Covid-19 en France : l’Académie nationale de médecine recommande d’éviter de parler et téléphoner dans les transports en commun – Le Monde

Renforcement de la campagne de vaccination, test négatif demandé aux frontières : le gouvernement prend de nouvelles mesures pour éviter une nouvelle vague épidémique de Covid-19, rendue plus dangereuse par ses variants, mais il n’exclut plus de décréter un troisième confinement.

La France a enregistré 649 morts supplémentaires et plus de 23 000 nouvelles contaminations en vingt-quatre heures, selon les chiffres diffusés vendredi 22 janvier par les autorités sanitaires, alors que 25 908 malades au total demeurent hospitalisés. Parallèlement, on estime à 963 139 le nombre de personnes ayant reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 en France, selon les chiffres des autorités sanitaires – soit près de 140 000 de plus que jeudi.

Face à la menace que représente la diffusion de variants plus contagieux dans la
population, l’Académie nationale de médecine a publié plusieurs recommandations.

  • Eviter de parler et téléphoner dans les transports en commun

L’Académie nationale de médecine (ANM) recommande, en plus du port du masque obligatoire, « d’éviter de parler et de téléphoner dans les transports en commun », lorsque la distanciation physique ne peut être respectée.

L’ANM rappelle également, dans un communiqué publié vendredi, que le masque doit être porté en permanence dans l’espace public, même quand la distanciation physique devient supérieure à 1 mètre ; qu’il doit couvrir la bouche et le nez et doit être changé au bout de quatre heures ou lorsqu’il devient humide ; et que l’état des masques en tissu doit être contrôlé après chaque lavage avec détergent, toute trace de détérioration devant entraîner leur élimination.

Par ailleurs, « l’efficacité des masques “grand public” n’a jamais été prise en défaut dès lors qu’ils sont correctement portés », rappelle l’ANM, qui ajoute que l’étude épidémiologique ComCor montre que l’essentiel des contaminations a lieu dans des circonstances qui permettent de retirer le masque.

Lire aussi : La fréquentation des restaurants et les repas en général augmentent le risque de contamination, selon une étude de l’Institut Pasteur
  • Un cluster à l’hôpital de Saint-Pierre-et-Miquelon

L’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui n’avait enregistré que 16 cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie, fait face depuis ce vendredi à plusieurs contaminations, qui restreignent l’activité de son unique hôpital et ont contraint le lycée d’Etat à fermer certaines classes. Quatre cas positifs de Covid-19 ont été identifiés par l’administration territoriale de santé, a annoncé la préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon. Les deux premiers concernent deux médecins en mission depuis une semaine au centre hospitalier François-Dunan de Saint-Pierre. Un autre praticien de l’hôpital ainsi que son fils lycéen ont été contaminés.

C’est la première fois que l’archipel enregistre des cas endogènes issus d’une transmission non familiale. Les deux médecins spécialistes et l’urgentiste ayant été au contact de patients dans les jours précédant leur test, les autorités sanitaires ont déjà repéré « au moins 65 cas contacts » à l’hôpital, et au lycée que fréquente le quatrième cas identifié. Par sécurité, les autorités ont recommandé l’annulation de toutes les rencontres sportives et culturelles jusqu’à nouvel ordre et invité les 6 000 habitants à limiter leurs interactions sociales et respecter scrupuleusement les gestes barrières. Les bars et restaurants peuvent « pour l’instant » poursuivre leurs activités, dans ce territoire où les restrictions ont été levées depuis la fin du premier confinement.

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Le Monde avec AFP

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