EN DIRECT – Retraites: Mélenchon accuse Macron de “vouloir tout transformer en marchandise” – BFMTV

Alors que la marche contre les retraites, organisée par une dizaine d’organisations de jeunes, touche à sa fiin à Pairs, Jean-Luc Mélenchon et les organisateurs ont indiqué que 150.000 personnes se sont réunies.

L’ancien leader insoumis, qui a soutenu cette mobilisation, a félicité la “jeunesse d’avoir su aussi largement mobiliser pour nos retraites”.

“Nous sommes 150.000. La #Marche21Janvier est une immense réussite”, a écrit sur Twitter Colin Champion, président du syndicat La Voix Lycéenne.

À noter qu’aucun chiffre n’a encore été divulgué par la police.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot a de son côté appelé les manifestants à être des “activistes de la grève générale. On va bloquer la société, paralyser l’économie”, a-t-il scandé, alors que le projet de loi doit être présenté lundi en Conseil des ministres.

Son parti faisait partie des soutiens – aux côtés de la France insoumise notamment – de la marche de la jeunesse contre la réforme des retraites à Paris.

“Quelque chose est en train de se passer, il y a quelque chose qui ressemble aux mobilisations passées où on gagne”, a encore assuré Olivier Besancenot.

Aux alentours de 16h30 ce samedi après-midi, la tête du cortège parisien, venu marcher contre la réforme des retraites, est arrivée place de la Nation, sa fin de parcours, selon la préfecture de police.

La marche, organisée par une dizaine d’organisations de jeunes, s’était élancée vers 14h15 de la place de la Bastille.

“Il faut que toutes les forces convergent.” Alors que son parti n’a pas appelé à participer à la marche de la jeunesse contre la réforme des retraites, la députée EELV Sandrine Rousseau a rappelé sur BFMTV que les “jeunes écologistes” font partie du cortège parisien.

L’élue estime que le projet de réforme des retraites du gouvernement est une “réforme idéologique” qu’il faut empêcher “dans la rue et dans l’hémicycle”.

Interrogée sur son éventuel soutien à d’autres formes de blocages, dans les raffineries ou les centrales électriques par exemple, Sandrine Rousseau a encouragé toute forme de “désobéissance civile non-violente”.

“C’est absolument nécéssaire car c’est notre avenir dont il est question”, a-t-elle lancé.

Ce n’est pas la première fois que Sandrine Rousseau utilise le terme de “désobéissance”. En octobre dernier, elle avait soutenu une manifestation interdite d’opposants à un chantier de réserves d’eau pour l’irrigation agricole.

L’ancien leader de la France insoumise s’est finalement exprimé lors de la marche de la jeunesse contre la réforme des retraites. Il y a déploré la politique d’Emmanuel Macron qui vise à “tout salir, tout réduire, tout quantifier”.

“Voilà ce que vous voulez faire Monsieur Macron, soyez maudit pour vouloir tout transformer en marchandise”, a-t-il lancé.

Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention: “Vive la vie, à bas la mort.”

“Nous sommes ravis d’être avec la jeunesse pour cette initiative”, a déclaré la présidente du groupe LFI-NUPES à l’Assemblée nationale.

Depuis le cortège parisien de la marche de la jeunesse contre la réforme des retraites, la députée insoumise a rappelé au micro de BFMTV que “la jeunesse du pays était particulièrement concernée” par une reforme “injuste et cruelle”.

Elle a par ailleurs salué une “belle réussite”.

Présent à la marche de jeunesse contre la réforme des retraites, soutenue par la France insoumise, Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis a affirmé sur BFMTV qu’il fallait “donner la parole à la jeunesse”.

“Il y a une jeunesse qui est inquiète sur la question climatique qui vient d’un système économique qui détruit la planète. La question des retraites est une illustration de cela. Le pays n’a jamais été aussi riche”, a-t-il développé.

Alexis Corbière a alors conclu: “Si on partage, on vivra mieux et on sauvera la planète.

“La Nupes unie au rassemblement de la jeunesse contre la réforme des retraites”, a tweeté Sabrina Sebaihi, députée Nupes des Hauts-de-Seine et co-secrétaire régionale d’EELV en Île-de-France.

Sur la photo qui accompagne son tweet, l’élue pose aux côtés de Sandrine Rousseau, elle aussi député écologiste, mais aussi des députés LFI Paul Vannier et Carlos Martens Bilongo.

Une image forte car Europe Écologie-Les Verts n’a pas appelé à se rendre à cette marche de la jeunesse soutenue par la France insoumise, même si plusieurs élus EELV avaient annoncé y participer.

La jeunesse manifeste dans les rues de Paris contre la réforme des retraites. Une dizaine d’associations de jeunes compose le cortège qui se rend à la place de la Nation depuis la place de la Bastille.

Parmi elles, figure l’Alternative étudiante. Elle déplore le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite.

“La retraite à 64 ans, on n’en veut pas”, a lancé Emy, secrétaire du mouvement, sur BFMTV.

Elle a ajouté: “On est étudiant précaire à 20 ans, on est au chômage à 30 ans, encore précaire à 64 ans et probablement mort avant même notre retraite.”

Alors que le cortège vient de s’élancer de la place de la Bastille, trois personnes ont été interpellées pour port d’arme prohibé, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police.

