Vidéo : 5G, les risques de santé de cette nouvelle technologie encore peu connus

Vidéo : 5G, les risques de santé de cette nouvelle technologie encore peu connus

La 5G débarque en France sans plus de précautions. La gouvernement avait demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) une évaluation en avril 2018.

Dans un premier rapport préliminaire, l’Anses fait état du manque d’informations sur cette nouvelle technologie. L’Anses se garde bien d’émettre un avis tranché sur les futurs niveaux d’exposition auxquels sera confrontée la population. Et pour cause : les réseaux n’existent pas encore, les quelques expérimentations sont très récentes et l’agence manque de données pour en évaluer les effets.

L’autorité de régulation des télécoms a lancé le 30 décembre 2019 la procédure d’attribution de fréquences dans la nouvelle bande 3,5 GHz. Pourtant, les effets sanitaires et écologiques ne peuvent pas encore être prédits.

publicité

Deux études en parallèle

Simuler les risques, puis tester les technologies mises en place ce sera le travail de l’Anses jusqu’au rendu du rapport final en 2021. L’Anses mentionne qu’elle devrait mener deux études parallèles. Et ce car la 5G s’appuiera sur deux bandes de fréquences aux modalités d’exposition très différentes : la bande 3,5 GHz et la bande 26GHz.

Les travaux existants portent sur l’exposition à la téléphonie mobile, entre 0,8 et 2,3GHz environ, et aux signaux Wi-Fi à 2,45 GHz. “Peu de publications ont étudié les effets d’exposition à des fréquences comprises entre 3 et 6GHz”, relève l’Anses. “L’exposition à des fréquences de l’ordre de 3,5GHz est proche de l’exposition à des fréquences légèrement plus basses, par exemple 2,45GHz, telles que celles utilisées pour les communications Wi-Fi” relativise cependant l’organisme.

Reste que les études précédentes menées par l’Anses sur les bandes de 400MHz à 6GHz, “ne montraient pas d’effet sanitaire à court ou à long terme” et les “données épidémiologiques ne montraient pas non plus d’effets à court terme”. Mais “des interrogations demeuraient quant aux effets à long terme”, rappelle l’Anses.

La question des ondes millimétriques

Pour la bande 26GHz, surtout utilisée par les objets connectés, il s’agit “d’ondes millimétriques”.

“Les dispositifs utilisant ces fréquences les plus élevées des radiofréquences et qui peuvent occasionner aujourd’hui une exposition des personnes sont, pour l’essentiel, les portiques à ondes millimétriques (détecteurs de sûreté utilisés dans les aéroports notamment), qui utilisent des fréquences variant de 24 à 30GHz (proches de la bande de fréquence autour de 26GHz dans laquelle la 5G sera déployée) et certains faisceaux hertziens et radars dont les fréquences se situent aux alentours de 50GHz” écrit l’Anses.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *