Valérie Pécresse débute son meeting à Paris ; à Montpellier, Jean-Luc Mélenchon dénonce le « capitalisme parasitaire »… Suivez l’actualité politique en direct – Le Monde
« Gouverner par les besoins, financer en faisant des ruptures »
« Il faut sécuriser le service rendu », dans l’emploi public avance Jean-Luc Mélenchon. « Le problème de la pandémie [de Covid-19]c’était le manque de lit d’hôpitaux et de gens en état de travailler » dénonce le candidat. « Il faut donc rétablir la qualité du service rendu par l’hôpital », poursuit-il, en « faisant la liste des choses qu’on a besoin » .
« Pour garantir un service public de qualité, il faut 1 million d’emplois publics » dont « 240 000 en EHPAD », « 100 000 à l’hôpital », « 60 000 immédiats » dans les écoles, « 190 000 à terme ». Il avance : « Oui ça coûte des sous mais ça en rapporte aussi », plus que de ne pas investir dans ces secteurs avance M. Mélenchon.
Sur le temps de travail ce dernier plaide par ailleurs une réduction : « Travailler moins pour que tout le monde travaille et qu’en travaillant moins on s’économise et l’on se rende meilleur ». Pour étayer son argumentaire, il poursuit : « La quantité de travail nécessaire a été divisée par deux pendant le siècle écoulé et tandis que la quantité de marchandises a été multipliée par cinquante ». Pour lui tout est un « problème de répartition » ce qui permettra par ailleurs de réduire avec conséquence le nombre de chômeurs et favoriser le bien-être des travailleurs. Il rappelle notamment l’histoire des droits salariaux et sociaux en France qui ont permis « la réduction de temps de travail » grâce au combat des concernés.
Il avance ainsi la philosophe qu’il promet de mettre en place s’il arrive au pouvoir : « Gouverner par les besoins, financer en faisant des ruptures. » « La rupture c’est supprimer le marché là où il n’a rien à faire, notamment dans l’éducation et la santé », mais aussi « bloquer le mécanisme de l’accumulation en répartissant ». « Voilà la méthode du gouvernement par et pour le besoin », lance ce dernier, faisant valoir qu’elle permettra de créer des milliers d’emplois.
