EN DIRECT – Selon le renseignement américain, Poutine n’a pas l’intention de s’arrêter au Donbass – BFMTV

Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a fait un point sur la situation en Ukraine sur BFMTV. Il a notamment insisté sur Marioupol.

“Je pense que Marioupol va rester gravée dans notre conscience collective, comme Kigali en 1994, Sarajevo ou Srebrenica. Les grandes tragédies humanitaires de notre époque contemporaine. (…) Marioupol aura son nom parmi ces noms tragiques des tâches terribles dans notre conscience humanitaire”, a-t-il déclaré sur notre antenne.

Concernant les accusations de déportations d’Ukrainiens en Russie, il se montre plus mesuré, expliquant que l'”accès aux réfugiés ukrainiens qui se trouvent en Russie est extrêmement limité”. Il juge cependant que les “camps de filtration” dénoncés par Kiev seraient une nouvelle “gravissime” si elle se confirmait.

Le géant italien des pneumatiques Pirelli a annoncé mardi arrêter ses exportations vers l’Europe des pneus fabriqués dans ses deux usines en Russie et limiter leur production aux seuls besoins du marché intérieur.

“En Russie, nous continuons à ralentir notre activité et réduisons à zéro nos exportations vers l’Europe, mais nous restons dans le pays”, a déclaré son PDG Marco Tronchetti Provera lors d’une conférence avec des analystes.

“C’est ce que nous avons fait dans d’autres pays par exemple au Venezuela” en temps de crise, “seulement pour payer les salaires à nos employés et garantir leur protection sociale”, a-t-il fait valoir en marge de la présentation des résultats financiers.

• La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, déclare que “près de 460.000” Ukrainiens ont été déportés en Russie. Selon elle, des enfants orphelins sans protection font partie des concernés.

•Prague prend la place de Moscou au Conseil des droits de l’Homme à l’ONU. La Russie avait quitté le siège en avril dernier.

•Prague prend la place de Moscou au Conseil des droits de l’Homme à l’ONU. Les services de renseignement américains estiment que l’armée russe veut “étendre le pont terrestre (dans le sud de l’Ukraine) à la Transnistrie”.

Tatiana Lomakina, responsable des couloirs humanitaires auprès de Volodymyr Zelensky, a dénoncé la déportation d’Ukrainiens vers la Russie.

“Ces personnes passent par des camps de filtration. On les déshabille, on prend leurs empreintes, on les fouille. (…) Une partie de ces gens se trouvent derrière les barraux”, a-t-elle expliqué sur BFMTV.

Elle a expliqué que Kiev travaillait pour les faire revenir sur leur territoire national.

Tatiana Lomakina, responsable des couloirs humanitaires auprès de Volodymyr Zelensky, a confirmé sur BFMTV que les civils avaient quitté Azovstal à Marioupol, mais qu’il restait des centaines de personnes à évacuer.

“Aujourd’hui on discute de la deuxième opération militaire pour sauver les médecins et les blessés, environ 500 personnes”, a-t-elle expliqué sur notre antenne.

Elle assure cependant que la situation sur place est “très très compliquée.

Iryna Verechtchouk, la vice-Première ministre ukrainienne, a appelé les Européens à ne pas laisser tomber l’Ukraine, estimant que le conflit pouvait encore dégénérer en dehors d’Ukraine.

“Poutine s’arrêtera là où on l’arrêtera. Il ne s’arrêtera bien évidemment pas au Donbass. (…) Il ne s’arrêtera pas à l’Ukraine, il ira aussi loin qu’il pourra”, a-t-elle assuré sur BFMTV.

La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a fait un point sur les déportations de certains de ses concitoyens vers la Russie.

Selon elle, “près de 460.000 personnes, dont des enfants et des orphelins”, ont été envoyées vers Moscou.

La situation à Marioupol continue d’inquiéter Kiev. Invitée sur BFMTV, la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a confirmé qu’il n’y avait plus de civils dans l’usine Azovstal.

