Voici les 25 licornes de la French Tech, et ce qu’elles font

Voici les 25 licornes de la French Tech, et ce qu'elles font

Emmanuel Macron s’est félicité le 17 janvier de la naissance de la 25e licorne française, Exotec. Oui, il pleut des licornes en France, ces entreprises numériques valorisés à plus d’un milliard de dollars. Mais que font-elles ?

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Alan, la “super-app” santé

Que fait Alan ?

Le modèle économique d’Alan repose sur la vente de contrats d’assurance santé aux entreprises, et de l’information personnalisée pour ses membres, sous la forme de rappels de prévention automatiques, de chat médical sécurisé, et de téléconsultation.

Alan revendique 155 000 membres et 100 millions d’euros de revenus annualisés. L’entreprise assure vouloir être rentable en France d’ici deux ans.

Le paiement, le remboursement (jusqu’à 86 % des soins remboursés en moins d’une heure, assure l’entreprise) et le suivi de soins sont également rassemblés dans la “super-app” santé d’Alan.

Alan recrutera 400 personnes supplémentaires dans toute l’Europe prochainement, notamment pour ses équipes internationales, dont l’effectif passera de 30 à 140.

Les chiffres clés d’Alan :

  • Date de création : 2016.
  • Fondateurs : Jean-Charles Samuelian et Charles Gorintin (ex-data scientist chez Facebook, Instagram et Twitter).
  • Montant de la dernière levée : 185 millions d’euros pour 1,4 milliard de valorisation.

Ankorstore, la place de marché B to B

Que fait Ankorstore ?

La plateforme, qui met en relation les marques, commerces indépendants et petits créateurs dans des secteurs tels que l’épicerie, la beauté, la maison et le prêt-à-porter, revendique un catalogue de produits de plus de 15 000 marques européennes.

La place de marché Ankorstore agit dans le secteur du retail B to B face au géant Amazon. L’entreprise est présente dans 23 pays européens, avec des bureaux établis en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède. Cette nouvelle levée de fonds marque l’entrée à son capital des fonds internationaux Bond et Tiger Global notamment.

Ankorstore enchaîne les tours de table depuis sa création, avec une levée de fonds de 6 millions d’euros en décembre 2019, 25 millions en décembre 2020, puis de 84 millions en mai 2021. « Nous ne sommes qu’au début de l’aventure », car le marché européen du commerce indépendant « est colossal » et Ankorstore n’en détient encore qu’une infime partie, affirme Nicolas Cohen, cofondateur et codirecteur général.

L’activité d’Ankorstore a triplé au cours des quatre premiers mois de l’année 2021, malgré la fermeture des magasins physiques et des confinements successifs.

Les chiffres clés d’Ankorstore :

  • Date de création : 2019.
  • Fondateurs : Nicolas Cohen, Nicolas d’Audiffret, Pierre-Louis Lacoste et Mathieu Alengrin.
  • Montant de la dernière levée : 250 millions d’euros pour 1,75 milliard de valorisation.

Back Market, le géant de la seconde main

Que fait Back Market ?

Back Market est une place de marché en ligne qui met en relation des reconditionneurs d’appareils électroniques et numériques et des clients. Les appareils remis à neuf représentent près de 6 % du marché annuel des appareils électroniques. Une proportion qui tend à grimper, d’autant que ce secteur n’est pas réservé qu’aux particuliers, mais séduit aussi de plus en plus les professionnels, amenés à s’équiper à leur domicile et soumis à des budgets précis.

La base de clients de Back Market a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années, passant de 1,5 million en juillet 2019 à 5 millions en 2021, et 6 millions en 2022. « L’économie circulaire de l’occasion n’est plus un concept, elle est en train de se produire », constate le PDG.

L’un des facteurs importants de la croissance de l’industrie de l’électronique reconditionnée est la sensibilisation des consommateurs aux implications environnementales des déchets électroniques. Seuls 3 % des consommateurs utilisaient le marché de la seconde main pour des raisons écologiques il y a cinq ans. Or, ce chiffre est désormais passé à plus de 25 %.

