Vidéo : 10 métiers qui n’existaient pas il y a 10 ans

Vidéo : 10 métiers qui n'existaient pas il y a 10 ans

User Experience Designer, expert en Millennial, YouTuber ou encore chauffeur de VTC ; les dix ans de technologie que nous venons de vivre ont vu la création de nombreux métiers, pour le meilleur et pour le pire de ce que proposent les acteurs de la tech. Revue d’effectif.

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10. Chargeur de trottinette électrique (juicer)

La multiplication des services de trottinette électrique dans les villes exige de pouvoir les recharger rapidement. D’où la création de cette étrange profession de juicer, soit rechargeur de trottinette.

Plus les juicers rechargent de trottinettes, plus ils gagnent d’argent. A point que cette profession soit encadrée désormais. Lime par exemple vient de se séparer en octobre dernier de ses “juicers” auto-entrepreneurs, chargés de collecter et recharger les engins.

9. Développeur d’applications de réalité virtuelle

C’est un métier en plein développement et en pleine structuration. Un sondage de 2017 montrait que les développeurs d’applications de réalité virtuelle, augmentée ou mixte aimeraient voir plus de standards émerger. Et qu’ils préfèrent travailler sur les casques HTC Vive et Oculus Rift.

Interrogés sur le type de contenus auxquels ils accordaient la priorité pour la réalité virtuelle et augmentée, les jeux vidéo et les applications de loisir arrivent en tête à 78 %, suivis de tout ce qui touche à la formation et l’éducation (27 %).

8. Streamer

La combinaison de l’internet haut débit et des jeux vidéos en ligne a donné naissance à cette nouvelle activité, si ce n’est profession : streamer. Le Streamer est un individu retransmettant en direct ses « parties de jeux vidéo ». En d’autres termes, il diffuse en live les sessions de jeux auxquels il joue, auprès de téléspectateurs, et ce au travers de médias / plateformes tels que twitch.tv ou gaming.youtube.com/live.

Il faut dire que le streaming de parties est loin d’être anecdotique : Twitch compte plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels.

7. Propriétaire d’Escape Game

La France compte désormais plus de 500 Escape Games (jeu d’évasion). Une activité héritière directe des jeux de rôles qui plait bien aux amateurs d’énigme et de défis logiques. Le premier créateur français d’escape game est arrivé à Paris en 2014. 7 millions de français auraient déjà participé à cette activité récente, mais en développement. Reste que en 2018 on note les premières fermetures de salles, dont le pionnier Mystery Escape.

Les premiers jeux vidéo d’évasion connus sont l’œuvre du Japonais Toshimitsu Takagi dès 2005.

6. Community Manager

Le community manager, ou “animateur, animatrice de communauté en ligne” en France, est devenu un acteur incontournable de la communication des entreprises.

En une décennie d’existence, la fonction de community manager s’est imposée au cœur des entreprises, passant de la simple gestion de comptes sur les réseaux sociaux à la définition d’une stratégie digitale indispensable à la marque employeur.

Né aux Etats-Unis au début des années 2000, le community management émerge avec la volonté de « faire de l’influence en ligne » : sur les forums, puis les blogs, l’idée est de « reprendre le contrôle de l’expressivité ». En France, les revues spécialisées commencent à parler de community management dès 2007 mais c’est en 2010 que la pratique se démocratise.

5. User Experience Designer

Du jeu vidéo à la navigation sur un site internet, en passant par le webdocumentaire ou les plateformes de travail d’entreprises, le design d’expérience désormais couvre des champs d’application multiples et des enjeux d’une importance variable. Il occupe une place de plus en plus centrale dans l’économie numérique, tant il permet de fidéliser des utilisateurs de plus en plus exigeants et volatiles.

Anciennement nommé « ergonome web IHM (Interfaces Hommes Machines) », le métier d’UX designer est arrivé en France dans les années 2000 assure Le journal du CM. C’est dans les années 1940, au sein de l’usine Toyota, où des premières réflexions sont réalisées autour de l’amélioration de la chaîne de production. Mais c’est l’arrivée de la 1ère version de l’iPhone en 2007 qui change radicalement la notion de conception centrée utilisateur.

4. Expert en Millennial

Voici une parole d’expert en Millenials : “On nous parle souvent d’une génération désenchantée par l’entreprise et les crises qu’ils ont davantage connu que les autres. Visiblement ils ne vont pas si mal que ça car 2/3 d’entre eux sont très positifs par rapport à leur carrière. Ce qui n’empêche pas une forme de réalisme : 60% d’entre peux pensent travailler jusqu’à au moins 65 ans, 27% jusqu’à plus de 70 ans. On ne sait trop si ça leur fait plaisir ou pas mais ils ont intégré la réalité du monde d’aujourd’hui et font avec. Pas les idéalistes progressistes qu’on nous décrit”. A vous de juger.

3. YouTuber

C’est évidemment un nouveau métier né grâce à internet. Selon la fiche métier de l’Etudiant (si !) “comment devenir Youtuber”, les missions d’un Youtuber consiste à :

  • Ecrire des scénarios de vidéos (concepteur rédacteur)
  • Enregistrer des émissions au format vidéo (face caméra, dans sa chambre ou studio)
  • Monter les vidéos pour un format web percutant (court et efficace)
  • Partager ses exploits, sa vie, ses vidéos sur les réseaux sociaux (twitter, facebook snpachat…)
  • Lier des contacts avec des marques pour diffuser de la publicité en début / fin de vidéo

2. Influenceur

Sur YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, ils placent des noms de marque, font la promotion d’un salon ou d’un lieu, encouragent la participation à un événement. Entre ambassadeur, blogueur amateur et influenceur professionnel, leur fonction et leur rapport aux professionnels du marketing varie d’un secteur et d’une cible à l’autre.

Reste que si le recours aux influenceurs est devenu monnaie courante dans tous les domaines de BtoB et de BtoC, ceux-ci ne sont pas toujours considérés comme de véritables professionnels de la communication et du marketing.

1. Chauffeur de VTC

La Californie a adopté un projet de loi en septembre dernier qui prévoit une requalification du statut des chauffeurs VTC. Si ces derniers travaillent de façon régulière pour un service de transport de ce type, ils devront alors être considérés comme des salariés et bénéficier à ce titre des mêmes droits, notamment la retraite, la maladie, le chômage, l’encadrement du temps de travail et du salaire minimum.

Une décision qui illustre bien a quel point le métier est neuf, et tout comme celui des juicer, demande maintenant d’être règlementé.

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