Visas, immigration clandestine… Les dossiers sensibles de la relation bilatérale France-Algérie – Le Figaro
DÉCRYPTAGE – Après une année de crises, il faudra «bien plus qu’une visite» pour enclencher une nouvelle dynamique entre les deux pays.
L’hiver fut long et le printemps, glacial. Mais l’acharnement d’Emmanuel Macron à réanimer la lunatique relation bilatérale avec Alger a finalement payé: à l’invitation d’Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’État se rend en Algérie du 25 au 27 août avec une délégation comptant notamment sept ministres et une vingtaine de parlementaires. Dans les arcanes du pouvoir algérien, à mi-chemin entre la décision officielle et les réseaux des services de renseignements, où l’on s’agace souvent de «cette France qui cherche toujours à passer en force», on laisse entendre qu’une visite plus discrète – et surtout sans le grand rabbin de France – aurait suffi.
Mais Emmanuel Macron peut pour l’instant compter sur un
atout précieux: le soutien à ses manœuvres de son homologue, avec lequel le courant passe bien, qui comprend la France et l’exercice du pouvoir, comme lui plus à l’aise avec les «discours de vérité» que les contorsions diplomatiques.
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Pourtant, de l’avis des Algériens et des Français qui naviguent…