Depuis le 1er janvier 2022, la loi antigaspillage prévoit notamment de nouvelles mesures pour faciliter la réparation des ordinateurs portables et des smartphones. Désormais, les producteurs d’appareils électroniques ont notamment l’obligation de s’assurer de la disponibilité de certaines pièces détachées de leurs produits vendus sur le marché, et ainsi rallonger la durée de vie de ces produits.

Les chiffres clés de Back Market :

  • Date de création : 2014.
  • Fondateurs : Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster.
  • Montant de la dernière levée : 450 millions d’euros pour 5,1 milliards de valorisation.

BlaBlaCar, le covoiturage et bien plus

Que fait Blablacar ?

Blablacar est le spécialiste du covoiturage, avec une application dédiée. La direction de l’entreprise veut notamment redéployer rapidement son réseau de bus, désormais appelé BlaBlaBus, en France et en Allemagne. BlaBlaCar pourrait aussi commencer à proposer des voyages en train sur sa plateforme.

« La plateforme a démontré une grande résilience durant ces mois de crise sanitaire, grâce notamment à une offre de transport mieux adaptée et à un réseau agile capable de s’ajuster rapidement. BlaBlaCar a augmenté sa part de marché dans les pays où elle est présente, et est bien positionnée pour répondre à l’évolution des besoins des voyageurs post-Covid. La plateforme annonce également l’acquisition de la société ukrainienne Octobus, dans le cadre de son plan pour digitaliser les compagnies de bus dans les pays non-européens », mentionne la société dans un communiqué de presse.

Les chiffres clés de Blablacar

  • Date de création : 2006.
  • Fondateurs : Frédéric Mazzella, Francis Nappez, Nicolas Brusson.
  • Montant de la dernière levée : 97 millions d’euros.

Contentsquare, l’optimisateur e-commerce

Que fait Contentsquare ?

Contentsquare analyse les sessions des clients et des visiteurs sur les sites de e-commerce pour optimiser le shopping virtuel et améliorer le taux de conversion. Son outil est accessible sous forme de logiciel SaaS (Software-as-a-Service).

« Notre objectif est de fournir à toutes les équipes digitales – et pas seulement aux analystes – les datas leur permettant de mesurer l’impact de leurs actions sur leur expérience utilisateur », explique la société. « Notre plateforme d’Experience Analytics capture des milliards de mouvements de souris et d’interactions mobiles, afin d’analyser le parcours des utilisateurs, d’identifier les points de friction, de mesurer la performance des contenus (textes, images, vidéos), et de comparer l’impact des prix et la pertinence des produits. »

Avec la pandémie, l’e-commerce, déjà en forte croissance, s’est clairement imposé comme une voie nécessaire pour nombre de commerçants. Après avoir grimpé au cours de l’année passée, le e-commerce devrait poursuivre sa croissance avec un rythme de 26,7 % par an, jusqu’à atteindre les 6,4 milliards de dollars en 2021.

La start-up travaille avec de grands groupes, comme BMW, Gucci, ou encore Microsoft. Contentsquare assure collaborer avec plus de 750 marques dans 26 pays différents. Elle compte plus de 800 collaborateurs.

Les chiffres clés de Contentsquare :

  • Date de création : 2012.
  • Fondateur : Jonathan Cherki.
  • Montant de la dernière levée : 408 millions d’euros.

Dental Monitoring, le dentiste à la maison

Que fait Dental Monitoring ?

Cette start-up a créé un appareil, la ScanBox pro, qui réalise « une cinquantaine de clichés intra-oraux ». Ces clichés sont envoyés en temps réel sur la plateforme de DentalMonitoring, à des fins de diagnostics par les dentistes. Cette solution assure proposer un meilleur suivi des patients, avec des clichés pris par les patients eux-même.

Les chiffres clés de Dental Monitoring :

  • Date de création : 2014.
  • Fondateur : Philippe Salah.
  • Montant de la dernière levée : 129 millions d’euros.

Doctolib, la révolution de la prise de rendez-vous médicale

Que fait Doctolib ?

L’utilisation de l’application de rendez-vous médicaux de Doctolib a explosé pendant la pandémie. Durant la période de la crise sanitaire, elle a aussi fortement développé la téléconsultation. Doctolib se développe aussi en Italie .

