EN DIRECT – Treize militaires français tués au Mali : le pire bilan humain pour l’armée depuis 1983 | LCI – LCI








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Collision d’hélicoptères au Mali : treize militaires français tués

MALI – Treize militaires français ont trouvé la mort lundi 25 novembre dans la soirée dans un accident entre deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des djihadistes, a annoncé l’Élysée.

RÉCAP’

Voici un point détaillé sur le décès des treize militaires au Mali lundi soir.

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CE QUE L’ON SAIT : 

– Treize militaires sont décédés au Mali le 25 novembre vers 19h40, heure de Paris.

– Deux hélicoptères, un “Cougar” et un “Tigre” sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre.

– L’accident s’est produit alors qu’ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane, en plein combat des groupes armés terroristes.

– Les 13 victimes sont six-officiers, six sous-officiers et un caporal chef de l’armée de terre. Ils appartenaient aux régiments de Pau, de Gap, de Varces et de Saint-Christol.

– C’est la plus grosse perte humaine dans l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

HOMMAGE NATIONAL 

Pour l’heure, la date de cérémonie d’hommages n’a pas encore été arrêtée. Néanmoins, elle sera présidée par Emmanuel Macron, aura lieu aux Invalides “dans les jours prochains”, a indiqué mardi la ministre des Armées Florence Parly.

“Je sais que la Nation toute entière sera soudée” à cette occasion, a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse au ministère de la Défense, quelques heures après l’annonce de la mort des 13 militaires dans la collision de deux hélicoptères au cours d’une mission de combat.

HOMMAGE AU SÉNAT

Gérard Larcher, le Président du Sénat, a rendu un hommage ému aux treize militaires décédés avant de faire respecter, comme partout en France, une minute de silence à 15h ce mardi.

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CONFÉRENCE DE PRESSE – FLORENCE PARLY

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CONFÉRENCE DE PRESSE – LES BOITES NOIRES RÉCUPÉRÉES 

“Le reste des opérations a consisté en sécuriser l’ensemble du secteur, d’effectuer les fouilles, de récupérer les deux boites noires et de récupérer les dépouilles de nos frères d’arme”, a précisé le général François Lecointre.

Florence Parly a affirmé pour sa part qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer les circonstances du drame, “comme c’est la règle en cas d’accidents aériens”. 

CONFÉRENCE DE PRESSE – COMMENT EXPLIQUER UN TEL ACCIDENT ?

“Sachez d’abord que les pilotes sont formés et expérimentés, et que tous les militaires sur cette mission étaient habitués de ces terrains là. Mais les circonstances particulières : par nuit noire, en opération de combat, avec détection d’ennemi au sol, sans dispositifs anti collision pour évoluer en formation groupée, peuvent expliquer un tel accident”, a expliqué le général François Lecointre concernant la probabilité d’une telle collision dans l’armée.

Florence Parly, a elle mentionné “des hélicoptères avec à leur bord des soldats d’élite, des commandos aguerris rompus à ces exercices”. La Ministre des Armées à ensuite rendu hommage à “13 militaires exceptionnels, 13 héros morts pour la France, en citant chacun des hommes, par leur nom et leur grade. 

“Je voudrais dire à nouveau le respect que nous devons tous avoir pour ces femmes et ces hommes qui s’engagent partout sur le territoire national. Nous avons pour eux une profonde reconnaissance”, a enfin confié Florence Parly. “Nous sommes debouts, unis et résilients, c’est celle solidarité qui nous rend forts et nous permet de poursuivre le combat.

CONFÉRENCE DE PRESSE – PRÉCISIONS SUR LE DRAME

Florence Parly, ministre des Armées, s’est exprimé depuis Balard. “Depuis plusieurs jours des commandos parachutistes traquaient ces terroristes. Hier à 20 km au sud d’Indelimane, ils les repèrent et engagent le combat au sol. Il fait nuit noir, et les commandos demandent un support aérien. Dans cette nuit sans lune, ou l’obscurité est total, ce qui complexifie l’opération”, a décrit la ministre.

Le général François Lecointre, Chef d’Etat-Major des armées, a complété ce récit dont nous avions déjà des échos : “trois hélicoptères sont venus en support, en mission de reconnaissance pour repérer ces terroristes s’enfuyant dans une trentaine de pick-up, dans la nuit. Vers 18h38 (heure locale), les commandos entendent une explosion. Le troisième hélicoptère a pu confirmer aux troupes qu’il s’agissait d’une collision”.

