ZD Tech : Y a-t-il un maker 3D dans l’avion ?

ZD Tech : Y a-t-il un maker 3D dans l’avion ?

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles et aujourd’hui je vous explique pourquoi le secteur aéronautique est dingue d’impression 3D.

Il est loin le temps où l’impression 3D était cantonnée au prototypage. Aujourd’hui, les industriels s’en servent pour fabriquer des objets finis. Des ailettes d’avions aux pièces de moteurs, en passant par les séparateurs de cabine… bref, les avions en sont garnis.

Et cet engouement n’est pas prêt de s’arrêter : selon le cabinet Research and Markets, le marché de la fabrication additive appliqué au secteur aérospatial connaît un taux de croissance annuel supérieur à 20 %.

publicité

Gagner du temps et de l’argent

Les avions sont tout de même de gros objets, complexes à construire, me direz-vous. Alors, pourquoi les constructeurs d’avions se sont pris de passion pour la fabrication additive ?

C’est ce que nous allons découvrir. Tout d’abord, ils y ont vu un intérêt économique et pratique. Avec l’impression 3D, on peut optimiser la quantité de matière et les matériaux utilisés, et réduire les process de fabrication. Sans compter que c’est aussi un moyen sûr de réduire le poids des pièces, et donc de l’avion, et ainsi consommer un peu moins de kérosène au passage.

Mais ce n’est pas tout. Nous allons voir que l’impression 3D sert aussi à réparer les pièces usées.

Des pièces de cabines aux pièces des moteurs

Qu’est-ce qu’on imprime exactement à bord des avions ?

Il y a d’abord les pièces que l’on voit depuis le siège passager. Depuis 2017, quand vous voyagez avec la compagnie aérienne Etihad Airways, vous pouvez voir que les cadres plastiques qui entourent les écrans vidéos dans les cabines sortent d’une imprimante 3D.

Airbus, de son côté, a aussi eu l’idée de fabriquer les panneaux séparateurs de ses avions commerciaux de la même façon. Si vous ne visualisez pas, il s’agit de la cloison qui sépare les passagers du “galley”, la zone où s’affaire le personnel de bord. Résultat, ces cloisons imprimées sont 45 % plus légères que des panneaux classiques.

Plus impressionnant encore, l’impression 3D va jusqu’à se nicher dans les moteurs des avions. Safran a par exemple conçu les distributeurs de turbines de ses hélicoptères par fusion laser. Boeing revendique même plus de 300 pièces moteur imprimées en 3D pour l’un de ses avions long-courriers, le modèle 777X.

De la fabrication additive jusque dans la réparation

Mais l’impression 3D sert aussi à réparer les pièces cassées ou usées.

Ainsi, le géant américain GE aviation est récemment devenu le premier à pouvoir proposer la fabrication additive métallique pour la réparation de composants de moteurs à réaction commerciaux. On passe là un degré de complexité supérieur, car contrairement aux pièces neuves, la réparation doit en effet être personnalisée pour chaque pièce, puisque chacune d’entre elles s’use différemment avec le temps.

Après ce tour d’horizon, redescendons sur terre. Si vous êtes un maker ou une makeuse 3D et que vous voulez fabriquer votre propre maquette d’avion miniature, vous pouvez consulter notre sélection des meilleures imprimantes 3D.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *