Et si le pass vaccinal ne suffisait pas partout : qu’est-ce que la règle 2G+ envisagée par le gouvernement ? – Midi Libre

Certains pays l’ont déjà adoptée, comme la Suisse, l’Allemagn ou même l’Autrice. La stratégie 2G+ est également envisagée en France, elle figure même dans le projet de loi qui sera présenté ce lundi en Conseil des ministres pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, qui connaît actuellement un fort rebond à cause du variant Omicron. 

Alors que le pass vaccinal devrait bientôt voir le jour en France, visant à remplacer le pass sanitaire dans les lieux recevant du public, il est déjà question d’aller plus loin. 

Cumul de justificatifs

Et le gouvernement semble vouloir s’inspirer d’un modèle déjà en vigueur chez certains de nos voisins européens, puisque dans l’avant-projet de loi que le Parisien a pu consulter, un décret fixerait  les cas “dans lesquels l’intérêt de la santé publique et l’état de la situation sanitaire imposent un cumul de justificatifs“.

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En bref, cela impliquerait donc qu’il faudrait, pour accéder à certains lieux, être en mesure de présenter un test négatif, en plus de la preuve que l’on est vacciné.

Que signifie 2G+ ?

Inspirée de nos voisins allemands, la stratégie 2G fait écho au “G” de “geimpf” (“vacciné” en allemand) et de “genesen” (“guéri”). À cela s’ajoute donc le petit plus du test négatif, pour accéder à certains lieux, puisque l’on sait bien qu’être vacciné n’empêche pas d’être infecté par le virus. 

Où pourrait s’appliquer cette règle ?

Pour l’heure, cette proposition n’est qu’un décret dans un projet de loi. S’il est retenu, il sera débattu à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour être adopté avec la loi, amendé ou supprimé. S’il était retenu, ce décret pourrait donc établir une liste de lieux pour où il faudra montrer doublement patte blanche.

Lesquels ?  Il pourrait s’agir des “bars, restaurants, discothèques, clubs de fitness ou TGV pendant au moins 3 heures“, comme c’est le cas chez nos voisins germanophones, répond Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, interrogé par Le Parisien.

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