13-Novembre : quand la douleur des victimes se heurte à la «froideur» du parcours d’indemnisation – Le Figaro

TÉMOIGNAGES – En parallèle du procès, les victimes des attentats parisiens sont confrontées à de longues procédures afin d’être indemnisées.

Un véritable «parcours du combattant.» Depuis le 8 septembre, quelque 2000 parties civiles des attentats du 13-Novembre se sont lancées dans un marathon judiciaire, dont une étape douloureuse s’est engagée mardi : leur audition devant la cour d’assises spécialement composée. Pendant cinq semaines, rescapés et proches de victimes vont défiler à la barre pour livrer leur douleur ou saluer la mémoire d’un disparu.

En arrière-plan, une autre épreuve, moins médiatique, tourmente de nombreuses personnes touchées de près ou de loin par les attaques : leur indemnisation comme victimes de terrorisme. Presque six ans plus tard, des démêlés persistent avec le Fonds d’indemnisation des victimes de terrorisme (FGTI), l’instance chargée de déterminer qui peut toucher une indemnité et son montant. Une bataille à la fois juridique et administrative vécue par certains comme «un deuxième traumatisme.»

«De la violence sur la violence»

Lorsque les terroristes ont fait irruption dans la salle du Bataclan, le 13 novembre 2015, Gaétan

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