Après les médecins libéraux, son cœur d’activité actuel, Doctolib décline désormais son offre de prise de rendez-vous en ligne en direction des hôpitaux. La nouvelle offre se nomme Doctolib Hôpital.

Les chiffres clés de Doctolib :

  • Date de création : 2013.
  • Fondateurs : Stanislas Niox-Chateau, Steve Abou Rjeily, Jessy Bernal, Ivan Schneider, Thomas Landais et Franck Tetzlaff.
  • Montant de la dernière levée : 150 millions d’euros pour une valorisation non précisée.

Exotec, la robotisation des entrepôts

Que fait Exotec ?

Avec son système robotisé Skypod pour la préparation de commandes dans les entrepôts, et son module de picking Skypicker, l’entreprise équipe déjà de grands noms du retail et du e-commerce, comme Monoprix, Decathlon, Carrefour, Cdiscount, Gap ou encore Uniqlo. « On exporte aujourd’hui des robots au Japon et aux Etats-Unis depuis Lille », indique Thomas Genestar, responsable pour l’Europe de l’Ouest chez Exotec.

Les robots d’Exotec ont l’avantage d’être standardisés et adaptables à toutes sortes de besoins. Si le retail et l’e-commerce font beaucoup appel à ces solutions automatisées pour répondre à la demande croissante post-pandémique, l’alimentaire fait aussi partie des grandes tendances qui se dégagent sur le marché.

Exotec, qui affiche des comptes à l’équilibre cette année, revendique un chiffre d’affaires à 105 millions d’euros en 2021.

Les chiffres clés d’Exotec :

  • Date de création : 2015.
  • Fondateurs : Romain Moulin et Renaud Heitz.
  • Montant de la dernière levée : 285,6 millions d’euros pour une valorisation de 1,71 milliard.

IAD, l’immobilier numérique

Que fait IAD ?

IAD est un réseau d’agences immobilières numériques. Avec 400 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, la start-up a enregistré une croissance de 43 % et s’appuie sur 15 000 conseillers indépendants.

Les chiffres clés d’IAD :

  • Date de création : 2008.
  • Fondateurs : Malik Benrejdal, Jérôme Chabin et Sébastien Caille.
  • Montant de la dernière levée : 300 millions d’euros pour une valorisation non précisée.

Ivalua, l’éditeur de logiciel de sourcing

Que fait Ivalua ?

Ivalua est un éditeur de logiciel qui développe des outils d’amélioration de la performance financière des entreprises. Comment ? Via la rationalisation des processus achats (sourcing) et l’amélioration des relations avec les fournisseurs.

Si l’entreprise s’est lancée aux Etats-Unis, c’est car ce pays héberge le plus grand nombre de clients cibles, à savoir des sociétés de plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires.

« Nous sommes partis il y a cinq ans aux Etats-Unis, mais nous n’y sommes pas allés seuls. Investir aux Etats-Unis nécessite des fonds. Le marché américain est de loin le plus important en termes de dépenses dans le monde de la tech », témoigne le directeur général EMEA d’Ivalua, Franck Lheureux.

Après une implantation réussie en Amérique du Nord, Ivalua revient à présent en Europe pour y développer ses solutions (principalement en SaaS).

Les chiffres clés d’Ivalua :

  • Date de création : 2000.
  • Fondateur : David Khuat-Duy.
  • Montant de la dernière levée : 53,6 millions d’euros.

Ledger, le roi de la cryptomonnaie

Que fait Ledger ?

La société est spécialisée dans la conception et la fabrication de porte-monnaies sécurisés pour les cryptomonnaies. Ledger profite de l’engouement actuel pour les cryptomonnaies et entend se positionner en tant qu’acteur incontournable du secteur, en proposant des solutions sécurisées de stockage et d’échange d’actifs numériques.

Ledger souhaite désormais renforcer les capacités de la division Ledger Enterprise Solution, qui vise à proposer des offres et services à destination des entreprises qui souhaitent se lancer sur le secteur des cryptomonnaies.

Les données clés de Ledger :

  • Date de création : 2014.
  • Fondateurs : Nicolas Bacca, David Balland, Thomas France, Eric Larchevêque, Cédric Mesnil, Joël Pobeda, Vanessa Rabesandratana et Olivier Tomaz.
  • Montant de la dernière levée : 380 millions de dollars pour une valorisation de 1,5 milliard.