À 14h15, environ 1700 contrôles ont déjà été effectués par les policiers lors de cette manifestation contre la réforme des retraites organisée par une dizaine d’organisations de jeunes, soutenues par La France insoumise notamment.

Jeudi, à Paris, lors de la manifestation organisée par les syndicats, 38 personnes ont été interpellées notamment pour port d’arme prohibé, outrage et rébellion, jets de projectiles et dégradations.

Prévu initialement à 14h, le départ de la manifestation des jeunes contre la réforme des retraites a été retardé d’une quinzaine de minutes.

Le rassemblement est soutenu par La France insoumise. Alors qu’on attend, au cours de l’après-midi, Jean-Luc Mélenchon, c’est, pour l’instant, le député du Val-de-Marne Louis Boyard qui s’est placé en tête de cortège.

“On fait partie d’une génération qui sera sans retraites”, a-t-il déclaré sur BFMTV.

La députée de la France insoumise du Val-de-Marne a mis en avant sur son compte Twitter les manifestants venus “de toute la France” pour manifester ce samedi après-midi à Paris contre la réforme des retraites.

“Depuis ce matin, en bus, en train, à pied, en voiture, de toute la France, ils arrivent place de la Bastille à Paris!”, a-t-elle déclaré.

Elle a donné “rendez-vous dans moins d’une heure” aux soutiens de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Le départ du cortège réuni par une dizaine d’organisations de jeunes, soutenues par LFI, sera donné à 14h.

Sur Franceinfo également ce matin, Stanislas Guerini a considéré que la manifestation des jeunes contre la réforme des retraites “veut dire qu’il faut absolument continuer à convaincre”.

Il appelle les étudiants et lycéens “à ne pas se faire instrumentaliser”, en pointant notamment le rôle de La France insoumise. “Elle est en réalité aujourd’hui extrèmement poussée par La France insoumise qui a très souvent envie de la récupérer”, a-t-il conclu.

Invitée ce matin sur le plateau de BFMTV, la députée européenne LFI Manon Aubry a décrit une “Macronie” qui “est en train de craqueler”.

Cette dernière dénonce un “passage en force” alors que le gouvernement mise sur un recours à l’article 47-1, permettant l’adoption accélérée du projet de loi sur la réforme des retraites.

“Qui prend en otage les Français? C’est une minorité élitiste qui ne connaît rien à la pénibilité”, a-t-elle décrié.

Stanislas Guerini assure ce matin sur Franceinfo qu’un tiers des économies dégagées par la nouvelle réforme des retraites sera utilisé pour l’aménagement des carrières de tous.

Sur les 17,7 milliards d’euros d’économies visées d’ici 2030, six milliards d’euros seront dédiés à “corriger les injustices”, a-t-il précisé, soulignant que “c’est sans comparaison avec les réformes des retraites précédentes”.

Lire notre article ici.

Le leader de la CGT Philippe Martinez de pester sur BFMTV: “Ce n’est pas le moment de se diviser. Vu la mobilisation de jeudi, tout le monde a compris quelle est la date importante de la semaine”.

L’Unef, principal syndicat étudiant, ne participera pas à ce défilé, préférant un “front syndical unitaire pour organiser la lutte de façon la plus large possible”, justifie Imane Ouelhadj, sa présidente.

Les organisateurs ne comptent pas réunir le million ou les deux millions de manifestants – selon les estimations de la police ou de la CGT – qui ont battu le pavé le jeudi 19 janvier dans toute la France.

Mais Philippe Juraver, responsable du “réseau des luttes” de LFI, “espère faire mieux qu’en octobre”, une référence à la “marche contre la vie chère” organisée par les mélenchonistes et qui avait drainé 140.000 participants d’après les organisateurs, 30.000 selon la police.

Jean-Luc Mélenchon et plusieurs députés et élus LFI seront présents dans le cortège.

Pour l’ancien candidat LFI à la présidentielle, la jeunesse – dont l’apport pourrait être décisif pour faire reculer le gouvernement – sait “très bien que le changement de mode de vie qu’implique la retraite, va changer la vie tout de suite, maintenant”.

Pour justifier l’organisation d’une autre action, deux jours après celle des syndicats, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que “tout ça converge, tout ça va dans le même sens”.

L’alliance de gauche Nupes ne soutient pas unanimement l’initiative: EELV, PCF et PS estiment qu’il faut laisser faire les syndicats. “Nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la concurrence dans notre camp social”, plaide pourtant le NPA, qui enverra dans le cortège ses porte-parole Olivier Besancenot et Pauline Salingue.

Le défilé, déclaré en préfecture, doit partir à 14h sur la place de Bastille pour rejoindre la place de Nation, via la rue du Faubourg-Saint-Antoine. Des services d’ordre sont prévus pour encadrer les manifestants.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à “la marche pour nos retraites” initiée par plusieurs associations de jeunesse, comme la France insoumise.

Une dizaine d’associations de jeunesse (L’Alternative étudiante, VoixLycéenne, FIDL, Jeune Garde, Jeunes Insoumis, Jeunes écologistes, Jeunes Génération·s, Place Publique Jeunes, RED Jeunes, POI, NPA Jeunes) appellent à manifester contre la réforme présentée le 10 janvier par le gouvernement d’Élisabeth Borne.

Elles réclament également la fin de Parcoursup, la réforme d’orientation après le baccalauréat mise en place en 2018 – et des solutions contre la précarité étudiante.

Lire notre article ici.