Vaccination, vacances, panne des services d’urgence… que retenir de l’interview d’Olivier Véran sur TF1 ? – LCI

RÉCAP’ – Le ministre de la Santé est notamment revenu sur la marche à suivre pour se faire administrer sa seconde dose de vaccin cet été, ou encore sur la panne subie mercredi soir par plusieurs centres d’appels d’urgence.

Des précisions bienvenues, notamment en ce qui concerne les vacances d’été et la vaccination. Invité du 20H de TF1 ce mercredi 2 juin, Olivier Véran a abordé plusieurs sujets, épidémie en tête, mais aussi la panne subie par plusieurs centres d’appels d’urgence dont le Samu, les pompiers et la police.

Des dysfonctionnements “manifestement dus à un problème de maintenance”, a indiqué le ministre de la Santé. Il s’agirait d’une maintenance “organisée par (l’opérateur) Orange qui aurait provoqué des pannes assez aléatoires, avec jusqu’à 30% de baisse dans certains départements”, a-t-il poursuivi, invitant “les gens à se rendre sur le site internet de leur préfecture pour appeler les numéros locaux”.

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Contacté par l’AFP, le service de presse du groupe Orange a confirmé qu’un “incident technique perturbe fortement la VOIP, les appels par internet, dans certaines régions”. De source proche du dossier, on a exclu tout “piratage” informatique. “Orange nous dit que la panne pourrait être réparée, en tout cas y travaille pour qu’elle soit réparée dans la soirée”, a précisé le ministre de la Santé.

La vaccination des adolescents

Le médecin de formation est aussi revenu sur la vaccination des adolescents, dont Emmanuel Macron a annoncé, plus tôt dans la soirée, qu’elle sera ouverte à partir du 15 juin. “Vous pourrez prendre rendez-vous à partir du 15 juin, mais vous pouvez aussi trouver des créneaux disponibles” dès ce jour-là, a-t-il détaillé.

“Effectivement, la vaccination sera ouverte aux 12-18 ans. Elle se fera évidemment sur la base du volontariat, avec l’accord des parents, elle ne sera en aucun obligatoire”, a souligné Olivier Véran, ajoutant que l’objectif est de “limiter les fermetures de classes de collège ou de lycée à la rentrée, protéger aussi les ados qui, parfois, peuvent développer des formes symptomatiques”. L’exécutif dispose de “tous les feux verts des autorités sanitaires françaises et européennes et mondiales” pour vacciner cette classe d’âge, a-t-il rappelé.

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“Tous les détails seront donnés en temps voulu aux familles”, a poursuivi le ministre de la Santé, indiquant que la vaccination des adolescents se fera avec le produit développé Pfizer “en centre de vaccination et, évidemment, un enfant ne pourra pas se vacciner sans l’autorisation parentale, probablement des deux parents”. Sur ce point, la décision sera prise “en fonction des données du Comité Consultatif National d’Éthique.” 

Par la suite, “il n’y aura, évidemment pas de différence dans l’accès à l’école” des adolescents, selon qu’ils sont vaccinés ou pas. Toutefois, “il y a ce fameux pass sanitaire européen qui facilite la circulation des Européens à la période estivale qui démarre. Un enfant âgé de 12 ans et plus qui aura été vacciné disposera aussi de son pass sanitaire qui lui permettra voyager plus facilement en lui évitant des tests s’il est vacciné.”

La seconde dose et les vacances d’été

Pour ce qui est des vacances, les Français devant recevoir une seconde dose n’auront “évidemment pas” à organiser leurs vacances en fonction du rendez-vous. “C’est pourquoi il y aura une mesure dérogatoire, qui démarre à partir de demain (jeudi 3 juin) ou des tous prochains jours”, a expliqué le ministre, ajoutant qu’une mesure “va permettre, lorsque vous prenez rendez-vous pour votre première injection, d’avoir deux semaines supplémentaires entre la première et la deuxième injection”.

“Quand vous êtes vaccinés avec Pfizer ou Moderna en centre, vous avez aujourd’hui un rendez-vous sept semaines plus tard pour votre rappel de vaccin”, a rappelé Olivier Véran. Avec cette mesure dérogatoire, “vous pourrez le programmer pour six à huit semaines plus tard dans le même centre”

La vaccination des Français déjà contaminés

Vient ensuite le cas de vaccin qui ont déjà été contaminés. “On pense qu’il y a peut-être un cinquième ou un quart de la population qui a eu le virus – certains sans le savoir, avec une forme symptomatique”, a poursuivi le ministre. “Désormais, ils n’ont besoin que d’une dose, quel que soit le moment où ils ont eu le Covid-19 : que ce soit il y a trois mois ou il y a un an.”

Dès lors, “pour simplifier encore la démarche pour les Français qui ne savent pas s’ils ont eu le Covid, quand ils se présentent en centre de vaccination pour leur première injection au cours du mois de juin”, ils pourront subir des “tests sérologiques rapides : on vous pique le bout du doigt, ou bout de dix ou quinze minutes, on vous détecte ou pas des anticorps”

Pour ceux déjà contaminés, “la seule injection que vous aurez eu, suffit à vous protéger. C’est une très bonne nouvelle qui simplifie, qui permet encore d’amplifier notre stratégie vaccinale.”

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