“Il reste plus de 1000 militaires dont plus de 500 blessés. Nous avons besoin d’une nouvelle opération spéciale qui permettrait d’évacuer les militaires blessés d’Azovstal”, indique-t-elle sur notre antenne.

Elle demande aux États observateurs d’agir en tant que médiateurs.

Des habitants inquiets. Ce mardi, Marina et Artem, deux résidents de la ville d’Odessa, en Ukraine, ont raconté leur quotidien dans cette région régulièrement bombardée par les Russes.

Le couple a en effet raconté avoir vécu “cinq jours absolument terrifiants”, à commencer par la journée de lundi. “Hier Odessa et sa région ont reçu 12 tirs de missiles”, ont-il expliqué.

“Nous ne voulons pas partir, mais ce qui s’est passé hier, c’était vraiment incomparable”, a expliqué Marina. “Nous avons envie de rester à Odessa, mais compte tenu du comportement de la Russie, on ne sait pas où les missiles vont tomber”, a regretté Artem, qui avait déjà fui le Donbass lors de la guerre en 2014.

Alors que les témoignages d’Ukrainiens qui ont été déportés vers la Russie se sont multipliés ces dernières semaines, Sergueï Gaïdaï, gouverneur de la région de Louhansk, dénonce une politique “génocidaire” de Moscou. À l’heure actuelle, aucune estimation précise n’existe cependant sur le nombre de citoyens ukrainiens concernés.

“Je ne peux pas insister sur des chiffres précis, mais ce nombre est très significatif sachant que les russes ont crée des conditions d’évacuations dans les zones de combat afin que les Ukrainiens ne puissent partir que vers la Russie.

Selon lui, les militaires russes déshabillent les personnes déportées pour chercher “des tatouages, des signes de ports d’armes”. “Ils recherchent les Ukrainiens qui sont en rapport avec les militaires et les forces de l’ordre, et ils essayent également de séparer les familles”, assure le gouverneur.

Il réfute cependant le qualificatif de “camps de concentration”, estimant que cela est pour le moment réservés aux exactions commises par l’Allemagne nazie lors de la Seconde guerre mondiale.

Les enquêtes concernant les crimes de guerre se poursuivent en Ukraine. Ce mardi, le procureur de l’oblast de Kharkiv a fait le point sur les investigations sur BFMTV.

“Il y a 10.000 enquêtes en cours” concernant les crimes de guerre en Ukraine, a ainsi déclaré Olexandr Filchakov sur notre antenne.

Concernant son oblast, il est revenu sur des accusations d’un général de l’armée russe qui aurait ordonné des bombardements contre sa propre ville natale en Ukraine.

Cela pourrait n’être qu’un début, d’autant que la Russie contrôle toujours une partie du pays. “33% de la région de Kharkiv est en occupation, et ces territoires ne sont pas accessibles pour nos enquêteurs”, a assuré le magistrat.

La République tchèque a été élue mardi par l’Assemblée générale de l’ONU pour prendre au Conseil des droits de l’Homme le siège quitté en avril par la Russie, devenue observatrice mais qui a décidé de ne pas participer jeudi à sa session extraordinaire sur l’Ukraine.

Cette réunion à Genève sur “la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine” a été convoquée à la demande de Kiev.

“La délégation russe ne va pas légitimer par sa présence ce nouveau show politique organisé sous forme d’une session extraordinaire”, a annoncé mardi à Moscou la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Vladimir Poutine n’a pas l’intention de limiter sa volonté d’occupation à la seule région du Donbass en Ukraine, mais veut porter le conflit à la Transdniestrie, région de Moldavie qui a fait sécession en 1990, a déclaré mardi la cheffe du renseignement américain, Avril Haines.

“Nous estimons que le président Poutine se prépare à un conflit prolongé en Ukraine, durant lequel il a encore l’intention d’atteindre des objectifs au-delà du Donbass”, a-t-ellr déclaré lors d’une audition au Congrès.

Les services de renseignement américains estiment que l’armée russe veut “étendre le pont terrestre (dans le sud de l’Ukraine) à la Transdniestrie”, a-t-elle ajouté.

