DIRECT. Guerre en Ukraine : Kiev se défend, les Russes repoussés à Kharkiv – Linternaute.com

DIRECT. Guerre en Ukraine : Kiev se défend, les Russes repoussés à Kharkiv GUERRE UKRAINE. L’Ukraine assure que la situation “est sous contrôle” à Kiev malgré les assauts terrestres et aériens des forces russes. Kharkiv, deuxième ville du pays, résiste aussi aux offensives. Des pourparlers doivent avoir lieu entre l’Ukraine et la Russie à la rivière Pripyat.

L’essentiel

  • Ce lundi 28 février, Kiev est toujours sous contrôle ukrainien mais les assauts font rage. Trois tirs de missiles ont visé la capitale dans la nuit de dimanche à lundi et des troupes biélorusses marcheraient vers Kiev pour venir en renfort à l’armée russe selon Oleksiï Arestovitch, conseiller du président ukrainien.
  • La tension monte à Kharkiv, les russes sont aux portes de la ville du nord-est de l’Ukraine. Le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, indique que les forces ukrainiennes repoussent les offensives russes et conservent le contrôle de la ville. Dans le reste du pays, les bombardements et combats se poursuivent également, au sud, où l’armée russe a affirmé dimanche avoir encerclé deux grandes villes, Kherson et Berdiansk.
  • Des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie doivent se tenir ce lundi 28 février à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie sur le fleuve Pripyat. Volodymyr Zelenksy dit ne pas attendre d’accord à l’issue des échanges diplomatiques. La veille, Vladimir Poutine a ordonné la mise en alerte de la “force de dissuasion” russe qui comprend une menace nucléaire.
  • L’Europe a décidé de soutenir l’Ukraine en finançant l’achat et l’envoi d’artilleries militaires dont des armes létales à l’Ukraine.
  • Suivez l’évolution de la situation en direct.

En direct

08:40 – 400 000 Ukrainiens ont quitté le pays

En trois jours près de 400 000 Ukrainiens ont quitté le pays. Nombreux sont ceux qui se sont réfugiés dans les pays voisins comme la Pologne, la Slovaquie ou la Hongrie. Les pays européens ont mis en place une procédure simplifiée pour accorder le statut de réfugié aux Ukrainiens.

08:33 – Les Russes contrôlent une centrale nucléaire à Zaporizhiya

Après Tchernobyl, le ministère russe de la Défense affirme avoir pris le contrôle du “territoire autour” d’une centrale nucléaire à Zaporizhiya, au sud du pays sur le fleuve Dniepr . “Le personnel de la centrale continue de desservir le site et de contrôler la situation radioactive comme d’habitude. Les niveaux de rayonnement de fond sont normaux”, précise le ministère.

08:28 – L’armée encourage les résistants Ukrainiens à agir

Les citoyens ukrainiens sont nombreux à prendre les armes face à l’occupant russe. Au nord du pays, à Teroboron, les forces de défense antiterroristes ont donné aux résistants des indications pour organiser les troupes. Les Ukrainiens sont invités à mettre en place des patrouilles et à bloquer les routes et les avancés de l’armée russe “de quelques manières que ce soit”. Une fois les troupes russes arrêtées, la défense ukrainienne les incitent à “lancer des cocktails Molotov et tirer avec des armes légères”, à capturer les prisonniers pour démoraliser les troupes ennemis et encourager les forces ukrainiennes. “N’ayez pas peur, ils ont plus peur de vous. Nous gagnerons”, ajoute les militaires.

08:18 – De nombreuses équipes de sabotage à Odessa

A Odessa au sud-ouest du pays, du nombreuses troupes de sabotage renseignent l’armée russe et lui permettent d’adapter ses offensives pour gagner du terrain. L’armée ukrainienne rapporte au sujet des saboteurs : “Ils transmettent des données sur le mouvement et le déploiement des troupes, appliquent des étiquettes, donnent des signaux lumineux, lancent des drones dans des endroits non autorisés et prennent des photos de la zone, transmettant toutes les informations à l’ennemi. Avec les militaires, les gardes-frontières et la Garde nationale, nous détectons et détenons chaque jour les saboteurs ennemis”

08:12 – Des troupes biélorusses arrivent en renfort de l’armée russe

Plusieurs médias ukrainiens rapportent que des troupes de soldats biélorusses sont prêtes à entrer en Ukraine notamment en direction de Kiev pour venir en renfort des militaires russes. Selon le Kyiv Idependant, un avion de transport biélorusse de type Ilyushin Il-76, avec des parachutistes à son bord, pourrait décoller ce lundi 28 février. Les services de renseignements estiment aussi qu’un déploiement biélorusse est imminent. Leurs informations suggèrent que la Biélorussie est prête à laisser la Russie utiliser son territoire comme base arrière.

