Transat Jacques Vabre, Qonto, Carrefour … C’est le ZD Brief !

Transat Jacques Vabre, Qonto, Carrefour ... C'est le ZD Brief !

Sommaire :

  • La stratégie de Carrefour pour se numériser
  • Qonto, la néobanque française qui monte
  • Google lourdement sanctionné en Europe
  • Le chiffre du jour : 3% des entreprises n’utilisent qu’un seul fournisseur de cloud
  • Pratique : un radar sur ton iPhone
  • Le zoom de la rédaction : Transat Jacques Vabre, les ordinateurs font-ils tout sur les voiliers de course ?

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La stratégie de Carrefour pour se numériser

Carrefour a annoncé cette semaine la poursuite de son virage numérique entamé voilà trois ans. Le groupe a décidé d’investir 3 milliards d’euros dans les cinq prochaines années. Mais attention, il y a virage numérique et virage numérique. D’autres enseignes commencent à expérimenter les magasins 100 % autonomes dans les pas d’Amazon. Ce n’est pas, pour l’instant tout du moins, la stratégie présentée par Carrefour.

Pour ce qui est du e-commerce, le groupe a récemment annoncé des partenariats avec Uber Eats et Cajoo pour développer son offre de livraison express, Carrefour Sprint. L’acteur de la grande distribution aussi veut expérimenter de nouvelles façons de toucher les clients, comme le “social commerce” et le “live-shopping” sur la partie non alimentaire. L’enseigne n’oublie pas aussi de faire  une place au retail media dans sa stratégie digitale. En juin dernier par exemple, Carrefour a ouvert sa plateforme Carrefour Links, en partenariat avec Criteo et Google. Objectif : permettre à ses partenaires de réaliser leurs campagnes marketing sur l’ensemble des espaces du groupe.

Carrefour s’attend à ce que le numérique contribue à hauteur de 600 millions d’euros supplémentaires au résultat opérationnel courant en 2026, par rapport à cette année.

Qonto, la néobanque française qui monte

Qonto a le vent en poupe. Quatre ans après son lancement, cette néobanque pour les PME s’apprête, selon le journal les Echos, à boucler un tour de table qui la valoriserait plus de 4 milliards de dollars. Le fonds américain Tiger Global serait parmi les principaux investisseurs. Tout comme Tencent et DST Global, tous deux entrés au capital de la néobanque lors de la précédente levée de fonds de 104 millions d’euros en janvier 2020.

La Fintech française vient récemment de passer la barre des 200 000 clients en Europe et ne cache pas ses ambitions. Désormais, elle souhaite renforcer ses activités en Allemagne, en Espagne et en Italie et souhaite aussi davantage renforcer sa position de “première solution des gestions financière tout-en-un en Europe”.

Google lourdement sanctionné en Europe

Google va devoir faire gros chèque pour payer l’amende infligée par l’Union européenne. L’affaire remonte à juin 2017, Bruxelles avait alors épinglé la firme pour ses pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix. Google était accusé d’« abuser de sa position dominante en favorisant son propre comparateur de produits par rapport aux comparateurs concurrents ». Le groupe américain avait tenté de faire appel auprès du Tribunal de l’Union européenne. En vain, puisque son appel a été rejeté… Elle va donc devoir payer 2,4 milliards d’euros d’amende.

« C’est un bon jour pour la concurrence sur les marchés numériques » à déclaré le député européen Markus Ferber à l’annonce du jugement. « les entreprises de la Big Tech ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent. Les règles sont les règles, même pour Google » a t’il insisté. Mais le bras de fer entre Google et Bruxelles n’est pas encore terminé. La Commission européenne accuse le géant informatique d’avoir forcé les fabricants d’appareils Android et les opérateurs de réseau à préinstaller Google Search et Chrome … histoire de consolider sa position dominante dans le domaine de la recherche sur internet.

Là, l’amende est de 4,34 milliards d’euros… amende que Google n’a pas encore réglé puisque là aussi il a fait appel. Idem concernant l’amende de 1,5 milliard d’euros pour avoir favorisé sa régie publicitaire AdSense. Si on ajoute ces trois amendes et qu’Google échoue à chaque fois en appel, la firme va devoir faire un chèque de plus de 8 milliards d’euros à Bruxelles…sacrée somme même pour Google.

Le chiffre du jour : 3% des entreprises n’utilisent qu’un seul fournisseur de cloud

3% c’est la proportion d’entreprise selon une étude qui n’utilisent qu’un seul fournisseur de cloud. contre 29 % en 2019. Pourquoi faire appel à plusieurs fournisseurs ? Et bien tout d’abord pour éviter l’enfermement, c’est à dire permettre aux  charges de travail d’être entièrement transférables sans qu’il y ait de verrouillage de la part des offreurs de cloud comme AWS ou Microsoft Azure.