Alors qu’Emmanuel Macron a douché tout espoir d’adhésion rapide de l’Ukraine à l’Union européenne lors d’un discours lundi devant le parlement européen réuni à Strasbourg, Kiev ne compte pas s’arrêter là.

“Je tiens à souligner que l’adhésion de l’Ukraine à l’UE est une question de guerre ou de paix en Europe”, a déclaré Dmytro Kouleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.

“Une des raisons pour lesquelles la guerre a commencé est que (le président russe Vladimir) Poutine était convaincu que l’Europe n’avait pas besoin de l’Ukraine”.

Pour rappel, le président français a appelé à la création d’une “communauté politique européenne” pour accueillir notamment l’Ukraine, en parallèle d’une procédure d’adhésion à l’UE qui prendrait trop longtemps.

Poutine n’a pas l’intention de s’arrêter au Donbass, mais veut porter le conflit à la Transnistrie, a assuré ce mardi la cheffe des renseignements américains, Avril Haines, lors d’un prise de parole devant le Congrès.

Cette dernière a également déclaré que l’homme fort du Kremlin compte sur un essoufflement du soutien occidental à Kiev, et qu’il va “probablement” imposer la loi martiale en Russie pour soutenir l’effort de guerre. Une information déjà démentie début mars.

Concernant l’arme nucléaire, pour Avril Haines, Vladimir Poutine n’en fera usage qu’en cas de “menace existentielle”.

Le président lituanien Gitanas Nauseda a critiqué ce mardi l’idée d’Emmanuel Macron de créer une communauté politique européenne, jugeant qu’elle reflétait un manque de volonté d’intégrer rapidement l’Ukraine dans l’UE.

Kiev a présenté sa candidature à l’adhésion à l’UE le 28 février, quelques jours après le début de l’invasion russe, mais certains pays membres occidentaux sont réservés même sur l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine, cherchant à éviter une procédure d’adhésion accélérée.

En visite en Ukraine ce mardi, notamment à Boutcha, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a annoncé la réouverture de l’ambassade de son pays à Kiev.

L’ambassade, fermée peu après l’invasion russe du 24 février, sera rouverte dans un premier temps “en présence minimale”, a précisé la ministre lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien.

Au cours de cette conférence de presse, Kiev s’est félicité du “changement de position’ de Berlin dans sa politique étrangère vis-à-vis de Moscou depuis le début de l’invasion.

En plus d’avoir appelé Viktor Orban à propos du projet européen d’embargo sur le pétrole russe, l’Elysée, via un communiqué de presse, indique qu’Emmanuel Macron s’est également entretenu avec avec le président chinois Xi Jinping ce mardi.

“Le Président de la République est revenu sur la situation dramatique à laquelle les civils ukrainiens étaient confrontés du fait de l’agression russe. Les deux chefs d’État ont rappelé leur attachement au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine, et sont convenus de l’urgence de parvenir à un cessez-le-feu”, peut-on notamment lire sur le site de l’Elysée.

Emmanuel Macron s’est entretenu ce mardi avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dans le but de parvenir au plus vite à un accord sur le projet d’embargo européen sur le pétrole russe, actuellement bloqué par Budapest, a annoncé le gouvernement hongrois.

“Les deux dirigeants ont discuté des questions de sécurité énergétique”, a rapporté le porte-parole de Premier ministre hongrois, Bertalan Havasi, cité par l’agence de presse MTI.

Orban avait déjà parlé lundi avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, venue spécialement à Budapest. Elle avait fait état de “progrès” à l’issue de leur dîner de travail.

Les personnes fuyant l’Ukraine sont de plus en plus vulnérables aux trafiquants d’êtres humains alors que la guerre fait rage, selon un nouveau rapport publié ce mardi, appelant à l’enregistrement des victimes, en particulier des mineurs non accompagnés.

Plus de deux millions d’enfants ont fui l’Ukraine depuis l’invasion russe le 24 février, selon le rapport de 42 pages assemblé par l’organisation néerlandaise de lutte contre la traite La Strada et commandé par le Freedom Fund britannique.