Interrogé sur la nature du groupe armé combattu par les militaires de l’opération Barkhane, le général a précisé qu’il s’agissait d’une “zone dans laquelle agit principalement l’Etat Islamique”

RÉCAP’

Voici un point détaillé sur le décès des treize militaires au Mali lundi soir.

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Info tf1/lci

MACRON

Selon nos informations, le président de la République s’est entretenu avec certaines familles des militaires tués au téléphone ce mardi matin.

HOMMAGE

Un hommage est prévu à 15h dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mardi, où une minute de silence sera observée.

RÉACTION

Le député de l’Essonne et candidat à la Mairie de Paris Cédric Villani a exprimé sa “grande émotion”. “Au Mali, ils combattaient le terrorisme pour préserver notre sécurité et la liberté” a-t-il développé.

HOMMAGE

Via un long communiqué posté sur Twitter, le président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keïta a salué la mémoire des 13 militaires décédés. “Ils sont morts pour la France, pour le Mali, pour le Sahel, pour la Liberté, pour l’Homme” a déclaré le chef d’Etat.

Mali : qui sont les treize militaires français tués dans une collision d’hélicoptères ?

Mali : qui sont les treize militaires français tués dans une collision d'hélicoptères ?

RÉACTION

La sénatrice PS de Paris Marie-Pierre de La Gontrie a exprimé son chagrin après le décès des 13 militaires lundi soir, et exprimé sa solidarité envers Jean-Marie Bockel, dont le fils Pierre fait partie des victimes.

RÉACTION

Le compte de la Police Nationale française a partagé à son tour une “profonde tristesse” pour les proches des 13 militaires de l’opération Barkhane décédés.

RÉACTION

L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve s’est exprimé à son tour sur Twitter, estimant que les militaires étaient “tombés en héros de la lutte résolue menée par la France contre le terrorisme”.

COMMUNIQUÉ

La fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale (ANORGEND) ont adressé leurs condoléances “aux familles et aux proches des militaires décédés, ainsi qu’à leurs frères d’armes”, dans un communiqué.

“Cet accident meurtrit la communauté militaire dans son ensemble et rappelle à la Nation que notre liberté est à ce prix”, y écrit encore le capitaine Renaud Ramillon-Deffarges, président de la ANORGEND.

RASSEMBLEMENTS ET HOMMAGES

– Florence Parly, ministre des Armées et le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des Armées, ont annoncé qu’ils s’exprimeraient lors d’une conférence de presse ce mardi 26 novembre 2019 à 14h00 à Balard.

– L’assemblée nationale et son président Richard Ferrand rendront hommage aux militaires tués en ouverture des questions au gouvernement, cet après-midi à 15h

– Dans le même temps, François Bayrou, Président du MoDem et maire de la ville de Pau, dont étaient originaires sept des victimes, “appelle tous les Palois et tous les Béarnais qui le souhaitent à se rassembler à 19 h à l’hôtel de ville”. 

LE FILS D’UN ANCIEN MINISTRE PARMI LES VICTIMES

Le journal Dernières Nouvelles d’Alsace a relevé que le fils du sénateur Jean-Marie Bockel, ancien ministre – sous François Mitterrand puis sous Nicolas Sarkozy – et maire de Mulhouse, le lieutenant Pierre Bockel est mort dans cet accident.

HOMMAGE

Le 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau a rendu hommage aux soldats morts au Mali hier soir en changeant sa photo sur Facebook avec un brassard noir.

Parmi les 13 victimes, sept soldats étaient membres du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau.

RÉACTION 

Christophe Castaner a réagi à l’accident dans un tweet, déclarant que “la France pleure ses héros et le ministère de l’Intérieur s’incline en mémoire de ses frères d’armes qui ont payé le prix du sang”

RÉACTION

L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour témoigner “respect, compassion et solidarité à nos soldats et leurs familles

L’ARMÉE FRANÇAISE AU SAHEL

Cet accident implique un des plus lourds bilans humains essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983, 58 militaires avaient perdu la vie.

Ces 13 nouvelles victimes portent à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l’opération Serval. Sachant que l’opération de Barkhane mobilise environ 4 500 militaires au Sahel.

Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l’explosion d’un engin explosif. 

EST-IL POSSIBLE DE SE RETIRER DU MALI ?