08:05 – “Les occupants russes ont ralenti le rythme de l’offensive”

L’état-major ukrainien indique ce lundi 28 février dans un communiqué que “les occupants russes ont ralenti le rythme de l’offensive, mais tentent toujours d’engranger des succès dans certaines zones”. Cette baisse de régime intervient alors que les pourparlers doivent débuter d’une minute à l’autre.

08:01 – Berdiansk pris par les Russes

Les Russes réussissent à s’imposer dans certaines villes ukrainiennes comme à Berdiansk sur le littoral sud de l’Ukraine où les soldats ukrainiens n’ont pas su faire face aux assauts. Après cette victoire, les troupes du Kremlin se dirigent vers Marioupol. 

07:57 – Des pourparlers se préparent à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie

Au cinquième jour de l’invasion russe en Ukraine, Moscou et Kiev ont accepté de négocier. Des pourparlers doivent se tenir ce matin entre des délégations des ministères des Affaires étrangères ukrainien et russe à la frontière ukraino-biélorusse, le long de la rivière Pripyat et à proximité de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Volodymyr Zelensky a peu d’espoir que ces négociations aboutissent à la fin de l’invasion de l’Ukraine.

07:52 –

Kiev et Kharviv, cibles principales des assauts russes sont toujours sous contrôle ukrainien selon le gouvernement. Les villes ont été visées par des tirs de missiles dans la nuit, trois bombardements sont survenus dans la capitale mais les forces militaires terrestres parviennent à repousser les troupes russes. 

27/02/22 – 18:26 – Des missiles biélorusses lancés vers l’Ukraine

[Fin du direct] Selon un conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, des missiles ont été lancés de Biélorussie vers l’Ukraine en fin d’après-midi. Cette annonce intervient après que le bureau du président Zelensky a annoncé aujourd’hui que des responsables ukrainiens et russes devaient se rencontrer pour des discussions sur la frontière biélorusse avec l’Ukraine Un communiqué ukrainien avait auparavant déclaré que le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko avait “pris la responsabilité de veiller à ce que tous les avions, hélicoptères et missiles stationnés sur le territoire biélorusse restent au sol pendant le voyage, les pourparlers et le retour de la délégation ukrainienne”.

27/02/22 – 18:23 – L’armée russe reconnaît pour la première fois des “morts et des blessés” en Ukraine

Pour la première fois, le ministère russe de la Défense a reconnu des pertes en Ukraine, sans toutefois donner de chiffres. “Il y a eu des tués et des blessés parmi les militaires russes au cours de l’opération militaire spéciale”, a déclaré le ministère de la Défense à Moscou dans un communiqué cité par l’agence de presse TASS.

27/02/22 – 18:11 – La délégation ukrainienne est arrivée au point de rendez-vous avec les Russes

Les délégations russes et ukrainiennes sont arrivées à leur point de rencontre, à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, selon Reuters. Plus tôt, la présidence de l’Ukraine avait fait savoir qu’elle avait accepté de participer à des pourparlers avec la Russie.

27/02/22 – 17:53 – La situation dans une ville de la région de Donetsk se détériore

La ville de Volnovakha dans la région de Donetsk, au sud-est de Kiev, est sous le contrôle des autorités ukrainiennes. La situation dans la ville, proche de la frontière russe, est extrêmement difficile, les bombardements russes ne se sont pas arrêtés depuis le deuxième jour de l’attaque des forces russes, selon une employée de l’administration régionale de Donetsk. “Il n’y a pas d’eau depuis plusieurs jours. Il n’y a pas d’électricité, car les stations sont en panne. Il n’y a pas de gaz. Il n’y a pas de possibilité d’apporter du pain ou de la nourriture… Les gens ont des téléphones, mais la communication est mauvaise”, a-t-elle déclaré. Selon elle, l’hôpital du district central fonctionne avec des groupes électrogènes, mais les ambulances ne partent pas par crainte d’être prises pour cible.

27/02/22 – 17:35 – 31 personnes sont décédées à Kiev depuis le début de l’attaque russe

Les forces ukrainiennes ont revendiqué la destruction d’une colonne de véhicules blindés de transport de troupes russes et d’autres véhicules à la périphérie de la capitale, Kiev. Depuis le début de l’offensive militaire russe, jeudi 24 février, 31 personnes, dont neuf civils, ont été tuées, a indiqué le maire de la capitale ukrainienne. 106 autres ont été blessées, dont 47 civils.

