Coronavirus : 39 personnes contaminées en France, que sait-on des 21 nouveaux cas ? – LCI








Coronavirus : 39 personnes contaminées en France, que sait-on des 21 nouveaux cas ? | LCI

































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Coronavirus : l’épidémie meurtrière qui inquiète la planète

POINT D’ÉTAPE – Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé jeudi soir une hausse du nombre de personnes contaminées au Covid-19, avec 38 cas confirmés au total. Auquel s’est ajouté un nouveau cas, à Nice. Depuis le début de l’épidémie, la France a enregistré 2 décès et 12 guérisons, et 25 personnes ont été hospitalisées.

Vingt nouveaux cas en l’espace de 24 heures, et encore un autre signalé dans la matinée, vendredi 28 février, à Nice. Le nombre de personnes infectées par le nouveau coronavirus en France a connu une “augmentation sensible”, selon les mots du ministre de la Santé, Olivier Véran, dans la soirée du 27 février. Passant de 18 cas à 39 cas confirmés en France.

La France compte donc actuellement douze patients guéris, vingt-quatre hospitalisés et deux décès. Plusieurs investigations sont néanmoins “toujours en cours” auprès des personnes ayant été en contact de ces nouvelles infections et sont “susceptibles de faire évoluer ce bilan” dans les prochaines heures, a ajouté le ministre au cours du point presse quotidien.

Dans le cadre de la stratégie nationale avancée par le ministère qui “consiste à freiner, ralentir, retarder, limiter la diffusion du virus en France”, les enquêteurs cherchent également à identifier des chaînes de transmission du virus pour chacun des nouveaux cas. Heureusement pour l’instant, “très peu restent sans explication”, a assuré Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.

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Douze nouveaux cas réunis dans l’Oise

Dans cet objectif de suivi, les enquêteurs ont déjà identifié “un regroupement de douze cas positifs au coronavirus dans l’Oise qui serait lié par une chaîne de contamination”, a déclaré Olivier Véran ce soir. Ces douze nouveaux cas sont des contacts professionnels ou familiaux d’un des deux malades déjà déclarés dans l’Oise en début de semaine : l’enseignant français décédé à Paris mercredi, ou le militaire hospitalisé à Amiens.

Ces personnes ont été hospitalisées dans de nombreux sites, les plus proches en fonction du lieu où elles se trouvaient : Nantes, Lille, Dijon, Bégin à Saint-Mandé, Tenon et Compiègne. Sans être pour autant “liées à une diffusion du virus dans ces villes” a insisté Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Seuls deux personnes sont dans un état grave, l’un à Tenon et l’autre à Compiègne.

Trois des contaminés dans le département ont été diagnostiqués “sur une base militaire” à Creil. Une équipe d’infectiologues, urgentistes et épidémiologistes, doit se rendre ce vendredi sur place. Si l’information n’a pas été confirmée par le gouvernement, il est possible que ce soit la même base militaire où travaillait l’homme hospitalisé à Amiens. Ce Français de 55 ans est toujours “dans une situation clinique grave et en réanimation”, selon le ministère. Selon l’ARS Hauts-de-France, lui et l’enseignant décédé ne s’étaient pas rendus dans une zone touchée par le virus.

Deux nouveaux cas en Haute-Savoie

Une autre “cluster”, soit regroupement de cas, est signalé en Haute-Savoie. Peu de surprise là encore, puisque déjà deux malades ont été diagnostiqué dans la région mardi et mercredi. Les nouveaux cas font parti du cercle proche du premier patient, un homme de 64 ans contaminé lors d’un voyage en Lombardie, en Italie. Ce Français avait effectué des “séjours répétés” pour son activité professionnelle.

Le lendemain de son hospitalisation à Annecy, son épouse était déclarée positive au dépistage du coronavirus. Ce jeudi, c’est leur fille et un ami du couple qui ont été recensés comme porteur du virus. Ils sont désormais tous les quatre hospitalisés mais ayant tous été pris en charge à temps, leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude. Par ailleurs, les trois derniers contaminés avaient été mis en quarantaine dès les résultats positifs du patient 0, ce qui laisse espérer que la contamination s’arrête à ces quatre personnes dans la région.

Un premier cas à Nice

Dans la matinée, vendredi 28 février, c’est le maire de la ville lui-même, Christian Estrosi, qui a fait état du diagnostic d’un premier cas de coronavirus au CHU de Nice. “Il s’agit d’une femme revenant de Milan”, a précisé l’ancien ministre, qui a également annoncé qu’il allait réduise son “temps de campagne”.

Six nouveaux cas en état grave

Six autres cas ont été diagnostiqués, parmi des seniors et des personnes déjà hospitalisées pour troubles respiratoires graves. Quatre personnes sont en réanimation à Dijon, une a été admise à Brest et une à Lyon.

Les consignes passées dans les hôpitaux pour rechercher activement le coronavirus “dans les cas de pneumonie sévère ou de détresse respiratoire aiguë, même sans notion de voyage dans une zone à risque ou de contact étroit avec un cas confirmé”, ont permis de trouver trois de ces nouveaux cas, a expliqué Jérôme Salomon. Ces trois personnes, hospitalisées à Dijon, ont donc été testées positives alors qu’elles étaient déjà dans un état grave.

La quatrième personne en réanimation à Dijon est étonnement liée au cas hospitalisé à Brest. Les deux seniors faisaient partie d’un groupe d’une vingtaine de personnes s’étant rendu en Egypte pour un voyage organisé. Des mesures d’urgence ont donc été prises pour contacter et tester l’ensemble du groupe, leur entourage et d’autres personnes contact croisées durant le voyage, selon le ministre de la Santé. 

Enfin le cas isolé de Lyon, sur lequel nous avons peu d’informations, reviendrait pour sa part d’un voyage en Italie.

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“La gravité augmente donc très nettement avec l’âge et la présence de pathologiques chroniques”, a résumé le directeur général de la Santé pour justifier l’état de santé des derniers diagnostiqués. Il assure néanmoins que “les données sont stables, avec 80% de formes mineures, 15% de formes sévères qui nécessitent une hospitalisation simple, et 5% de formes graves qui nécessitent une hospitalisation en réanimation”.

Le gouvernement mettra en œuvre “tous les moyens nécessaires pour que l’hôpital soit en mesure de faire face” à un éventuel surcroît d’activité, a affirmé de son côté Olivier Véran. Une promesse nécessaire dans l’hypothèse où le nombre de nouveaux cas de contamination se mette à décupler chaque jour.

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