Algérie: les non-dits du voyage d’Emmanuel Macron – Le Figaro
ANALYSE – Sur la question des visas ou le gaz, le président a maintenu un certain flou.
Envoyé spécial à Alger
«Relation de confiance», «esprit partenarial», échanges «jusqu’au milieu de la nuit» avec le président Abdelmadjid Tebboune: au deuxième jour de sa visite «de travail et d’amitié» en Algérie, Emmanuel Macron s’est appliqué à convaincre que la brouille de l’automne 2021 appartient au passé. «Il faut pouvoir se fâcher avant de se réconcilier», a-t-il souri, vendredi, en réponse à une question sur les remous qu’avait, à l’époque, provoqués sa dénonciation de la «rente mémorielle»et du «système politico-militaire» algériens. À l’issue de longs échanges avec son homologue, le président a promis de prendre à bras-le-corps la délicate question des visas et des reconduites à la frontière, ainsi que de poursuivre son travail d’«apaisement des mémoires». Les deux chefs d’État sont aussi convenus de signer samedi une «déclaration commune pour un partenariat renouvelé, concret et ambitieux».
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Mais le déroulement de cette visite enveloppée de flous, de non-dits et émaillée de changements…