Sur le plateau de LCI, Jérôme Pellistrandi de la revue Défense Nationale rapelle que “un drame comme celui-ci vient rappeler que notre sécurité, elle se joue aussi au Sahel”. Plus tôt, le général Dominique Trinquant affirmait pour sa part qu’un retrait des forces françaises du Mali est “totalement inenvisageable”.

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CE QUE L’ON SAIT : 

– Treize militaires sont décédés au Mali le 25 novembre vers 19h40, heure de Paris.

– Deux hélicoptères, un “Cougar” et un “Tigre” sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre.

– L’accident s’est produit alors qu’ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane, en plein combat des groupes armés terroristes.

– Les 13 victimes sont six-officiers, six sous-officiers et un caporal chef de l’armée de terre. Ils appartenaient aux régiments de Pau, de Gap, de Varces et de Saint-Christol.

– C’est la plus grosse perte humaine dans l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

RÉACTION

Le Président de l’Assemblée nationale a également réagit à l’annonce de l’accident.

RÉACTION DU PRÉSIDENT

Après son communiqué, le Président Emmanuel Macron a de nouveau présenté ses condoléances aux familles des victimes via Twitter.

QUELLE SITUATION AU MALI ?

Le général Dominique Trinquant, joint par téléphone depuis le plateau d’Audrey And Co, a confirmé la très forte présence de djihadistes au Mali.

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RÉACTIONS 

L’ancien président François Hollande s’est exprimé sur Twitter pour adresser “ses plus affectueuses pensées” aux proches et compagnons d’armes des militaires décédés.

LE RÉCIT DE L’ACCIDENT

C’est vers 19h40 ce lundi 25 novembre, qu’à eu lieu la collision mortelle entre deux hélicoptères dans le Liptako malien. “Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes armés terroristes”, explique le communiqué de l’Etat-major des Armées ce mardi matin.

“Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000. Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer « l’extraction immédiate » d’un élément au sol”, explique encore le corps d’Armée. 

C’est pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi que l’hélicoptère Cougar et Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. “Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident”, ont estimé les autorités à cette heure. Aucun des militaires embarqués n’a survécu, mais une opération de secours et de sécurisation de la zone d’accident est en cours, de nombreux moyens de la force Barkhane y étant encore engagés.

QUI SONT LES VICTIMES ?

Sept militaires appartenaient au 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau :

– Le capitaine Nicolas Mégard, 

– Le capitaine Benjamin Gireud

– Le capitaine Clément Frisonroche

– Le lieutenant Alex Morisse,

– Le lieutenant Pierre Bockel,

– L’adjudant-chef Julien Carette

– Le brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul

Quatre autres victimes faisaient partie du 4e Régiment de chasseurs de Gap :

– Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu,

– Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin,

– Le maréchal des logis Antoine Serre,

– Le maréchal des logis Valentin Duval

Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie, du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces, et le sergent-chef Andreï Jouk, du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol, sont également décédés dans l’accident.

UNE ENQUÊTE EST OUVERTE

La Ministre des Armées Florence Parly a communiqué sur le décès de ces militaires de l’opération Barkhane, confirmant que l’accident en vol de leurs deux hélicoptères avait eu lieu 2019 au cours d’une opération de combat.

La ministre a tenu à “assurer aux familles endeuillées que l’institution militaire est à leurs côtés dans cette épreuve” et a déclaré qu’une enquête était ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

REACTIONS

Les réactions politiques sont nombreuses sur Twitter suite à l’accident.

Urgent

ALERTE INFO

Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des djihadistes, a annoncé ce mardi l’Elysée.

Emmanuel Macron a salué “avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel”, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi le décès de treize militaires français survenu au Mali, dans la soirée du lundi 25 novembre 2019. Ils ont succombé “dans l’accident de leurs deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des djihadistes”, a annoncé l’Elysée par communiqué. Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère 

de manœuvre et d’assaut Cougar, selon des sources de la défense. C’est l’un des plus lourds bilans humains essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l’opération Serval.

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L’Elysée apporte son soutien aux familles et à l’armée

Le Président de la République a salué “avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel”.

Dans la suite du communiqué, Emmanuel Macron a adressé “ses plus sincères condoléances” aux familles des victimes, à leurs proches et camarades de l’armée de terre et des armées françaises. “Il tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière confiance”, a conclu la Présidence.

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