Lydia, la fintech qui a commencé par le remboursement entre particuliers

Que fait Lydia ?

Principalement connue pour l’échange d’argent entre particuliers, Lydia propose aussi une carte bancaire, des cagnottes, des comptes partagés, des prêts, des assurances, des cartes cadeaux ou encore la possibilité de lier ses différents comptes bancaires à l’application.

Plusieurs pays ont déjà été ouverts, notamment l’Irlande, le Portugal et l’Espagne. « L’objectif est d’en ouvrir de nouveaux pour devenir la super-app des services financiers de référence, partout en Europe », indique la société.

L’expression “Je te fais un Lydia” est devenue monnaie courante et la start-up a dépassé les trois millions d’utilisateurs, revendiquant une part de marché de plus de 25 % parmi les 18-30 ans français.

Les chiffres clés de Lydia :

  • Date de création : 2011.
  • Fondateurs : Cyril Chiche et Antoine Porte.
  • Montant de la dernière levée : 103 millions de dollars pour une valorisation non précisée.

ManoMano, la marketplace du bricolage

Que fait ManoMano ?

1 800 marchands, 3 millions de produits, 2,5 millions de clients actifs. ManoMano est la première marketplace d’Europe dédiée au bricolage et au jardinage. Elle est présente dans six pays : France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne.

Les chiffres clés de ManoMano :

  • Date de création : 2012.
  • Fondateur : Christian Raisson et Philippe de Chanville.
  • Montant de la dernière levée : 300 millions euros pour une valorisation de 2,15 milliards.

Meero, la plateforme de la photo

Que fait Meero ?

Meero revendique 31 000 clients et 600 salariés. Meero veut révolutionner le monde de la photographie avec une plateforme qui gère post-production, revenus, prospection, facturation, livraison et recouvrement.

Les chiffres clés de Meero :

  • Date de création : 2014.
  • Fondateurs : Thomas Rebaud et Guillaume Lestrade.
  • Montant de la dernière levée : 205 millions d’euros pour une valorisation non précisée.

Mirakl, le roi de la marketplace

Que fait Mirakl ?

Mirakl vend aux entreprises une solution logicielle pour lancer une place de marché en ligne. « Nos clients ont déjà une connaissance de l’e-commerce. Ils utilisent Salesforce Commerce Cloud, SAP Customer Experience ou Adobe Magento, mais aussi Shopify », indique Dickel Sooriah, VP marketing EMEA de Mirakl. « Le sujet, pour nos clients, c’est l’extension de la gamme des produits proposés, et l’élargissement des catégories. » Et ce, en agrégeant des offres de vendeurs tiers à celles de leurs clients.

Mirakl revendique plus de 300 clients à l’échelle mondiale, dont FNAC-Darty, Truffaut, le groupe Carrefour ou encore Conforama. De quoi lutter contre les géants de l’e-commerce que sont Amazon ou encore Alibaba, spécialistes des écosystèmes de marketplace ? La société affirme que 60 % de l’e-commerce mondial passe aujourd’hui par une marketplace.

Les chiffres clés de Mirakl :

  • Date de création : 2011.
  • Fondateurs : Philippe Corrot et Adrien Nussenbaum.
  • Montant de la dernière levée : 457 millions d’euros pour une valorisation de 2,8 milliards.

OVH, le géant français du cloud

Que fait OVH ?

D’abord hébergeur de sites internet, la société est désormais spécialisée dans le cloud. OVHcloud, son nouveau nom choisi pour refléter cette ambition, est souvent présenté par les responsables politiques français comme une alternative européenne aux géants américains qui dominent le secteur. La société est entrée en Bourse l’an passé. La société est basée à Roubaix.

Les chiffres clés d’OVH :

  • Date de création : 1999.
  • Fondateur : Octave Klaba.
  • Montant de la dernière levée : 400 millions.

Payfit, l’automatisation de la paie et des RH

Que fait Payfit ?

PayFit propose un logiciel d’automatisation de la gestion de paie et des ressources humaines qui a recours aux outils d’intelligence artificielle afin de faciliter la gestion administrative d’une entreprise en traitant automatiquement les documents papier qui lui sont fournis.