Deux journalistes russes, Alexandra Miroshnikova et Egor Polyakov, travaillant pour le site d’information en ligne pro-Kremlin lenta.ru ont mis en ligne lundi de virulents articles contre la guerre menée en Ukraine par Moscou, à l’occasion de l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Le parlement lituanien, le Seimas de Lituanie, a qualifié ce mardi, à l’unanimité, les actions de la Russie en Ukraine de “génocide” et de “terrorisme”.

Le pays balte faisait déjà partie, comme la Lettonie et l’Estonie, des premiers à ne plus importer de gaz russe tandis que l’Europe cherche toujours à s’extirper de sa dépendance.

Le Conseil de l’Europe va apporter un “soutien” et une “solidarité indéfectibles” à Kiev dans ses enquêtes sur “les violations flagrantes des droits de l’homme” par l’armée russe en Ukraine, a annoncé ce mardi la secrétaire générale de l’organisation, Marija Pejcinovic Buric.

“Les preuves des atrocités innommables qu’il m’a été donné de voir dans notre État membre – l’Ukraine – m’inquiètent profondément”, s’est émue dans un communiqué Buric, qui a achevé lundi une “visite de travail en Ukraine” où elle a rencontré plusieurs officiels, dont le président Volodymyr Zelensky.

L’Union européenne a accusé ce mardi les autorités russes d’avoir mené une cyberattaque contre un réseau de satellites une heure avant l’invasion de l’Ukraine pour préparer le terrain à son assaut.

C’est la première fois que l’UE accuse ouvertement le pouvoir russe d’avoir mené une cyberattaque, a précisé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell au cours d’une conférence de presse à Bruxelles.

Plus de 8 millions de personnes étaient déplacées à l’intérieur de l’Ukraine à la date du 3 mai, plus de deux mois après l’invasion du pays par la Russie, a annoncé ce mardi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Au total, l’OIM estime que 13,686 millions de personnes ont été forcées de fuir leur lieu de résidence à cause de l’attaque ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, dont 8,029 millions ont été s’installer ailleurs en Ukraine, le restant ayant fui le pays.

Près des deux-tiers des 3,5 millions d’habitants de Kiev sont revenus dans la capitale ukrainienne, qui s’était vidée de la majorité de ses résidents au début de l’invasion russe le 24 février, a indiqué ce mardi le maire Vitali Klitschko.

“Il y avait avant la guerre 3,5 millions d’habitants à Kiev, près des deux-tiers sont déjà revenus”, a déclaré Klitschko à la télévision ukrainienne. Même s’il y a encore un couvre-feu, des barrages routiers, “si ces limitations ne vous font pas peur, vous pouvez effectivement revenir”, a-t-il ajouté alors qu’il appelait jusqu’ici les habitants à patienter.

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Dans un communiqué de presse publié ce mardi, la cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies, Matilda Bogner, dénombre au total 7061 victimes civiles, dont 3381 tuées et 3680 blessées dans toute l’Ukraine depuis le début de l’invarion russe.

Au 76e jour de guerre ce mardi, les sanctions internationales à l’encontre de la Russie ne semblent pas impacter la vie quotidiennedes Moscovites.

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La Russie ne va pas participer à la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur “la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine”, a annoncé ce mardi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

“La délégation russe ne va pas légitimer par sa présence ce nouveau show politique organisé sous forme d’une session extraordinaire”, a déclaré Zakharova dans un communiqué.

Une session extraordinaire qui doit avoir lieu ce jeudi à la demande de Kiev.

Jean Castex a donné ce mardi depuis l’Essonne (91) le départ d’un nouveau convoi humanitaire à destination de l’Ukraine, composé principalement de véhicules de secours en tous genres, pour un montant de 2,7 millions d’euros, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.

Ce troisième convoi depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine comprend 115 tonnes de matériels, offerts par un millier de collectivités locales et une cinquantaine d’entreprises.

