Algérie: les non-dits du voyage d’Emmanuel Macron – Le Figaro

Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune (ici, jeudi 25 août, au palais présidentiel d’el-Mouradia) ont convenu de signer, samedi, une «déclaration commune pour un partenariat renouvelé, concret et ambitieux». LUDOVIC MARIN/AFP

ANALYSE – Sur la question des visas ou le gaz, le président a maintenu un certain flou.

Envoyé spécial à Alger

«Relation de confiance», «esprit partenarial», échanges «jusqu’au milieu de la nuit» avec le président Abdelmadjid Tebboune: au deuxième jour de sa visite «de travail et d’amitié» en Algérie, Emmanuel Macron s’est appliqué à convaincre que la brouille de l’automne 2021 appartient au passé. «Il faut pouvoir se fâcher avant de se réconcilier», a-t-il souri, vendredi, en réponse à une question sur les remous qu’avait, à l’époque, provoqués sa dénonciation de la «rente mémorielle»et du «système politico-militaire» algériens. À l’issue de longs échanges avec son homologue, le président a promis de prendre à bras-le-corps la délicate question des visas et des reconduites à la frontière, ainsi que de poursuivre son travail d’«apaisement des mémoires». Les deux chefs d’État sont aussi convenus de signer samedi une «déclaration commune pour un partenariat renouvelé, concret et ambitieux».

Mais le déroulement de cette visite enveloppée de flous, de non-dits et émaillée de changements…

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