Windows 11 : La désinstallation de la fonction « Recall » n’était qu’un bug, doit-on s’attendre à son imposition ?
Chez Redmond, les mises à jour de Windows 11 ne cessent d’affluer et la fonction « Recall » commence à susciter de vraies inquiétudes chez les utilisateurs après que Microsoft a confirmé que sa désinstallation n’était qu’un bug. Va-t-il donc s’imposer sur vos PC ?
Ce présumé « bug » a été repéré par le média allemand Deskmodder avant d’être confirmé par Brandon LeBlanc, chef de produit de l’entreprise américaine, dans une déclaration à The verge. Alors que la fonctionnalité Recall est source de controverse, Microsoft ne semble pas prêt à fait marche arrière quant à son déploiement à grande échelle. Quel avenir attend donc cette option ?
Recall: une joie de courte durée !
La récente mise à jour facultative de Windows « KB5041865 » avait redonné espoir aux utilisateurs qui pensaient pouvoir désinstaller facilement Recall. Cependant, Brandon LeBlanc, chef de produit de Windows, a déclaré à The Verge que la firme de Bill Gates est consciente « d’un problème dans lequel l’option Rappel est répertoriée par erreur dans la boîte de dialogue Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows ». Selon lui, le problème sera résolu dans la prochaine mise à jour.
Pour rappel, Recall capture quasiment toutes les actions de l’utilisateur, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les chercheurs en sécurité. En effet, Microsoft stockait les données dans une base locale non chiffrée, ce qui a conduit à un retard de son déploiement. Cela dit, dans l’incertitude de pouvoir la désinstaller, il sera possible aux utilisateurs de la désactiver.
Une fonctionnalité facultative en UE ?
Les utilisateurs européens souhaitant tester la fonctionnalité Recall devront faire preuve de patience. En raison des préoccupations liées à la vie privée des utilisateurs, Microsoft doit revoir sa stratégie et s’adapter aux exigences du Digital Markets Act (DMA), dont le but est de lutter contre les pratiques monopolistiques.
Pour rappel, la possibilité de désinstaller Edge, OneDrive et Bing avait déjà été instaurée en Europe grâce au DMA. Il est donc possible que Microsoft adopte une approche similaire en conditionnant l’utilisation de Recall à un consentement de l’utilisateur, tout en renforçant le cryptage des données via Windows Hello.
D’ailleurs, la prochaine version corrigée de Recall être déployée sur Windows Insider sur les PC Copilot Plus d’ici le mois d’octobre. Reste donc à voir comment Microsoft va négocier le futur déploiement de sa fonctionnalité controversée.