“Plus d’un millier de militaires” dont “des centaines de blessés” toujours à Azovstal dans le sud-est de l’Ukraine, a indiqué mardi à l’Agence France-Presse (AFP) la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

Après l’évacuation de tous les civils la semaine passée avec l’aide de l’ONU, “plus d’un millier” de militaires dont des “centaines de blessés” demeurent dans les galeries souterraines de ce vaste complexe métallurgique, a-t-elle déclaré à l’AFP au téléphone. “Il y a des blessés graves qui nécessitent une évacuation urgente”, a-t-elle également précisé.

Dans un messge posté sur Télégram ce mardi, l’adjoint au maire de Marioupol, Petro Andryushchenko, affirmait que 100 civils étaient toujours bloqués à Azovstal.

Alors que la vie reprend peu à peu à Kiev, Sviat Zahaïkevitch, un humoriste ukrainien, était en direct ce mardi dans le Live Toussaint. Il est revenu pour BFMTV sur l’humour, véritable antidote à la guerre débutée le 24 février dernier.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, effectue ce mardi une visite en Algérie, un allié clef de Moscou et exportateur gazier de plus en plus sollicité par une Europe cherchant à réduire sa dépendance au gaz russe.

Arrivé à Alger lundi soir, Lavrov doit s’entretenir avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, et être reçu par le président Abdelmadjid Tebboune, selon des médias.

Cette visite, la première de Lavrov en Algérie depuis janvier 2019, coïncide avec le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et l’Algérie.

Dans un messge posté sur Télégram ce mardi, l’adjoint au maire de Marioupol, Petro Andryushchenko, affirme que 100 civils seraient toujours bloqués à Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne sur la mer d’Azov. Une information reprise par l’agence de presse Reuters.

“En plus des militaires, au moins 100 civils restent dans les abris. Cependant, cela ne réduit pas la densité des attaques par les occupants. L’artillerie lourde et les avions ont continué à bombarder l’usine toute la journée”, est-il écrit sur la messagerie cryptée.

Après le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ce mardi c’est la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, qui s’est rendue à Boutcha, ville à 30 km au nord-ouest de Kiev où les Russes sont accusés d’avoir commis des crimes de guerre.

Arrivée sur place dans la matinée, Baerbock a commencé sa visite surprise en s’entretenant avec des résidents de la ville a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.

Son homologue néerlandais Wopke Hoekstra était ce mardi en Ukraine.

Oleh Synehoubov, le chef de l’administration régionale de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, a indiqué ce mardi sur Telegram que les autorités ont retrouvé 44 corps de civils dans les décombres d’un bâtiment détruit par la Russie en mars à Izioum.

“C’est un autre horrible crime de guerre des occupants russes contre la population civile !”, écrit-il dans son message

La plateforme russe de vidéos Rutube, qui se veut un concurrent du géant américain YouTube, était inaccessible ce mardi, victime de “la plus grande cyberattaque de son histoire“, a annoncé la compagnie dans un communiqué.

“Nous avons en effet fait face à la plus grande cyberattaque de l’histoire de RUTUBE”, indique le communiqué publié sur Telegram, en soulignant que le rétablissement de l’accès à la plateforme “prendra plus de temps que les ingénieurs ne pensaient initialement”.

Lundi, en marge du défilé du 9 mai, BFMTV se posait la question d’un piratage de la télévision russe après que des messages pro-Ukrainiens sont apparus sur les écrans de TV en Russie. >> Notre article complet

Un accord sur un projet d’embargo de l’Union européenne sur le pétrole russe, actuellement bloqué par la Hongrie, est possible “dans la semaine”, a estimé ce mardi le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune.

“Je pense qu’on peut avoir un accord dans la semaine, on y travaille d’arrache-pied. C’est sans doute une question de jours”, a-t-il LCI.

Au 76e jour de l’invasion en Ukraine ce mardi, l’armée russe n’avance plus. Alors que Moscou souhaitait une “opération militaire spéciale” rapide, les soldats du Kremlin semblent désormais se retrouver dans une longue guerre de position où les victoires se font rares.

Voilà qui serait à imputer à quatre erreurs commises par Vladimir Poutine selon le ministre français des Affaires étrangères, invité exceptionnel lundi soir de BFMTV.