PayFit compte 700 employés. Son PDG Firmin Zocchetto a annoncé sur Twitter que la société entendait recruter 400 nouveaux employés afin de poursuivre son expansion. La société s’est également dotée d’un nouveau directeur technique, l’américain Paul Onnen, ancien de chez Google, Amazon, Expedia et Nordstrom. La société revendique 6 000 clients et une présence en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne.

Les chiffres clés de Payfit :

  • Date de création : 2015.
  • Fondateurs : Firmin Zocchetto, Ghislain de Fontenay et Florian Fournier.
  • Montant de la dernière levée : 254 millions d’euros pour une valorisation de 1,82 milliard.

Qonto, la nouvelle banque pour les pros

Que fait Qonto ?

La néobanque pour les pros propose des services bancaires traditionnels (IBAN, carte bancaire, virements et prélèvements). Elle veut aussi simplifier le suivi de l’activité de ses clients. Au-delà de la tenue du compte professionnel, Qonto propose une gestion financière pour les entreprises, avec des intégrations possibles avec des logiciels comptables, ainsi que la gestion des notes de frais et de reçus en temps réel après paiement.

En 2018, la néobanque avait obtenu un agrément d’établissement de paiement afin d’avoir notamment son propre moteur bancaire, sans devoir passer par Treezor. La start-up, qui avait amorcé des discussions avec l’Autorité de contrôle prudentiel (ACPR) pour être reconnue comme un établissement de crédit, avait fini par lâcher l’affaire, avait fait savoir son cofondateur Alexandre Prot au mois de septembre dernier.

Les chiffres clés de Qonto :

  • Date de création : 2017.
  • Fondateurs : Steve Anavi et Alexandre Prot.
  • Montant de la dernière levée : 486 millions d’euros pour une valorisation de 4,4 milliards.

Shift Technology, la détection de la fraude à l’assurance

Que fait Shift Technology ?

Shift Technology est spécialisé dans la détection des fraudes à l’assurance grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Grâce à ses logiciels capables d’analyser des données de toutes sortes, dont le texte et les photos, Shift Technology permet aux assureurs d’automatiser de nombreuses tâches. Ses logiciels sont ainsi capables de faire de l’analyse automatique dans les dossiers de sinistre, de la détection de fraude ou de blanchiment, de la vérification documentaire, des propositions de recours juridique, etc.

Shift Technology entend créer d’ici deux ans en France « le plus important pôle mondial de data science dédié au secteur de l’assurance, constitué de plus de 300 data scientists ». Shift Technology emploie aujourd’hui plus de 350 salariés, et fait 60 % de son chiffre d’affaires – non communiqué – à l’étranger.

Les chiffres clés de Shift Technology :

  • Date de création : 2013.
  • Fondateurs : Jeremy Jawish, Eric Sibony et David Durrleman.
  • Montant de la dernière levée : 183 millions d’euros.

Sorare, le NFT pour le jeu

Que fait Sorare ?

Que se passerait-il si la vénérable marque Panini avait réussi le virage de la transformation numérique ? Et bien, elle aurait certainement créé le business de Sorare.

Sorare commercialise des vignettes de football virtuelles. Ces vignettes sont liées à un système de blockchain via la technologie de NFT (Non Fungible Token).

Sorare mentionne être une « plateforme de cartes numériques de football » qui « propose un jeu de Fantasy Football, offrant aux utilisateurs la possibilité de composer leur équipe avec les cartes NFT de leurs footballeurs favoris ».

Ces cartes virtuelles peuvent être achetées et vendues sous la forme de “jetons non fongibles” (NFT). Le marché des NFT a connu un fort dynamisme cette année, avec des opérations financières assez folles.

Les chiffres clés de Sorare :

  • Date de création : 2018.
  • Fondateurs : Nicolas Julia et Adrien Montfort.
  • Montant de la dernière levée : 580 millions d’euros pour 3,8 milliards.

Spendesk, la gestion des dépenses en entreprise

Que fait Spendesk ?

La fintech développe et commercialise une plateforme de gestion des dépenses d’entreprises. Spendesk cherche à équiper les entreprises européennes entre 50 et 1 000 salariés. Environ 50 % de ses 3 500 clients sont situés en dehors de la France (30 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni).

