DIRECT. Législatives 2022 : un résultat “bidouillé” selon la… – Linternaute.com

DIRECT. Législatives 2022 : un résultat "bidouillé" selon la Nupes et le RN 1er parti de France selon Le Pen LÉGISLATIVES 2022. La campagne d’entre-deux-tours des législatives a commencé et toutes les forces politiques tirent la couverture à elles. La Nupes dénonce un résultat “bidouillé” par l’exécutif pour donner artificiellement l’avantage à la majorité et Marine Le Pen, en retrait, présente le RN comme le “1er parti de France”.

12:00 – Zemmour fait confiance à ses électeurs “pour ne voter ni Macron, ni Mélenchon’

Le parti Reconquête! défait au premier tour des législatives a fini par donner des consignes de vote en filigrane. Les proches d’Eric Zemmour ont assuré auprès de nos confrères de BFMTV qu’ils faisaient confiance à leurs électeurs “pour ne voter ni Macron, ni Mélenchon” au second tour. Une ligne de conduite qui sans l’exprimer explicitement donne l’avantage pour le RN, à même de récupérer une part des suffrages accordés aux candidats de Reconquête.

11:44 – Un unique débat entre Ensemble!, la Nupes et le RN

La campagne d’entre-deux-tours est courte, les candidats qualifiés ne disposent que de cinq jours pour convaincre. Les confrontations directes seront donc rares cette semaines mais BFMTV a annoncé la tenue d’un débat sur sa chaîne jeudi soir entre Gabriel Attal, représentant de la majorité présidentielle, Clémentine Autain pour porter la voix de la Nupes et Jordan Bardella pour parler au nom du Rassemblement national. 

11:28 – Le dépôt de candidatures aux 2nd tour des législatives presse

S’ils se sont qualifiés pour le second tour des élections législatives, les candidats doivent tout de même officialiser leur participation au scrutin de dimanche en déposant une nouvelle fois leur candidature en préfecture. Ils ont jusqu’à aujourd’hui 18 heures pour le faire. Si la procédure peut être étonnante, ce dépôt de candidature permet aux partis d’officialiser les alliances d’entre-deux-tours et d’afficher les partis unis derrière un candidat au second scrutin en malgré les oppositions du premier tour.

11:14 – La Nupes, Ensemble! et le RN s’affrontent dans cinq triangulaires

Dans les huit triangulaires prévues pour le second tour des législatives, les coalitions de la Nupes et d’Ensemble! sont systématiquement présentes. La Nupes arrivent d’ailleurs en tête dans quatre circonscriptions concernées par une triangulaire. Dans cinq territoires elle sont rejointes par les candidats du Rassemblement national qui arrivent en tête ou avec un peu de retard sur le premier du classement selon les territoires. Les Républicains s’imposent dans deux circonscriptions quand la huitième triangulaire oppose Ensemble! et la Nupes à un dissident socialiste.

10:59 – Pourquoi les triangulaires deviennent rares aux législatives ?

Le scénario d’une triangulaire au second tour des législatives n’est possible que si trois candidats obtiennent 12,5% des voix des électeurs inscrits. Avec une abstention à plus de 50%, le ticket pour le second tour passe à 25% des voix des inscrits, un score mathématiquement impossible à atteindre pour trois candidats. Du fait la part importante et grandissante de l’abstention est en partie responsable de la rareté des triangulaires au second tour des législatives. Cette année seulement huit triangulaires ont lieu, contre une en 2017.

10:44 – La Nupes a-t-elle fait mieux que les partis de gauche aux dernières législatives ?

La Nupes enregistre 25;66% des voix au premier tour des législatives dans les résultats officiels reconnus par le ministère de l’Intérieur, des résultats que la gauche conteste. La coalition s’est vantée de ce score sans précédent mais peut-on parler de progression des forces de gauche entre le scrutin de dimanche et le premier tour des législatives de 2017 ? En reprenant les résultats obtenus par le PCF, LFI, le PS et EELV, il y a cinq ans, force est de constater qu’à l’époque la gauche totalisait déjà 25,49% des suffrages. Avec une abstention également équivalente (51,30% en 2017 contre 52,49% en 2022) il semble plus adapté de parler d’effet de groupe bénéfique à la gauche plutôt que de percée.