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Alors que tout le monde pensait que l’invasion russe en Ukraine serait éclair, celle-ci entame ce mardi son 76e jour. Sur notre antenne lundi soir, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, évoquait l'”enfermement” de Poutine qui craint une guerre “longue, difficile”.

Dans son dernier rapport publié ce mardi, les renseignements britanniques indiquent que la Russie a sous-estimé la résistance ukrainienne au lendemain du défilé du 9 mai qui était censé être le jour de la victoire pour Vladimr Poutine.

Invitée d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mardi matin, l’Eurodéputée LR Nadine Morano s’est exprimée sur la guerre en Ukraine:

“J’aurais aimé que Nicolas Sarkozy soit missionné en tant que médiateur pour rencontrer Vladimir Poutine”

Alors que les combats d’intensifient dans l’est et le sud de l’Ukraine, à Kharkiv, l’artillerie ukrainienne continue de bombarder les positions russes. Dans les tranchées près du front, les soldats, souvent très jeunes, tiennent la position. Malgré le calme apparent ils se préparent à d’éventuelles nouvelles attaques.

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), qui tient cette semaine son assemblée générale annuelle, a fortement aggravé ses prévisions de contraction économique pour l’Ukraine au regard de l’invasion russe qui se prolonge.

Elle table désormais sur une contraction brutale de 30% de l’économie ukrainienne.

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Le président américain Joe Biden s’est dit inquiet que le président russe Vladimir Poutine n’ait pas d’issue à la guerre en Ukraine, rapportent plusieurs médias américains, dont l’agence de presse Reuters.

Les journalistes ukrainiens se voient décerner un prix Pulitzer spécial pour leur “courage” dans la couverture de l’invasion de leur pays par la Russie, a annoncé lundi l’association des récompenses les plus prestigieuses de la presse américaine.

Marjorie Miller, la représentante des Prix Pulitzer, a salué le “courage, l’endurance et l’engagement des journalistes d’Ukraine pour rapporter la vérité pendant l’invasion impitoyable de leur pays par (le président russe) Vladimir Poutine et sa guerre de propagande en Russie”.

“Malgré les bombardements, les enlèvements, l’occupation et même les morts dans leurs rangs, (les journalistes ukrainiens) ont persévéré pour fournir une image précise d’une terrible réalité, faisant honneur à l’Ukraine et aux journalistes à travers le monde”, a jugé Mme Miller qui s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de ces prix à New York.

“Il n’a pas l’intention de renoncer”. Vadym Omelchenko, ambassadeur d’Ukraine en France, estime que les massacres et frappes menés par l’armée russe “éloigne la perspective” d’une paix entre les deux pays.

Le diplomate ukrainien a également assuré qu'”il est hors de question” de céder la moindre partie du territoire ukrainien à la Russie.

Bientôt une nouvelle étape de la construction européenne? Volodymyr Zelensky a déclaré lundi qu’il s’attend à ce que son pays obtienne le statut de candidat à l’Union européenne “en juin.” Kiev a en effet rempli la deuxième partie du questionnaire nécessaire pour candidater, a indiqué le président ukrainien dans une allocution diffusée dans la soirée sur les réseaux sociaux.

“Cela prend généralement des mois. Mais nous avons tout fait en quelques semaines. Il s’agit d’un document qui contient des milliers de pages”, a expliqué Volodymyr Zelensky.

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Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir jeudi une nouvelle réunion publique sur la guerre livrée par la Russie à l’Ukraine, au vu de “la dégradation continue de la situation humanitaire”, ont indiqué lundi des diplomates.

Demandée par la France et le Mexique, cette session sera la 16e du Conseil de sécurité depuis l’invasion russe du 24 février.

L’organisation, au moins une fois par semaine, d’une réunion du Conseil de sécurité sur la guerre en Ukraine permet de maintenir la pression sur la Russie et son isolement sur la scène internationale, veulent croire plusieurs pays, notamment occidentaux.

Bienvenue dans ce live consacré à l’actualité de la guerre en Ukraine