EN DIRECT – Présidentielle: à Reims, Marine Le Pen s’en prend au quinquennat Macron – BFMTV

Selon plusieurs journalistes présents sur place, le discours de Marine Le Pen a brièvement été perturbé par deux militantes Femen qui se sont introduites dans la salle.

“Profitez-en, avec les islamistes vous ne verrez plus jamais de femmes nues”, a ironisé la candidate, alors que les deux militantes étaient évacuées par la sécurité.

Lors de son discours, Marine le Pen en a rajouté une couche sur Emmanuel Macron, assurant que “le macronisme est une machine à broyer les espoirs sous couvert de progressisme, l’avènement d’une société sans lien, sans solidarité, celle de l‘individu tout puissant mais seul.”

“Je sais au plus profond de moi-même qu’unis et rassemblés, les Français peuvent réussir l’impossible. Ma première mission est de briser le cycle du défaitisme, la France n’est pas condamnée au déclin, les Français pas condamnés à l’abandon. Nous allons rendre à nos compatriotes la France qu’ils aiment”, ajoute-t-elle, qualifiant le mandat de l’actuel chef d’État de “chaos.”

Lors de sa prise de parole, Marine Le Pen assure que “ce pays dont nous sommes si fiers semble nous échapper” dans “une grande lessiveuse d’un nouveau siècle qui semble échapper aux Européens.”

“Ce que nous vivons est une véritable dépossession, nous ne reconnaissons plus le pays que nous aimons. Il est affaibli par les erreurs, la vanité et le cynisme d’Emmanuel Macron”, assure-t-elle.

La candidate extrêmiste a poursuivi ses attaques contre l’actuel président de la République en l’accusant d’avoir “laissé les black bloks discréditer toutes les contestations sociales, stigmatisé les français non-vaccinés pour faire oublier sa gestion catastrophique de l’épidémie.”

En inauguration de son meeting de Reims, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen a assuré qu’il existait un “point commun” entre elle et son public, ” un sentiment profond qui nous anime, un sentiment qui guide nos actions”, “l’amour sacré de la patrie.”

Quelque 1100 personnes, selon la préfecture, ont protesté ce samedi après-midi à Lille contre la tenue en ville d’un meeting d’Eric Zemmour, une manifestation émaillée de tensions avec les forces de l’ordre qui ont procédé à trois interpellations.

La tension est montée dès le départ du cortège, à plusieurs centaines de mètres du lieu du meeting, réunissant militants “antifas”, de gauche, syndicalistes et étudiants. Parmi eux, quelque 200 “ultras”, selon une source policière.

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Lors de son meeting, le candidat a proposé “une mesure qui mettra fin au scandale des salaires trop bas sur lesquels pèsent des charges trop lourdes.”

“Je propose la ‘prime zéro charge’, zéro urssaff pour augmenter votre revenu. Tout patron pourra accorder une prime chaque année, sans aucune taxe, ni salariale ni patronale. Cette prime pourra représenter jusque 3 mois de salaire net sans charge”, insiste-t-il.

Au cours de sa longue prise de parole, Éric Zemmour en a de nouveau appelé à la classe moyenne qui “comme d’habitude n’a accès à rien” et aux “familles qui préparent la France de demain.”

Nous voulons que le travail paye mieux que les revenus de l’assistanat, ce n’est que justice. Nous voulons qu’il paie tout de suite et pas après je ne sais quel mécanisme de redistribution. Pour nous, il n’y a pas de honte a vouloir bien gagner sa vie, subvenir aux besoins.”

Dans la foulée, le candidat a fait un appel du pied à Nicolas Sarkozy en assurant que “travailler plus pour gagner plus était un excellent principe, la défiscalisation des heures supplémentaires était une excellente idée.

Sur le volet économique, le candidat d’extrême-droite l’a assuré, pour lui, “sauver le pouvoir d’achat est une urgence absolue.”

“Un pouvoir d’achat fragile est une vie fragile. Un pouvoir d’achat rabais ce sont des choix qui polluent le quotidien de toute une famille. C’est devoir choisir entre réparer l’électroménager en panne et la révision de la voiture, le soutien scolaire de l’ainé et le manteau de la dernière. On donne le choix entre le moins bien et le pire”, martèle-t-il.

Dans la suite de son propos, Éric Zemmour a égratigné les “technocrates de Bercy et fonctionnaires de Bruxelles” qui assurent que “le pouvoir d’achat a augmenté.”

Lors de son meeting de Lille, le candidat d’extrême-droite a assuré qu’il souhaitait mieux contrôles les dépenses publiques. “Ma doctrine est claire, l’impôt doit servir au service public, aux Français et être le levier de l’état au service de la France”, estime-t-il.

