DIRECT. Loi Sécurité globale : 22 interpellations à Paris – Le Parisien

L’essentiel :

Suivez en direct la manifestation pour « les droits sociaux et libertés » à Paris et dans toute la France :

16h40. 22 interpellations à Paris. « Merci aux forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui, parfois face à des individus très violents. 22 interpellations ont déjà eu lieu dans le cadre de la manifestation à Paris », a tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

16h35. A Paris, des voitures incendiées le long du parcours. Plusieurs vitrines, dont celles d’un supermarché, d’une agence immobilière et d’une banque, ont également été endommagées par des casseurs, réunis à l’avant du cortège. Un incendie sur le boulevard Gambetta empêche le reste de la manifestation d’avancer. Les pompiers interviennent pour l’éteindre et permettre au cortège de continuer sa progression.

16h25. « Cortège impressionnant dans les rues de Marseille », indique un journaliste du quotidien la Marseillaise sur Twitter. Les manifestants ont rendu hommage à Zineb Redouane, marquant une pause devant l’immeuble qu’habitait l’octogénaire. Touchée par un tir de grenade lacrymogène en marge d’une manifestation de Gilets jaunes en décembre 2018, elle était décédée 24 heures plus tard.

16h10. A Paris, des barricades incendiées. Le défilé est toujours à l’arrêt.

Paris, le 5 décembre 2020./AFP/Anne-Christine Poujoulat
Paris, le 5 décembre 2020./AFP/Anne-Christine Poujoulat  

16 heures. Les forces de l’ordre ont changé de stratégie. Elles encadrent la manifestation à Paris et la suivent pour pouvoir effectuer des interpellations dès le démarrage de la casse. La semaine passée, elles étaient restées en attente. Les forces de l’ordre avaient recensé environ 400 ultras mélangés à quelque 1500, 2000 manifestants prêts à en découdre en fin de rassemblement.

15h50. Echauffourées signalées avenue Gambetta à Paris. Une vitrine d’une agence immobilière de l’avenue Gambetta (XXe arrondissement) a été cassée et des jets de pétards ont également été constatés le long du cortège. Les manifestants, bloqués derrière les heurts qui se produisent en tête de cortège, ne progressent plus.

15h40. Rassemblements à Lille, Nantes, Rennes… Des manifestations ont également commencé à Nantes, Rennes, ou encore Orléans. A Lille, environ mille personnes se sont rassemblées.

Lille, le 5 décembre 2020./AFP/François Lo Presti
Lille, le 5 décembre 2020./AFP/François Lo Presti  

15h25. Dans la rue pour plusieurs causes. « En deux ans, j’en ai vu des violences, c’est anormal qu’on ne puisse pas filmer », a déclaré Nadine, Gilet jaune de 53 ans. Mais selon elle, « la violence date d’avant les Gilets jaunes, dans les banlieues, les jeunes y ont droit depuis longtemps ». Sous une pancarte demandant le « retrait de la loi Sécurité globale », le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a estimé que les causes convergeaient : « Il n’y a pas d’opposition entre les libertés publiques et individuelles et le fait de se battre contre la précarité et le chômage. » « Mon avenir est en danger », s’est inquiété Maxime, 15 ans, dont deux de Gilet jaune. « Je défile contre la violence policière. »

15h15. Plusieurs milliers de manifestants à Paris. Derrière une banderole proclamant « Liberté, Égalité, Fraternité, pour qui ! », les manifestants se sont ébranlés vers 14h15 de la Porte des Lilas en direction de République. Au milieu de ballons syndicaux, le défilé se déroule au milieu des fumigènes et du bruit des pétards, au son notamment de « Tout le monde déteste la police ». Initialement prévue comme un rassemblement syndical contre la précarité, la journée voit s’agréger la contestation contre les violences policières et la loi Sécurité globale, emmenée par la « coordination #StopLoiSécuritéGlobale », collectif de syndicats et d’associations, dont plusieurs organisations de journalistes.

14h50. Cortège ralenti et quelques tensions. D’après la préfecture de police, des manifestants en tête de cortège ralentissent l’avancée du cortège parisien. Plusieurs journalistes font aussi état de jets de projectiles sur des forces de l’ordre.

14h45. Des gilets jaunes dans le cortège. A Paris mais aussi dans plusieurs villes de province, plusieurs manifestants ont enfilé un gilet jaune, symbole de la contestation sociale née il y a deux ans.

14h25. C’est parti à Paris. Le cortège vient de s’élancer, peu avant 14h30. Quelques tensions apparaissent avec les forces de l’ordre.

14h15. Mélenchon sonne la charge. « Il faut jeter tout ça à la poubelle », lance le leader de la France Insoumise à propos de la proposition de loi sécurité globale contre laquelle il doit manifester dans l’après-midi à Marseille, dénonçant aussi des syndicats de police « factieux ».

13h55. Les propos de Macron font réagir. Vendredi, le chef de l’Etat a notamment annoncé la mise d’une plateforme contre les discriminations et évoqué les violences commises par des policiers. « Il faut passer aux actes, sur la formation des policiers et avec le retrait de la loi Sécurité globale », se réjouit l’avocat Arié Alimi dans le cortège.

13h30. Le parcours de la manifestation parisienne. Plus de 6000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour sécuriser le parcours qui devrait partir porte des Lilas à 14 heures en direction de la place de la Nation. Le préfet de police de Paris a demandé à tous les commerçants de fermer les magasins sur ce parcours.

13h25. Trois proches de l’ultra-droite arrêtées à Strasbourg. Ils ont été arrêtés vendredi 4 décembre et placés en garde à vue pour des heurts lors de la manifestation contre la proposition de loi Sécurité globale de samedi dernier qu’ils avaient infiltrée, indique aujourd’hui la direction départementale de la sécurité publique du Bas-Rhin.

13h20. La manifestation à Nantes partira du centre-ville. Malgré l’inquiétude exprimée par les commerçants, la manifestation contre la loi « sécurité globale » s’élancera bien du centre-ville de Nantes. Le rendez-vous est donné à 15 heures devant la préfecture par les organisateurs (intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires avec la LDH). Le cortège doit ensuite emprunter le cours des 50-Otages, la place de la Petite-Hollande, le quai de la Fosse, puis s’arrêter devant les Machines de l’île.

13h15. Un rassemblement devant la maison de la radio. Des appels relayés sur les réseaux sociaux appellent à un rassemblement à 13h30 devant la Maison de la radio à Paris.

13 heures. L’appel des syndicats à manifester. Les syndicats demandent le retrait de la loi sur la Sécurité globale et appellent à la mobilisation contre les plans sociaux.

12h50. Emmanuel Macron a voulu déminer les sujets qui fâchent. Pendant deux heures, le président de la République a répondu à Brut sur les violences policières, contrôles au faciès, laïcité, place de l’islam… Lire notre article ici.

12h45. Une manifestation marquée par des heurts la semaine dernière. Dans toute la France, entre 133 000 selon le ministère de l’Intérieur et 550 000 d’après la coordination StopLoiSécuritéGlobale ont manifesté contre la loi de sécurité globale à samedi. À Paris, la manifestation avait été ternie par des heurts. Lire notre article ici .

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