10:30 – Renaud Muselier appelle à voter pour la gauche sauf pour les candidats LFI aux législatives

Sur Twitter, le président de la région Paca Renaud Muselier a fait savoir qu’au deuxième tour des législatives il soutient les candidats de la gauche dans les duels entre la Nupes et le RN. “J’ai de la mémoire”, a-t-il déclaré faisant référence aux élections régionales lorsque la gauche avait retiré son candidat pour le soutenir face au RN. S’il supporte les candidats PS, EELV et PCF, il refuse de soutenir les candidats de LFI, justifiant : “LFI n’a jamais fait de front républicain, il n’y a donc aucune raison de le faire pour eux”.

10:02 – Les électeurs ont encore des “craintes à l’égard du RN” reconnait Jordan Bardella

Le résultat du Rassemblement national traduit en partie, selon Jordan Bardella, le sentiment de craintes que certains électeurs partagent à l’égard de l’extrême droite. Le président du parti insinue sur BFMTV qu’avoir un groupe parlementaire et pouvoir peser dans la politique nationale serait un bon moyen de gommer peu à peu ce ressenti car l’objectif de la famille politique “est de faire que dans cinq ans, il n’y ait plus un seul français qui [la] perçoive au travers de la caricature qu’on a trop longtemps fait d'[elle]”.

09:54 – La Nupes “a vocation à être durable” assure Manuel Bompard

Manuel Bompard estime que la Nupes est une coalition avec laquelle il faudra composer pour le quinquennat à venir et peut-être plus longtemps encore sur RFI. “La Nupes n’est pas un nouveau parti mais c’est une alliance qui a vocation à être durable”, a assuré l’insoumis précisant que quel que soit le résultat des législatifs dimanche 19 juin “il y aura un intergroupe qui permettra aux différents groupes de travailler ensemble à l’Assemblée nationale”.

09:45 – Marine Le Pen en campagne dans l’Yonne

La Rassemblement national ne veut surement pas réitérer les erreurs qui ont précédé le premier tour des législatives et Marine Le Pen a déjà repris le chemin de la campagne des législatives en vue du scrutin de dimanche. Ce mardi 14 juin, elle se rend dans l’Yonne pour soutenir les trois candidats du RN qui se sont qualifiés au second tour. Deux d’entre eux sont arrivés en tête dans leur circonscription. La députée du Pas-de-Calais est précisément attendue à Pont-sur-Yonne ce matin.

09:28 – La Nupes courtisent les électeurs de l’extrême droite

Hier soir sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a sollicité le vote des électeurs de l’extrême droite pour le second tour des législatives en reprenant sa formule sur les “fachés pas facho” transformées maladroitement en “fachos pas fâchés”. Une position que défend Adrien Quatennens ce matin sur Franceinfo en invitant les “les électeurs de Marine Le Pen qui ne sont pas en accord avec les thèses ethnicistes ou identitaires de l’extrême droite mais qui pensent que cela répondra à leur colère sur le social” a se tourner vers la gauche, assurant que sans ces tentatives pour convaincre, il n’y a plus de politique “les électeurs n’appartiennent pas aux partis politiques 

09:08 – Clément Beaune attend un appel clair de la Nupes pour faire barrage au RN

Sur France Inter, Clément Beaune a reprécisé les consignes de vote de la majorité présidentielle : un barrage ferme contre le Rassemblement national et une appréciation au cas par cas pour les candidats de la Nupes. En revanche, à la différence d’Elisabeth Borne qui renvoyait la coalition de gauche dos à dos avec l’extrême droite, le ministre des affaires européennes ne pense pas que “Jean-Luc Mélenchon est en dehors des valeurs de la République (…) mais il y a des cas [de la Nupes] qui posent problème et qui ne sont pas anecdotiques”. Un pas fait vers l’insoumis avant d’indiquer que pour les duels entre la majorité présidentielle et le RN, il “aimerai[t] entendre la même clarté [dans l’appel au barrage contre l’extrême droite de la part de la gauche]”.

