
Une exposition des Français aux ondes toujours très limitée en 2019

Circulez y a rien à voir. Alors que certaines théories font état d’une dangerosité accrue des ondes pour la santé publique, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié en milieu de semaine son étude annuelle portant sur l’exposition du public aux ondes durant l’exercice 2019. “La conformité des niveaux d’exposition constatés a été déclarée sur tous les sites ayant fait l’objet d’une mesure, à l’exception d’un site”, relève cette dernière, pour qui tous les voyants sont donc au vert.
Le document, qui s’appuie sur l’analyse de plus de 3 000 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées l’année dernière, est formel : pour l’ANFR, les niveaux mesurés restent globalement faibles, avec un niveau d’exposition médian à 0,38 V/m tandis que 90 % des niveaux mesurés apparaissent inférieurs à 1,8 V/m.
Pour mémoire, le gendarme des fréquences rappelle que les valeurs limites réglementaires à ne pas dépasser sont comprises entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences utilisées.
Des niveaux plus faibles qu’en 2018
L’étude, réalisée dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques mis en place en 2014, s’appuie sur des mesures faites à la demande du public dans la bande 100 kHz – 6 GHz.
“L’analyse des niveaux mesurés en 2019 montrent qu’ils restent globalement faibles : le niveau de champ médian est de 0,38 V/m, c’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur”, relève l’Autorité, qui fait observer que “la légère hausse observée en 2018 (valeur médiane de 0,40 V/m) ne s’est pas confirmée en 2019”.
Pour le gendarme des fréquences, il n’y a donc pas lieu de voir rouge, alors que “90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,8 V/m”, soit très loin des valeurs limites fixées par les Autorités sanitaires. “Dans plus de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée (33 % des cas), le niveau d’exposition se révélant souvent trop faible pour qu’il soit possible d’isoler une source significative (40 % des cas)”, fait également remarquer l’Agence.