“Cela signifie que nous allons arrêter de prendre leur argent aux Français pour financer des dépenses que l’état ne devrait pas financer. Vous voulez des exemples? En pleine du Covid, le gouvernement d’Emmanuel Macron a trouvé le moyen de faire un chèque de 140 millions d’euros pour aider le développement de la Chine. Vous impôts servent à donner de l’argent de poche à la deuxième puissance économique du monde.”

Devant le public du Nord, le candidat de Reconquête! rappelle ensuite que la concurrence déloyale de la Chine a été à l’origine de la fermeture de nombreuses industries dans la région.

Ce samedi, lors de son meeting à Lille, Eric Zemmour a annoncé souhaiter être “le président de la réconciliation des classes”.

“En étant 8000 ici, vous faites de la peine à Martine Aubry.” Lors de son meeting Eric Zemmour a répondu à la maire de Lille, qui avait annoncé que le polémiste n’était pas le bienvenu dans sa ville.

“Non Madame, les Lillois ne vous appartiennent pas. Les Lillois sont libres, libres de faire ce qu’ils veulent, libres de penser ce qu’ils veulent, libres de dire ce qu’ils veulent pour leur pays, libres de dénoncer ce que vous refusez de voir. Car à Lille et dans toute la région, l’islamisation se répand. Et je n’ai pas beaucoup entendu Martine Aubry sur ce sujet”, a-t-il ajouté.

Eric Zemmour loue le Nord, “longtemps terre où ouvriers français et immigrés se retrouvaient au café et à l’église, où les étrangers adoptaient sans rechigner la langue et le mode de vie des Français qu’ils côtoyaient”.

“Longtemps le Nord fut cette terre où l’assimilation permettait une véritable intégration et un véritable vivre-ensemble”, a-t-il affirmé.

“Nous avons besoin de rendre au travail son sens, sa valeur et son salaire”, a annoncé Eric Zemmour, ce samedi, à Lille lors de son meeting.

“Votre terre si souvent malmenée n’a pas seulement donné à la Nation nombre de héros et de grands hommes, mais aussi des industries magnifiques, de grands groupes florissants, des PME innovantes, des entrepreneurs audacieux, des ingénieurs brillants et des travailleurs solides. Longtemps, le Nord fut la seule terre d’industrie d’une France qui était alors presque exclusivement un pays de paysans”, a-t-il poursuivi.

Eric Zemmour s’apprête à prendre la parole, ce samedi, lors de son meeting à Lille, où 8000 personnes sont attendues.

Gilbert Collard, deux semaines après avoir quitté le RN et rejoint le camp d’Eric Zemmour, est présent ce samedi à son meeting à Lille.

“Du parasitisme.” Pour Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, Éric Zemmour est “le cheval de Troyes dans le camp des patriotes”.

“Quand on n’a pas assez d’idées dans son programme, on pollue la campagne des autres. C’est probablement le rôle qu’a donné le système à Eric Zemmour, être le cheval de Troyes dans le camp des patriotes pour ruiner la campagne de la seule qui peut gagner face Emmanuel Macron”, a-t-il affirmé.

Pour lui Éric Zemmour et Marine Le Pen “ne jouent pas dans la même cour”.

L’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve a pris samedi la tête du Comité de soutien national à Anne Hidalgo, se disant “fidèle à sa famille politique” et saluant en la candidate PS une personnalité “intraitable sur les questions de République”.

Entourée de plusieurs membres de son comité de soutien, comme le sénateur Patrick Kanner ou la députée Valérie Rabault, Anne Hidalgo a déploré qu’on veuille “délégitimer la famille que nous sommes”.

Interrogée pour savoir si elle craignait que le PS lui demande de se retirer, la candidate à l’Elysée, cantonnée autour de 3% dans les intentions de vote, a rétorqué à la presse: “vous allez vous fatiguer avant moi! Vous me connaissez mal”.

La tension est montée, avec de premiers tirs de gaz lacrymogènes de la police, au départ samedi à Lille d’une manifestation de plusieurs centaines de militants “antifas”, de gauche et étudiants contre la tenue d’un meeting d’Eric Zemmour.

La police a tiré à deux reprises des gaz lacrymogènes en début d’après-midi. Une première fois pour disperser un groupe d’une vingtaine de manifestants tous vêtus de noir tentant d’empêcher l’extraction par des policiers de l’un d’entre eux, et ensuite quand des manifestants ont brandi des fumigènes.

À la deuxième salve, la foule a reflué, avant de se regrouper et se remettre à marcher, plusieurs manifestants renvoyant à coups de pieds les cartouches de gaz vers l’important cordon policier.