27/02/22 – 17:17 – Au moins six Ukrainiens tués lors d’une attaque dans le nord-est du pays

Le gouverneur de Sumy, Dmitry Zhivitsky, déclare qu’au moins six Ukrainiens – dont une fillette de sept ans – sont morts à la suite d’une attaque russe vendredi 25 février contre la ville d’Okhtyrka, dans le nord-est du pays. Un jardin d’enfants et un orphelinat figuraient parmi les cibles déclarées, ce que la Russie a démenti. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que des “crimes de guerre” avaient été commis et a demandé à la Cour pénale internationale d’ouvrir une enquête sur cet incident.

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Après des semaines de poker menteur et une escalade non déclarée officiellement ces derniers jours, la Russie a donc annoncé entrer en guerre avec l’Ukraine, jeudi 24 février 2022. Dans un discours télévisé publié tôt dans la journée de jeudi, Vladimir Poutine a annoncé une “opération militaire spéciale” pour “protéger les personnes qui ont été victimes d’intimidation pendant huit ans par le régime de Kiev. Et à cette fin, nous nous efforcerons de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine”. La décision du président russe intervient après la reconnaissance par ce dernier de l’indépendance des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, territoires établis en Ukraine dirigés par des séparatistes pro-russes depuis 2014. Des “traités d’amitié et d’entraide” avaient été signés le 22 février entre la Russie et ces territoires, ouvrant la voie à une intervention militaire de la Russie, sur laquelle s’est donc engagé Vladimir Poutine.

Si depuis plusieurs années, les tensions sont vives dans l’est de l’Ukraine, là où le conflit s’est envenimé les jours précédant l’invasion russe du 24 février, la guerre a été déclarée dans tout le pays. En effet, bien que la Russie ne soit frontalière qu’à l’est de l’Ukraine, ce sont toutes les principales villes du pays, partout sur le territoire, qui sont sous les bombardements. A commencer par la capitale Kiev, et ses alentours, assaillis par les forces russes. Pourtant située à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière russe, la première ville du pays n’est qu’à 150km, par la route, de la Biélorussie, un pays ami de la Russie par lequel les forces de Vladimir Poutine ont pénétré en Ukraine. Encore plus à l’ouest, près de la Pologne, Lutsk, Lviv ou encore Ivano-Frankivsk sont ciblés. Le sud de l’Ukraine est également le terrain de combats, sur les bords de la mer Noire, notamment du côté d’Odessa, près de la Moldavie et de la Transnistrie, territoire pro-russe autoproclamé, Mykolaiv et Marioupol. Dans l’est du pays, Dnipro est ciblé, mais aussi Kharkiv, en plus de Donetsk et Lougansk, qui concentrent les tensions depuis huit ans et le début de la guerre au Donbass.

Les Russes ont pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl dès le jeudi 24 février au soir. Une prise symbolique, mais pas que. Bien connu depuis l’accident nucléaire qui l’a touché en 1986, le site a vu les forces armées russes et ukrainiennes s’affronter, avant qu’un conseiller de la présidence, Mikhaïlo Podoliak, ne prenne la parole dans l’après-midi : “Après des combats acharnés, nous avons perdu le contrôle du site de Tchernobyl.” Poursuivant, le conseiller s’est montré particulièrement inquiet : “Il est impossible de dire si la centrale est en sécurité”, expliquant que l’état des installations de la centrale mais aussi celui de la chape étanche isolant le réacteur accidenté et le dépôt pour le combustible nucléaire « est inconnu ». En ce sens, l’agence internationale de l’énergie a exprimé, dans un communiqué, son inquiétude et a appelé “à un maximum de retenue pour éviter toute action qui mettrait les sites nucléaires du pays en danger”. En outre, Mikhaïlo Podoliak estime que c’est certainement l’une “des menaces les plus graves pour l’Europe”. En effet, le conseiller ukrainien craint que les Russes utilise le site nucléaire de Tchernobyl à des fins provocatrices.

Vendredi 25 février, les autorités ukrainiennes ont fait part de leur inquiétude. Des données de radiation préoccupantes auraient été relevées par le système automatisé de contrôle de la centrale de Tchernobyl. Ainsi, le Parlement ukrainien a fait état d’une hausse des “rayons gamma” sur le site, sans pour autant préciser le niveau. Des informations réfutées par la Russie : “Un accord a été trouvé avec un bataillon de la force de sécurité de l’énergie atomique d’Ukraine en vue d’une sécurisation en commun des blocs énergétiques et du sarcophage”, explique Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

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