Conseil national de la refondation : Macron annonce une «consultation en ligne» et de possibles référendums – Le Figaro

Le chef de l’État a pris la parole en amont du lancement du CNR, jeudi 8 septembre à Marcoussis.

Emmanuel Macron veut «innover», et «regarder en face la demande démocratique». C’est en tout cas ce qu’il a fait savoir à la presse ce jeudi à Marcoussis (Essonne), juste avant d’officialiser à huis clos le lancement du Conseil national de la refondation. Pour poursuivre dans le sens de sa nouvelle méthode, le chef de l’État a répété vouloir permettre aux Français d’être «plus associés» à l’action publique.

Et cela passe selon le président par deux biais : une consultation en ligne, et de possibles référendums à venir. Dans l’esprit du Grand débat national qui avait permis selon Emmanuel Macron de «faire émerger beaucoup de questions», bien que de nombreuses critiques aient émergé alors, le locataire de l’Élysée a ainsi annoncé l’ouverture dès la semaine prochaine d’une «consultation nationale». Accessible numériquement, elle permettra de créer «des débats sur le terrain», dans la «transparence» et «l’ouverture».

«Accouchement collectif»

Les référendums – déjà évoqués par Emmanuel Macron ces cinq dernières années mais jamais véritablement mis en place -, seront quant à eux une possible conséquence du CNR. «Je n’exclus rien», a déclaré le chef de l’État, qui souhaite qu’il y ait «une part d’accouchement collectif» avec «du consensus et en même temps une part d’action». «Donc oui, ça peut déboucher aussi sur des référendums, a-t-il précisé. Je veux remettre nos compatriotes au cœur des grands choix de la nation. Il faut ensuite qu’on puisse décliner (les travaux du CNR), qu’ils puissent s’exprimer sur ces grands choix, ces grandes transitions.»

Malgré le scepticisme de la quasi-totalité de la classe politique, Emmanuel Macron l’a martelé à plusieurs reprises : ce CNR permettra de «lancer de l’action concrète dans les prochains mois», avec des «déclinaisons locales». Tant pis pour «celles et ceux qui ont décidé de ne pas être là». «C’est leur choix, je le respecte, la porte sera toujours ouverte», a assuré le président. Avant de souligner que «toutes les associations d’élus sont présentes», ainsi qu’une «large part des organisations syndicales». Et d’ajouter : «Quand on a un mandat, on a un mandat pour représenter, parler, même venir dire qu’on n’est pas d’accord. Quand on n’est pas là, il ne faut pas après dire qu’on n’a pas été consultés, que c’est trop vertical, c’est trop ceci ou cela. Il y a une formule de bon sens qui dit que les absents ont toujours tort.»


À VOIR AUSSI – Revoir en entier le discours d’Emmanuel Macron dans le cadre du lancement du Conseil national de la refondation:

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