Les manifestants venaient de se mettre en route pour leur parcours dans le centre-ville, à l’écart du lieu du meeting de Zemmour, derrière une banderole proclamant “Faire Bloc – Les mettre à genoux” et sous des slogans “Tout le monde déteste Zemmour”.

Martine Aubry a participé ce samedi matin à une manifestation contre le racisme et l’extrême droite à Lille, organisée en réaction à la venue d’Eric Zemmour dans sa ville pour un meeting.

Elle a de nous affirmé qu’il n’était “pas le bienvenu”. Avant de préciser: “Il a le droit, mais il n’est pas le bienvenu. On est une ville multiple. On est ravi de ce vivre-ensemble que nous essayons de cultiver, même s’il y a encore beaucoup de problèmes dans cette région la même manière.”

“Ces supporters vont nous dire cet après-midi: ‘On est chez nous!’ Les Blancs, les mâles blancs hétérosexuels. Et bien nous on leur dit: ‘On est chez nous!’ Tous différents. La France c’est la nôtre, c’est une France de toutes les couleurs. Votre France ce n’est pas la nôtre”, a-t-elle ajouté.

À l’occasion du lancement du comité de soutien national d’Anne Hidalgo, Bernard Cazeneuve exprime ce samedi son soutien à la candidate socialiste.

“Anne Hidalgo dit les choses clairement, et je m’y retrouve”, déclare-t-il.

L’ancien Premier ministre sous François Hollande dénonce une “campagne d’abaissement et de violence” à gauche et fustige la stratégie de certains concurrents de la candidate, qui “vise à créer sur tous les sujets des occasions de confrontation”.

Quelque 300 manifestants se sont rassemblés ce samedi matin en présence de la maire PS, Martine Aubry, pour dire “Non au racisme, non à l’extrême-droite” dans le centre de Lille avant un meeting du candidat à la présidentielle, Eric Zemmour.

Ce rassemblement ouvrait le bal des contestations de la présence du candidat Reconquête!, avant une manifestation “antifa” qui doit démarrer en début d’après-midi à quelque 800 m du Grand Palais accueillant le meeting.

Ce samedi à Reims, où elle réunit ses troupes pour accélérer sa campagne, Marine Le Pen a suggéré à son rival Eric Zemmour, qui fait aussi un meeting à Lille le même jour, de “faire le ménage” dans son mouvement.

“Eric Zemmour devrait faire le ménage dans son mouvement”, a affirmé devant des journalistes la candidate à l’Elysée du Rassemblement national, en citant le mouvement d’ultradroite les Zouaves, accusé d’avoir agressé des militants de SOS Racisme au meeting du polémiste à Villepinte le 5 décembre.

Ce samedi, le rassemblement contre le racisme et l’extrême droite “vise à rappeler que Monsieur Zemmour est un candidat de la haine et donc nous nous rassemblons pour dire non au racisme qu’il porte dans cette campagne”, a expliqué Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

“On peut même dire que c’est son seul sujet, même s’il fait semblant de parler de ruralité, du pouvoir d’achat, à chaque fois on voit bien que le sujet revient sur des catégories de Français ou d’étrangers qu’il faudrait détester”, a-t-il poursuivi.

“On a une extrême-droite qui est entre 30 et 35%. Peut-être qu’il faut juste se réhabituer à être ferme dans la rue, fraternellement, solidairement, à chaque fois que la haine s’exprime pour ne pas laisser ces idées se banaliser”, a-t-il conclu.

Anne Hidalgo, dont la difficile campagne est remise en cause par des cadres du PS, réunit ce samedi, en fin de matinée, un comité de soutien national présidé par l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.

Une deuxième manifestation, en réaction au meeting d’Eric Zemmour à Lille, aura lieu ce samedi après-midi, à 13h30, dans la métropole lilloise à l’initiative d’associations étudiantes et de gauche contre l’extrême droite à Lille.

Une manifestation contre le racisme et l’extrême droite doit débuter à 11h ce samedi à Lille. Initiée par SOS Racisme, elle doit être rejointe par la maire PS de la ville Martine Aubry.

C’est un duel de meetings qui se profile ce samedi à l’extrême droite. Alors que Marine Le Pen accélère sa campagne à Reims en attaquant surtout Emmanuel Macron, Éric Zemmour compte faire à Lille une nouvelle démonstration de force en ciblant davantage la candidate LR Valérie Pécresse.

La convention présidentielle du Rassemblement national débutera à 14 heures 30, avec un discours de Marine Le Pen prévu à 18 heures 15.

Le meeting d’Eric Zemmour commencera, lui, à 15 heures. Le candidat s’exprimera vers 16 heures 15.