Vaccin d’AstraZeneca : les moins de 55 ans ayant reçu une première injection devront recevoir la deuxième avec Pfizer ou Moderna – Le Monde

Il ne restait plus que quelques jours pour trancher. Les 533 302 personnes de moins de 55 ans ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca entre le samedi 6 février et le samedi 13 mars devraient recevoir leur deuxième injection avec un vaccin à ARN messager, c’est-à-dire ceux produits par Pfizer-BioNTech et Moderna. Selon les informations du Monde, c’est ce que va recommander la Haute Autorité de santé (HAS), vendredi 9 avril.

Anticipant la publication de l’avis, le ministre de la santé Olivier Véran a estimé vendredi matin que cette préconisation était « totalement logique », soulignant qu’il s’agissait d’une mesure de précaution qui n’est pas définitive et pourrait évoluer en fonction de nouvelles données.

Le 15 mars, la suspension du vaccin de la firme anglo-suédoise avait été annoncée par Emmanuel Macron, suite à l’enchaînement de décisions similaires dans plusieurs pays européens, après la survenue de cas d’évènements thrombo-emboliques graves chez des personnes vaccinées.

Nos réponses à vos questions : A quel point les vaccins sont-ils efficaces ? Quels effets secondaires ont-ils été observés ?

Les soignants premiers concernés

Si l’administration du vaccin a bien repris en France, quelques jours plus tard, conformément aux conclusions favorables de l’agence européenne des médicaments (AEM), l’autorité sanitaire française a recommandé, dans son avis du 19 mars, de réserver le vaccin aux plus de 55 ans. Quid dès lors des plus jeunes, déjà engagés dans le processus avec le produit AstraZeneca ? La question devenait pressante, dans la mesure où les premiers rendez-vous pour l’injection d’une deuxième dose d’AstraZeneca sont planifiés dès la mi-avril, la deuxième dose devant être injecté dans un délai de douze semaines

Cette seconde injection concerne en effet en premier lieu les soignants, auquel l’accès au vaccin AstraZeneca a été ouvert le 6 février dans des centres de vaccination. « C’était une décision très attendue par les professionnels de santé, ils nous interrogent quotidiennement, souligne Jacques Battistoni, président de MG France, premier syndicat chez les médecins généralistes. Ces soignants de 30 ans, 40 ans qui ont reçu une première dose d’Astrazeneca souhaitent savoir comment ils vont faire leur rappel. »

Pour ce qui est du grand public : « nous avons vacciné un nombre limité de nos patients de 50 à 54 ans », pointe Jacques Battistoni. L’arrivée du vaccin Astrazeneca dans les cabinets en ville, le 25 février, avait d’abord concerné les personnes atteintes de comorbidités entre 50 et 64 ans (puis au-delà) mais les médecins ont souvent commencé par leurs patients les plus avancés dans cette tranche, l’âge constituant l’un des premiers facteurs de risques.

Leave a Reply

Discover more from Ultimatepocket

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading