Guerre en Ukraine en direct : 450 000 foyers sont privés d’électricité à Kiev, un chiffre en hausse – Le Monde

Près de 4,5 millions d’Ukrainiens ont été plongés dans le noir, jeudi soir, à Kiev et dans dix autres régions, à la suite des récentes frappes russes contre des installations énergétiques du pays, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Kiev a fermement « condamné » les « expulsions » d’habitants des oblasts de Zaporijia et de Kherson, où la Russie procède à des « déplacements de masse forcés ». Ils se déroulent aussi en Crimée, ainsi que dans l’Est (régions administratives de Louhansk et de Donetsk, annexées par la Russie) et sont accompagnés de « pillages par les occupants », a dénoncé le ministère ukrainien des affaires étrangères.
Le président ukrainien a affirmé que l’Ukraine, figurant parmi les pays invités, ne participerait pas au sommet du G20 prévu à la mi-novembre en Indonésie si le président russe y prenait part. Vladimir Poutine n’a pas encore dit s’il se rendrait physiquement ou non au sommet prévu à Bali et présidé par le chef d’Etat indonésien, Joko Widodo.
L’OTAN a déclaré, jeudi, par la voix de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, que la fourniture de drones et celle éventuelle de missiles balistiques par l’Iran à la Russie étaient « inacceptables ». Selon Kiev, 400 drones iraniens ont d’ores et déjà été utilisés pour frapper des installations civiles en Ukraine, et Moscou en a commandé environ 2 000.
Les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens ont repris jeudi, après le retour de la Russie dans l’accord sur un couloir humanitaire, le G7 s’engageant de son côté à empêcher Moscou d’« affamer » et de faire « mourir de froid » les Ukrainiens cet hiver.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé n’avoir décelé pour le moment « aucun signe d’activités nucléaires non déclarées » dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev. Ces conclusions sont des « preuves claires et irréfutables » de l’absence de tout préparatif en vue de la fabrication d’une « bombe sale » en Ukraine, accusée par Moscou d’en fabriquer une, a réagi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.