Fin de la prise d’otages dans une synagogue au Texas, les prisonniers sont libres et le suspect est mort – Le Parisien

Quatre otages retenus dans une synagogue de Colleyville, une ville du Texas, aux Etats-Unis, ont été libérés sains et saufs dans la nuit de samedi à ce dimanche. Leur ravisseur, qui demandait la libération d’une Pakistanaise condamnée pour terrorisme, est mort pendant l’assaut donné par la police.

« L’équipe de libération d’otages a pris d’assaut la synagogue » et « le suspect est mort », a déclaré le chef de la police locale Michael Miller au cours d’une conférence de presse, au sortir d’une crise qui aura duré près de dix heures. Tous les otages ont été libérés sains et saufs, avait auparavant annoncé le gouverneur du Texas, Greg Abbott, l’équivalent d’un président de l’Etat.

« Il y a quelque chose qui ne va pas avec l’Amérique. Je vais mourir »

Selon des journalistes présents sur place, une forte explosion et des coups de feu ont retenti dans la synagogue juste avant l’annonce du gouverneur Quelques heures plus tôt, alors que d’âpres négociations avaient lieu entre la police et le ravisseur, un premier otage avait été libéré indemne. La chaîne ABC News, citant une source sur place, a rapporté, avant la libération du premier otage que le suspect était armé, retenait quatre personnes dont un rabbin, et affirmait avoir placé des bombes à des emplacements inconnus.

La prise d’otages est survenue dans la synagogue de la congrégation Beth Israël à Colleyville, ville d’environ 23 000 habitants dans la banlieue de Dallas. La voix d’un homme par moments agité pouvait être entendue sur la retransmission de l’office religieux, sur Facebook, avant son interruption.

« Il y a quelque chose qui ne va pas avec l’Amérique », a-t-il notamment lancé. « Je vais mourir », a-t-il aussi dit, demandant à plusieurs reprises à un interlocuteur non identifié que « sa sœur » lui soit passée au téléphone. Le suspect, selon ABC News, a affirmé être le « frère » d’Aafia Siddiqui, une scientifique pakistanaise condamnée en 2010 par un tribunal fédéral de New York à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains alors qu’elle était détenue en Afghanistan. Il réclamait sa libération, a rapporté la chaîne, citant un responsable proche du dossier sous couvert d’anonymat.

Aafia Siddiqui est actuellement détenue dans un hôpital-prison à Fort Worth, près de Dallas. Des experts ont toutefois souligné que le mot utilisé par l’homme en arabe était figuratif et signifiait « sœur » dans la foi islamique. Aafia Siddiqui « n’est absolument pas impliquée » dans la prise d’otages, a d’ailleurs indiqué dans une déclaration à la chaîne CNN son avocate. Elle a confirmé que l’homme n’était pas son frère, tout en assurant que sa cliente condamnait ces actions.

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