Virginie, 32 ans, victime de l’incendie dans le Var – Paris Match

L’un des corps retrouvé dans un gîte brûlé par l’incendie dans le Var serait celui de Virginie, une jeune femme originaire d’Île-de-France, qui passait ses vacances dans le Sud. 

Virginie avait 32 ans. Elle avait quitté son département de l’Essonne, où elle vivait, pour passer quelques jours de vacances seule dans un gîte, à Grimaud, dans le Var, dévasté par les flammes d’un virulent incendie depuis lundi. Ce jour-là, elle a passé un dernier appel à ses proches, pour leur dire qu’elle était bloquée dans le gîte encerclé par les flammes. C’est son dernier signe de vie.

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Après cet appel inquiétant, la famille de l’entrepreneure, traiteur évenementiel, s’est rendue dans le Sud avec l’espoir de la retrouver. Mais mercredi, deux corps calcinés, les premières victimes de l’incendie, ont été retrouvés dans un gîte à Grimaud. Il pourrait s’agir de Virginie et du propriétaire des lieux âgé d’une cinquantaine d’années, rapporte France 3 Provence-Côte d’Azur. «On s’achemine bien vers ces deux personnes, mais il faudra plusieurs semaines pour les identifier, les corps étant dégradés», a fait savoir le procureur de Draguignan, Patrice Cambérou, au «Parisien».

Une jeune femme “adorable”, “sociable”

A Gif-sur-Yvette, où elle est née, c’est la tristesse et la consternation. La jeune femme vendait ses pâtisseries sur le marché et avait donné des cours de gymnastique, l’une de ses passions, dans le club local. Dans la structure, on dresse le portrait d’une fille «adorable, gentille, courageuse», «dévouée» et «passionnée», écrit «Le Parisien». Michel Bournat, maire de la commune et ami de sa famille, a aussi rendu hommage dans les pages du journal à celle dont il parle désormais au passé : «Elle était aussi entreprenante, ouverte, sociable».

Après cinq jours de lutte, les pompiers tentaient toujours de venir à bout jeudi de l’incendie qui s’est déclenché lundi sur une aire d’autoroute. Le feu est «fixé» dans l’arrière-pays varois, mais pas «éteint», et les secours craignent une reprise due à des conditions météo défavorables. Les flammes ont grignoté 7 100 hectares de forêt, de vignes et de garrigues, et dévasté notamment près de la moitié de la Réserve nationale naturelle de la plaine des Maures.

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