09:00 – Pour Jordan Bardella, “Mélenchon et Macron c’est le même combat”

Jordan Bardella reprend le discours de Marine Le Pen lorsqu’il présente sur BFMTV le RN comme le premier parti de France et lorsqu’il assure que c’est la “fin de la fable pour Monsieur Mélenchon qui ne peut pas être Premier ministre”. Mais concernant la Nupes, le président par intérim du RN ne s’arrête pas et s’attaque au programme en le jugeant “dangereux” et en estimant que “Mélenchon et Macron c’est le même combat”. Ici, il fait référence aux consigne de vote données de part et d’autre qui sont claires et exclues de voter pour le RN : “Ils appellent à voter pour des gens ave qui ils sont d’accord (…) ils sont copains”.

08:53 – “Jean-Luc Mélenchon n’accepte pas d’être battu”, tance Agnès Pannier-Runacher

Les insoumis répètent leurs accusations mais en face la majorité présidentielle martèle sa défense également. Sur les ondes d’Europe 1, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher estime que les accusations ne sont qu’une stratégie de la Nupes et une habitude pour Jean-Luc Mélenchon : “[Il] n’accepte pas d’être battu et quand la réalité ne lui plaît pas, il la conteste”.

08:47 – Macron “est battu en nombre de voix” insiste l’insoumis Adrien Quatennens

“Il est battu en nombre de voix et nous sommes en tête”. Tel est le constat du député insoumis du Nord, Adrien Quatennens ce matin au micro de France Info au sujet d’Emmanuel Macron. Comme Jean-Luc Mélenchon, l’élu pointe du doigt un “tripatouillage” de la part de Gérald Darmanin. Et d’ajouter : “Ces élections législatives sont un camouflet, une sévère défaite pour Emmanuel Macron”.

08:40 – Entre la Nupes et Ensemble, Marine Le Pen n’en choisit aucun

En cas de duel Nupes – Ensemble!, Marine Le Pen ne prend position pour aucune force politique. “Je dis [aux électeurs] Emmanuel Macron c’est le déconstructeur d’en haut et Jean-Luc Mélenchon c’est le déconstructeur d’en bas. Je ne veux pas que la France soit déconstruite. […] donc je ne vais pas appeler à voter pour les uns où pour les autres. Maintenant les électeurs sont libres et ils font évidemment comme ils le souhaitent”, a-t-elle indiqué sur RTL. La députée d’extrême droite ajoute que sa position est “la plus normale, la plus correcte” face aux autres forces qui donne des consignes de vote précises et souvent en défaveur du RN.

08:31 – “Je n’aime pas les extrémistes”, assure Edouard Philippe pour sa consigne de vote

La majorité présidentielle s’est un peu cherchée lorsqu’il a fallu donner une consigne de vote claire pour le second tour notamment dans les circonscriptions qui se préparent à vivre un duel Nupes – RN. Dans le Figaro, Edouard Philippe explique ne pas pouvoir voter à l’extrême droite et défend le front républicain mais il ajoute : “Je ne peux appeler à voter pour un candidat Insoumis qui s’inscrirait en dehors de l’idéal républicain tel que je le porte. Où se trouve la République quand on casse du flic, qu’on veut abattre nos institutions et qu’on s’entoure de leaders étrangers notoirement antisémites? J’ai du mal à la trouver”. Une consigne de vote qui semble devoir être appréciée au cas par cas donc.