Spendesk a recruté des pointures étrangères pour ses postes-clés. Erin Reiger Zas, ancienne responsable RH chez Uber, a rejoint la fintech en tant que directrice des ressources humaines. A l’été 2021, James Colgan, ancien cadre de Slack et Microsoft, est devenu directeur produit.

Cette année, la fintech compte passer de 400 à 700 salariés. Spendesk assure avoir doublé son chiffre d’affaires en 2021, passant de 8 à 16 millions d’euros, et ce pour… 18,1 millions de pertes.

Les chiffres clés de Spendesk :

  • Date de création : 2016.
  • Fondateur : Rodolphe Ardant, Guilhem Bellion et Jordane Giuly.
  • Montant de la dernière levée : 100 millions d’euros pour une valorisation de plus d’un milliard de dollars (le montant exact n’est pas communiqué).

Swile, les tickets-restaurant nouvelle vague

Que fait Swile ?

Swile est l’un des acteurs de la dématérialisation des titres-restaurant. Swile assure capter 13 % du marché des avantages salariaux pour les entreprises en France. L’entreprise a été lancée en 2018 à Montpellier sous le nom de Lunchr.

Swile déclare travailler sur deux nouveaux produits : une carte de paiement pour les salariés et une application dédiée à l’expérience employé. « Dépasser la pause déjeuner pour se focaliser sur le quotidien des employés dans sa globalité », voilà l’objectif que se fixe désormais la start-up montpelliéraine lancée par l’ancien fondateur de Teads, Loïc Soubeyrand.

Swile prévoit de doubler ses effectifs en embauchant 500 personnes d’ici fin 2022, notamment en France, au Mexique et au Brésil.

Les chiffres clés de Swile :

  • Date de création : 2016.
  • Fondateur : Loïc Soubeyrand.
  • Montant de la dernière levée : 171 millions d’euros pour une valorisation non précisée.

Vestiaire Collective, la seconde main de luxe

Que fait Vestiaire Collective ?

Vestiaire Collective revendique 11 millions de membres répartis dans 80 pays. Sa plateforme de prêt-à-porter de luxe de seconde main est bien implantée en Asie et aux Etats-Unis, son premier marché. Elle n’est donc pas en concurrence avec le lituanien Vinted, bien développée en Europe.

L’actuelle directrice de la mission French Tech, Clara Chappaz, est l’ancienne directrice commerciale de Vestiaire Collective.

Les chiffres clés de Vestiaire Collective :

  • Date de création : 2009.
  • Fondateurs : Alexandre Cognard, Sébastien Fabre, Henrique Fernandes, Sophie Hersan, Christian Jorge et Fanny Moizant.
  • Montant de la dernière levée : 178 millions d’euros pour une valorisation de 1,45 milliard.

Voodoo, des jeux vidéos mobiles nouvelle génération

Que fait Voodoo ?

Voodoo est un spécialiste du jeu vidéo mobile, avec des titres très faciles à prendre en main et dont les parties n’excèdent pas quelques minutes. L’éditeur est derrière les jeux Paper.io, Helix Jump, Balls VS Blocks.

Voodoo veut investir 200 millions de dollars en 2022 dans des studios qui développent des jeux vidéo mobiles basés sur la blockchain.

Les chiffres clés de Voodoo :

  • Date de création : 2013.
  • Fondateurs : Alexandre Yazdi et Laurent Ritter.
  • Montant de la dernière levée : 266 millions d’euros pour une valorisation de 1,7 milliard.

Veepee, le nouveau Ventes Privées

Que fait Veepee ?

L’ex Ventes Privées est un site B to B to C qui aide les marques à écouler leurs stocks. La société compte 5 500 salariés. La moitié de son chiffre d’affaires serait réalisée hors de la France. Le patron de Veepee, Jacques-Antoine Granjon, est un acteur charismatique de la French Tech. La société veut actuellement accélérer dans l’univers de la seconde main.

Les chiffres clé de Veepee :

  • Date de création : 2001.
  • Fondateurs : Jacques-Antoine Granjon.
  • Montant de la dernière levée : Veepee n’a jamais levé de fonds.

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