Tulsa: Trump menace les manifestants qui viendraient perturber son meeting – Le HuffPost
Dans le contexte de la lutte contre les violences policières et au lendemain de “Juneteenth”, la journée qui commémore l’émancipation des esclaves aux États-Unis, c’est effectivement dans une ville où eut lieu un lynchage massif de noirs que le locataire de la Maison Blanche s’exprimera.
Alors si l’électorat de l’État de l’Oklahoma lui est très majoritairement favorable, Donald Trump craint forcément de voir des manifestants se presser devant les portes de sa réunion publique. Tant et bien qu’il n’a pas hésité à les menacer très directement.
Any protesters, anarchists, agitators, looters or lowlifes who are going to Oklahoma please understand, you will not be treated like you have been in New York, Seattle, or Minneapolis. It will be a much different scene!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 19, 2020
Des propos qui ont choqué outre-Atlantique. Chef de file des sénateurs démocrates, Chuck Schumer a notamment jugé “dégoûtantes” les menaces proférées par le président des États-Unis, quand l’association de défense des droits civiques ACLU assurait qu’elle poursuivrait Donald Trump si des troubles avaient lieu à cause de ses mots. “Vous serez tenu pour responsable.”
Fin connaisseur de la Cour suprême, Neal Katyal, l’un des meilleurs avocats américains, ajoute avec humour que le président n’aurait qu’à s’arrêter lui-même s’il suit sa logique. Une manière de tourner en ridicule “l’agitateur” qu’est Donald Trump à ses yeux.
Any president, mayor, or police chief who attacks protesters should understand that you will be sued, like we sued in DC, Seattle, and Minneapolis.
You WILL be held accountable. https://t.co/ravJglQEUu
— ACLU (@ACLU) June 19, 2020
À voir également sur le HuffPost: Pour les anti-racistes, Donald Trump a très mal choisi son prochain meeting