Vers un « nouveau Parti socialiste » ? Les militants se montrent en quête de « radicalité » – Mediapart


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Une campagne présidentielle catastrophique, une nouvelle ère qui s’ouvre – l’alliance avec La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon au sein de la Nupes – et un congrès à venir où sonnera l’heure des règlements de comptes… C’est dans ce contexte, à la fois lourd et porteur de changement, que s’ouvrait, vendredi 26 août, le « campus » des socialistes, organisé pour la troisième fois à Blois (Loir-et-Cher) et censé cette année poser les bases d’un « nouveau Parti socialiste ».

La première journée a parfois pris des airs de thérapie collective. Lors de la séance plénière d’ouverture, intitulée « Ce que le peuple de gauche attend du PS », les deux intellectuels conviés, Vincent Tiberj et Frédéric Gilli, n’ont pas tourné autour du pot face à l’amphithéâtre plein à craquer d’élus et de militants. « Ce que le peuple de gauche attend du PS ? Rien », a lancé Frédéric Gilli avant d’enjoindre les socialistes à « recommencer à écouter les gens », tandis que Vincent Tiberj a appelé l’assistance à « se mettre au niveau » sur les facteurs croisés d’inégalité (classe, genre, origines migratoires…). « Inviter des sociologues pour se faire engueuler, ça, c’est le PS », grinçait, un peu plus tard, Jean-Christophe Cambadélis, qui n’avait pas spécialement goûté l’exercice.

À l’entrée du campus 2022 du PS. © Frederic Petry / Hans Lucas via AFP

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