont pas abouti à un arrêt des combats, mais les parties se sont entendues pour mettre en place des “couloirs humanitaires” pour l’évacuation des civils.

· Londres conseille à ses ressortissants de quitter la Russie. Le gouvernement britannique s’aligne sur les mesures prises par la France et conseillent à ses ressortissants de partir, si leur présence sur place n’est pas “essentielle”.

· Recep Tayyip Erdogan va demander à Poutine de “mettre immédiatement fin” à la guerre en Ukraine. Le président turc doit s’entretenir par téléphone avec son homologue russe dimanche. Selon son porte-parole, il devrait également proposer que des pourparlers se tiennent en Turquie en présence des deux parties.

· Anthony Blinken est arrivé en Pologne, à la frontière avec l’Ukraine. Le secrétaire d’état américain doit notamment s’entretenir avec le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères polonais, lors de sa tournée des alliés clés en Europe qui subissent la pression de la guerre russo-ukrainienne. Il se rendra ensuite en Moldavie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan compte appeler son homologue russe à “mettre immédiatement fin à la guerre” et proposer d’accueillir des pourparlers de haut niveau entre la Russie et l’Ukraine, lors d’un entretien téléphonique prévu dimanche.

“Le président lui transmettra le message que nous répétons depuis le début: mettez immédiatement fin à cette guerre, donnez une chance au cessez-le-feu et aux négociations, établissons un couloir humanitaire et effectuons les évacuations”, a affirmé ce samedi le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin lors d’une interview sur la chaîne turque privée NTV.

Interrogée ce samedi à propos de la situation en Ukraine, Marine Le Pen, candidate RN à l’élection présidentielle, dénonce la livraison d’armes supplémentaires en Ukraine par l’Union européenne.

“Il faut que l’action diplomatique agisse le plus vite possible”, déclare-t-elle

“Rajouter des armes à la guerre ne la fait pas s’arrêter. La réalité, c’est que malgré le courage du peuple ukrainien, la guerre n’est pas équilibrée et ne le sera pas plus avec des livraisons d’armes de l’Union européenne”, poursuit Marine Le Pen, qui affirme qu’il faut insister sur le maintien des relations diplomatiques avec les différentes parties.

Le gouvernement britannique s’aligne sur les recommandations de Paris en conseillant à ses ressortissants de quitter la Russie “si leur présence sur place n’est pas essentielle”, rapporte SkyNews, qui s’appuie sur un communiqué du ministère des Affaires étrangères britannique.

Le ministère des Affaires étrangères recommande également aux expatriés britanniques de quitter la Russie en empruntant les routes commerciales.

Dans la lignée de la BBC, Bloomberg et CNN ont par ailleurs suspendu l’activité de leurs correspondants à Moscou, par mesure de sécurité.

L’évacuation des civils à Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, est “reportée” à cause de multiples violations du cessez-le-feu du côté russe, annonce le maire de la ville.

D’après la même source, le port de Marioupol est soumis à un “blocus” russe. La ville fait également l’objet d’une attaque “impitoyable”, rapportait le maire ce samedi matin. Un cessez-le-feu temporaire avait été décrété afin de pouvoir évacuer les civils.

L’évacuation des civils, qui devait commencer en fin de matinée, “est reportée pour des raisons de sécurité”, car les forces russes “continuent de bombarder Marioupol et ses environs”, a déclaré la municipalité sur Telegram.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé en Pologne ce samedi pour des entretiens avec les hauts responsables de ce pays, qui a accueilli plus de 780.000 réfugiés ukrainiens depuis l’invasion russe.

Plus haut responsable américain à se rendre en Pologne depuis le début de la guerre, il doit s’entretenir avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki et le ministre des Affaires étrangères Zbigniew Rau, à Rzeszow, près de la frontière avec l’Ukraine.

Antony Blinken fait une tournée des alliés clés en Europe qui subissent la pression de la guerre, afin de montrer le soutien de Washington à leur sécurité et de renforcer l’unité occidentale contre Moscou. Après la Pologne, il se rendra en Moldavie.

Sur la BBC, le secrétaire d’État au Trésor britannique John Glen annonce ce samedi vouloir renforcer son arsenal législatif pour sanctionner “plus durement et rapidement” les “élites corrompues” en lien avec le régime de Vladimir Poutine.

“Ce que nous essayons de faire, c’est d’avoir plus facilement une base légale pour agir”, ajoute-t-il.

Ces derniers jours, le gouvernement britannique était régulièrement critiqué par l’opposition et des membres de la majorité dénonçant son manque de fermeté face aux flux douteux d’argent russe affluant au Royaume-Uni depuis des années.

Le Kremlin a défendu ce samedi la “fermeté” nécessaire de sa loi réprimant “les informations mensongères” sur l’armée russe pour faire face à une “guerre de l’information” menée selon lui contre la Russie en lien avec le conflit en Ukraine.

“Dans le contexte de la guerre de l’information, il fallait adopter une loi dont la fermeté était adaptée, ce qui a été fait”, a dit le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

Le régulateur russe des médias a ordonné vendredi le blocage de Facebook, à qui il reproche de bloquer des médias proches du pouvoir (la chaîne RT et le site Sputnik) en Europe.

Selon des experts, cette mesure, qui tend à museler les médias indépendants et à limiter les utilisations d’Internet, vise à imposer le récit officiel de Vladimir Poutine sur l’invasion de l’Ukraine.

Dans un tweet publié ce samedi par le ministère ukrainien des Affaires étrangères, l’armée ukrainienne affirme que 10.000 soldats russes sont morts dans les combats en Ukraine, depuis le début de l’invasion.

À retrouver ici, notre article sur le difficile décompte du nombre de morts en Ukraine.

“Nous sommes de tout coeur avec vous.” Une Ukrainienne installée en France et sa professeure, restée à Tchernihiv, ont échangé quelques mots ce samedi matin, en direct sur BFMTV.

“Dans la communauté ukrainienne en France, il n’y a pas une seule personne qui n’est pas engagée dans l’aide financière et humanitaire”, assure Dana, expatriée ukrainienne en France.

“Excusez-nous pour notre impuissance”, poursuit la jeune femme, à l’attention de sa professeure.

Restée à Tchernihiv, celle-ci demande de son côté la mise en place d’un couloir humanitaire pour évacuer la population.

L’association Reporters sans frontières (RSF) annonce ce samedi avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) après la frappe mardi d’un missile russe dirigée contre la tour de télévision de Kiev, dénonçant un “crime de guerre”.

“Le 4 mars, RSF a déposé plainte auprès du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine. Depuis le début de l’agression de l’Ukraine le 24 février, l’armée russe a bombardé délibérément plusieurs antennes de télévision à travers le pays”, écrit l’organisation dans un communiqué, alors que cette attaque a fait quatre morts.

De nouvelles explosions ont été entendues ce samedi matin à Kiev. Les civils continuent de remplir des sacs de sables pour renforcer les checkpoints de la ville. Certains ont même pris les armes pour protéger ces entrées aux côtés des militaires, déterminés à faire face aux forces russes.

Hier, une quinzaine d’explosions se sont produites et les sirènes ont rententi toute la matinée dans la capitale ukrainienne.

Les civils commencent à être évacués de la ville de Marioupol, à l’est de l’Ukraine, dans le cadre du cessez-le-feu annoncé par le ministère de la Défense russe ce samedi.

“Au total, il faudra plusieurs étapes d’évacuation, étalées sur plusieurs jours pour que chaque personne voulant partir puisse le faire”, a déclaré ce samedi matin le maire de la ville sur son compte Telegram.

Le couloir d’évacuation des civils mène à la ville ukrainienne de Zaporojie, 220 kilomètres au nord-ouest.

Les regards se tournent ce samedi vers Marioupol, encerclée par les forces russes et dont le port est soumis à un blocus. Des évacuations s’apprêtent à commencer, dans le cadre d’un cessez-le-feu russe. Des couloirs humanitaires vont être mis en place.

Au nord, l’armée russe fait toujours face à une violente résistance à Kharkiv notamment, une ville abritant de nombreux jeunes convaincus de la nécessité de faire face aux forces russes.

Pour les habitants de la capitale ukrainienne, la vie continue sous terre. Dans les couloirs du métro, sur les quais et même dans les rames, des tentes et des matelas accueillent des milliers d’Ukrainiens.

“Les ouvriers du métro aident beaucoup, ils fournissent de la nourriture et de l’eau (…), mais tout le monde a peur”, confiait une habitante à BFMTV vendredi.

Au lever du jour, certains sortent faire des provisions. Ils rejoindront leur abri immédiatement après, ou à la tombée de la nuit.

Interrogé sur France Info ce samedi, Cédric O, secrétaire d’état chargé du numérique, annonce que la France et les autres pays européens ont augmenté leur niveau d’alerte face à de possibles cyberattaques russes.

“Il y a des cyberattaques en Ukraine. Sur le reste du continent européen, c’est une crainte qu’on a toujours. On a augmenté notre niveau d’alerte”, déclare-t-il.

Cédric O nuance cependant, ajoutant que ces types d’agressions restent pour l’instant assez “limitées”.

“Le seul exemple que l’on voit en ce moment, c’est un problème qui touche un opérateur de satellites, qui sert quelques milliers de Français pour la connexion satellitaire. Un certain nombre de modems ne marchent pas”, poursuit-il.

Le chef d’Etat-major des armées s’est entretenu vendredi soir avec son homologue russe, a-t-il annoncé dans un tweet.

Parmi les sujets abordés, la situation au Sahel et en Europe de l’Est, “en particulier sur la guerre en Ukraine”, écrit le général Burkhard dans un tweet.

Le général Valéri Guerassimov est considéré comme l’un des proches de Vladimir Poutine. Il est également l’un des trois hommes dont l’accord est indispensable pour déclencher l’usage de l’arme nucléaire en Russie.

Les civils commenceront à être évacués à Marioupol à 11 heures (heure locale), soit 10 heures pour Paris, après la mise en place d’un cessez-le-feu russe temporaire.

“L’évacuation de la population civile commencera à 11 heures (9 heures GMT)”, a indiqué la mairie, à la suite d’un accord de cessez-le-feu temporaire avec la Russie.

Le ministère de la Défense russe a annoncé mettre au point des couloirs humanitaires ce samedi, afin que la population puisse quitter la ville située à l’est du pays.

Vendredi, le président français Emmanuel Macron s’est dit “extrêmement préoccupé des risques” sur la sécurité nucléaire “qui résultent de l’invasion russe” et “va proposer dans les prochaines heures (…) des mesures concrètes afin d’assurer” la sécurité des centrales ukrainiennes.

“La Russie et l’Ukraine doivent trouver un accord sur” la base de ces propositions, issues de critères de l’AIEA, pour “assurer ensemble la préservation de la sécurité” de ces sites, ajoute la présidence française dans un communiqué.

· Moscou déclare un cessez-le-feu dans la ville de Marioupol, à l’est du pays. Le ministère de la Défense russe a annoncé ce samedi la mise en place d’un cessez-le-feu pour évacuer les civils. Dans la nuit de vendredi à samedi, le maire de la ville ukrainienne avait affirmé qu’un “blocus” était en cours sur le port, ainsi que des attaques “impitoyables”.

· Nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi. Les 15 membres du Conseil se retrouveront d’urgence pour évoquer la crise humanitaire déclenchée en Ukraine il y a dix jours, à la demande des Etats-Unis et de l’Albanie, ont annoncé des sources diplomatiques.

· Le président ukrainien s’exprimera face au Sénat américain ce samedi. Volodymyr Zelensky, qui s’adressera aux élus en visioconférence, implorait vendredi l’Otan d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays. Une ligne rouge pour l’instant infranchissable pour son homologue américain, Joe Biden.

· Des journalistes britanniques visés par des tirs près de Kiev lundi. Une équipe du média britannique Sky News a été prise dans une embuscade lundi, comme le montre un reportage diffusé vendredi. Deux membres de l’équipe ont été touchés, mais ont été sauvés par leurs gilets pare-balles.

· Des rassemblements en France en soutien à l’Ukraine ce week-end. De Paris à Grenoble en passant par Rennes et Cannes, plusieurs manifestations en soutien au peuple ukrainien se dérouleront en France samedi et dimanche. Des rendez-vous à retrouver ici.

La Russie annonce ce samedi un cessez-le-feu pour permettre l’évacuation des civils de deux villes de l’est de l’Ukraine, dont le port stratégique de Marioupol sous blocus, après des concertations entre des représentants de Kiev et Moscou.

À partir de 7 heures GMT, “la partie russe déclare un régime de silence (des armes) et l’ouverture de couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils de Marioupol et Volnovakha”, a déclaré le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira une nouvelle fois en urgence lundi à 15 heures (20 heures GMT) sur la crise humanitaire déclenchée en Ukraine par l’invasion de la Russie, à la demande des Etats-Unis et de l’Albanie, ont annoncé vendredi de sources diplomatiques.

À la suite de cette session publique, des consultations à huis clos entre les 15 membres du Conseil de sécurité suivront dans la foulée, cette fois à la demande du Mexique et de la France, à l’initiative d’un projet de résolution qui reste sans mise au vote, a précisé à l’AFP un diplomate sous couvert d’anonymat.

Le port stratégique de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, est soumis à un “blocus” de l’armée russe et à des attaques “impitoyables”, a indiqué ce samedi le maire, appelant à l’instauration d’un couloir humanitaire.

“Pour l’instant nous cherchons des solutions aux problèmes humanitaires et tous les moyens possibles pour sortir Marioupol du blocus”, a indiqué Vadim Boïtchenko, dans un message publié sur le compte Telegram de la mairie de cette ville de quelque 450.000 habitants, située au bord de la mer d’Azov.

Bienvenue dans ce direct de BFMTV.com, consacré au dixième jour de la guerre en Ukraine.