08:23 – Tripatouillage sur les résultats : un débat “infantile” selon Le Maie

Bruno Le Maire en campagne pour la majorité présidentielle était l’invité de France 2 ce matin et le ministre a rapidement évacué le débat qui secoue la campagne après le premier tour : les accusations de manipulation des résultats. Le locataire de Bercy renvoie ces discussions à un débat “un peu infantile”. 

08:16 – La ministre Amélie de Montchalin en danger, LREM sort l’artillerie

La ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin fait partie des membre du gouvernement en sursis aux élections législatives avec sept points de retard sur son adversaire de la Nupes, Jérôme Guedj, dans la 6ème circonscription de l’Essonne. Ce mardi 14 juin pour relancer la campagne de la majorité présidentielle dans le territoire la ministre donne un meeting à 19 heures et elle pourra compter sur la présent de Bruno Le Maire, poids lourd de LREM déployé par la Macronie comme en dernier recours.

08:08 – Jean-Luc Mélenchon en meeting à Toulouse ce soir

Il n’est pas candidat aux élections législatives mais son visage est omniprésent dans la campagne, Jean-Luc Mélenchon sera même en meeting à Toulouse ce soir à 19 heures. Le chef de file des insoumis et de la Nupes repart en campagne pour l’entre-deux-tours pour soutenir les candidats qualifiés de la Nupes et se rapprocher de son objectif : s’installer à Matignon à l’issue du scrutin.

LIRE PLUS

La carte des résultats des législatives ci-dessous est colorée selon le candidat arrivé en tête au premier tour. Au survol s’affiche la liste des candidats qualifiés pour le second tour dimanche prochain. Il est possible de zoomer pour découvrir les résultats de sa circonscription.

Voici un aperçu des équilibres nationaux issus du résultat du premier tour des élections législatives 2022, selon les chiffres définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur :

Les premiers sondages sur le 2e tour des élections législatives 2022 vont venir suivre de très près le résultat du premier tour. Les sondeurs vont pouvoir élaborer des estimations grâce aux grands équilibres de ce premier round et des candidats qualifiés dans chaque circonscription. Les enquêtes d’intentions de vote donneront un aperçu plus précis du nombre de sièges que chaque formation politique pourra obtenir à l’Assemblée nationale le 19 juin prochain. Pendant toute la campagne, Linternaute.com à regroupé les mesures des intentions de vote dans son compilateur de sondages. Découvrez les premières enquêtes sur le 2e tour. 

Contrairement à l’élection présidentielle qui bénéficiait d’une campagne d’entre-deux-tours de deux semaines, les candidats aux législatives qualifiés pour le second tour ont une petite semaine pour faire campagne avant le deuxième round, programmé le 19 juin soir dimanche prochain. La date limite de dépôt des candidatures pour le second tour est fixée au 14 juin à 18h. La campagne officielle s’achèvera le vendredi 17 juin à minuit. A l’étranger et en Polynésie française, le deuxième tour des législatives se tiendra une journée plus tôt qu’en métropole. Dans certains départements et collectivités d’outre-mer, les électeurs votent aussi aux législatives le samedi précédant.

L’élection législative s’effectue au suffrage universel direct, par un scrutin dit “majoritaire uninominal à deux tours”, dans chaque circonscription. Le candidat ou la candidate élu(e) à l’issue de cette législative et qui héritera d’un des 577 sièges de député sera celui ou celle qui a obtenu la majorité des suffrages exprimés au second tour (et non plus la majorité absolue comme au premier tour). En cas d’égalité parfaite de suffrages,  c’est le candidat le plus âgé qui est élu.

Pour rappel, pour se qualifier pour le deuxième tour, un candidat doit avoir recueilli au premier un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre des électeurs inscrits dans la circonscription. Si un seul ou aucun candidat n’a obtenu les 12,5% de voix d’inscrits, les deux candidats arrivés en tête sont qualifiés pour le second tour.

Leave a Reply

Discover more from Ultimatepocket

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading