Chaleur. De nombreux records de température battus samedi en France – Ouest-France
Une météo de juillet en mai. Ce samedi 21 mai 2022 a encore été marqué par des températures exceptionnellement élevées en France et, de fait, certaines villes et stations ont battu leur record mensuel de chaleur, parfois assez largement.
C’est notamment dans le sud du Massif central et dans les Pyrénées que ces records ont été battus.
Les 35 °C parfois dépassés
Sur Twitter, Guillaume Séchet, journaliste spécialisé en météo, indique notamment qu’il a fait plus de 35 °C à Albi, ce samedi. Un niveau de température qui permet à la ville du Tarn de battre son record mensuel de chaleur qui datait de… vendredi.
La Chaîne Météo indique de son côté que des records de chaleur pour un mois de mai ont également été battus à Rodez (Aveyron), au Puy-en-Velay (Haute-Loire), à Aurillac (Cantal) ou, plus au sud, à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne), où le mercure a également dépassé les 35 °C.
« Pour la première fois depuis l’après-guerre, les stations d’Aurillac, du Puy ou de Millau dépassent les 30 °C en mai », précise même l’observatoire Keraunos sur Twitter.
Des températures « hallucinantes »
En s’appuyant notamment sur l’exemple de Bagnères-de-Luchon, l’association Météo Pyrénées évoque quant à elle des « températures hallucinantes pour un mois de mai ! »
Sur Twitter, Guillaume Woznica, journaliste météo à TF1, confirme que ces températures sont « hors normes » pour un mois de mai, « avec des valeurs jusqu’à 15 °C au-dessus des normes au sud ».
Pourquoi des températures aussi chaudes ?
« Une dépression centrée sur la péninsule ibérique ramène de l’air très chaud sur la moitié sud du pays », explique Météo-France dans un communiqué.
« La température est ainsi grimpée très vite, et certains records de température maximale pour un mois de mai sont déjà largement battus à 16 h, notamment à moyenne altitude, mais aussi dans le Midi Toulousain », poursuit l’établissement public.
40 jours au-dessus des moyennes
La France a battu un record de période de chaleur au printemps avec désormais 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières. Cette série a débuté le 11 avril et n’a toujours pas été interrompue, a précisé un porte-parole de Météo-France.
Avec le dérèglement climatique de la planète, les périodes de chaleur sont amenées à devenir plus fréquentes et tendent à s’installer plus tôt au printemps. Les pics s’observent non seulement au plus chaud de la journée, mais aussi au plus bas.
