Dry January : “Chacun change son rapport à l’alcool en fonction de ce qu’il peut”, rappelle un addictologue – franceinfo

L’objectif ultime de ce défi reste de ne pas boire une goutte d’alcool durant le mois de janvier. Cette initiative doit aussi permettre de s’interroger sur sa consommation d’alcool, quitte à s’autoriser quelques écarts.

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Radio France

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Top départ pour le Dry Januaryou “janvier sobre” en français. Trois associations organisent pour la troisième année consécutive ce défi, qui consiste à ne pas boire une goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier. Même s’il y a toujours une occasion de boire un verre qui se présente, les addictologues sont formels : qu’on le fasse très sérieusement ou à moitié, c’est avant tout un moyen de repenser sa consommation d’alcool. 

Simon a pourtant décidé de ne pas plier à cet exercice. Son mois de janvier, à lui, sera alcoolisé car il “déteste” le Dry January. “C‘est juste le fait de me dire que je suis obligé. De me dire là, ce mois-ci, je ne bois pas”, affirme-t-il. D’autres ont un point de vue différent sur ce défi. Tous mes amis vont avoir comme moi 30 ans. On s’est dit que ce serait bien quand même d’arrêter un peu l’alcool”, expose de son côté, Nicolas, une pinte de bière à la main. Il va adopter une version allégée du défi. “On a des choses de prévues tous les week-ends. On le fait à moitié, on le fait la semaine. Je trouve que ça peut être un bon compromis !”

Et c’est aussi une manière de faire le Dry January, d’après l’un de ses organisateurs. “Si c’est plus facile la semaine, et plus difficile le week-end , ceux qui le font, noteront ‘j’ai fait le défi mais j’avais plus de mal le week-end. Il fallait que je boive. Et l’année prochaine, je ferai une semaine sur deux'”, explique Amine Benyamina, addictologue et président de la fédération française d’addictologie.

“Il n’y a aucune logique méthodologique derrière hormis le fait de changer son rapport à l’alcool pendant un mois.”

Amine Benyamina, président de la fédération d’addictologie

à franceinfo

Plus de 40 000 morts sont causées par la consommation d’alcool chaque année. “Chacun change son rapport à l’alcool en fonction de ce qu’il peut, note Amine Benyamina. Le défi a de plus en plus d’adeptes et concerne même dorénavant les 18-25 ans. 

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