Dans le détail les auteurs de l’étude expliquent que les entreprises y vont en trois étapes face au cloud computing. Dans un premier temps, elles utilisent des abonnements et des solutions de SaaS, c’est à dire des logiciels accessibles en ligne. Mais la plus part des entreprises en sont à la troisième étape désormais. C’est à dire que leurs propres applications métiers, la puissance de calcul, le stockage et le réseau sont transférés aux fournisseurs de cloud. Encore plus logique donc de faire jouer la concurrence entre plusieurs fournisseurs de cloud.

Pratique : un radar sur ton iPhone

Quel est donc ce petit point noir que l’on trouve sur le dos de l’iPhone 12 et 13 Pro ? Il s’agit d’un scanner LiDAR. LiDAR signifie “Light Detection and Ranging” en français détection et télémétrie par la lumière. Pourquoi ? Parce qu’il envoie de la lumière infrarouge, et utilise cette lumière pour construire une image 3D de son environnement.

L’iPhone peut du coup utiliser le scanner LiDAR pour créer des cartes de profondeur pour améliorer les clichés de l’appareil photo mais aussi accélérer l’autofocus. Et avec les bonnes applications, il peut faire bien plus encore. Prenez, par exemple, l’application 3D Scanner App. Elle permet par exemple de scanner des objets, d’éditer des fichiers 3D, de mesurer des objets. Elle vous permet même de partager le fichier 3D avec d’autres personnes. Une autre application, Canvas : LiDAR 3D Measurements, vous permet de prendre toutes les mesures possibles par exemple pour rénover votre maison.

Le zoom de la rédaction : Transat Jacques Vabre, les ordinateurs font-ils tout sur les voiliers de course ?

Pour finir donc on prend un vent de fraicheur et d’iode puisque ce Zoom de la rédaction est un peu particulier. Guillaume Serries de la rédaction de Zdnet était dimanche dernier au départ de la Transat Jacques Vabre. Au Havre, il a rencontré le skipper Jérémie Bayou sur le voilier Charal pour parler du rôle de l’informatique sur ces véritables Formule 1 des mers.

“Les ordinateurs ne donnent pas toutes les réponses en fait, ça reste des aides à la décision donc on a beaucoup plus d’informations” explique Jérémie Beyou. “Avant historiquement on avait peu
d’informations, mais elle n’était pas non plus toute bonne fallait déjà faire le tri. Après, voilà ce qu’il ne faut pas perdre c’est le sens marin parce que, au final il est quand même question que de ça”.

Alors, c’est quoi le sens marin ? “C’est déjà bien connaître sa machine en fait, et il connaît les limites après c’est bien se connaître et connaître ses limites, les conditions de mer et les conditions de vent, il faut avoir un bon jugement parce que, à un moment la limite elle est très fine, elle est hyper fine, parce que tu es du bon côté ou du mauvais, ce n’est pas l’ordinateur qui va dire ça en fait” dit Jérémie Beyou.

Les bateaux vont passer deux fois le poteau noir. Dans ces moments-là, il faut prendre des décisions, peut-être plus importante que sur le reste de la course, l’informatique elle aide plus ou pas, vraiment?  “Ce qui aide, ce sont les photos satellites. Les constellations satellite sont plus importantes qu’il y a 10 ou 20 ans, les connexions satellites qu’on a à bord permettent de récupérer ces photos avec un débit meilleur” mentionne le skipper. “On a des photos toutes les 20 minutes et de qualité quasiment comme à la maison. Lors de mon premier Vendée Globe il y avait des photos toutes les 20 minutes, mais tu ne les prenais pas parce que ça coûtait une fortune. C’est comme la téléphonie mobile, c’est accessible à tous, alors qu’au tout début, ce n’était pas le cas, c’est exactement la même chose”.

Et qu’en est-il du système Oscar qui permet grâce à une intelligence artificielle de détecter les OFNI (Objets Flottants Non Identifiés) et éviter les accidents ?

“Il est allumé maintenant, il y a des fois des fausse détection c’est problématique parce que ça se met à sonner, il y a des fois des trucs qui rate parce que c’est entre deux vagues ou entre deux eaux. C’est largement perfectible” dit le skipper de Charal. “Notamment la nuit tu ne vois pas ce qu’il y a devant le bateau. Ce n’est pas comme en voiture ou tu as des phares. Quand tu as un truc sur la route, tu peux éventuellement le voir si tu vas pas trop vite. Là on va vite et on voit pas ce qui se passe devant. Faut faire confiance à la détection mais si ça sonne toutes les 30 secondes, tu ne vas pas t’arrêter toutes les 30 secondes. Le seul moyen au final c’est de dévier, ou de ralentir le bateau pour que si jamais y’a un truc que tu ne le tapes pas trop fort”.

Pour en savoir plus sur ce sujet, Transat Jacques Vabre : les skippers ont-ils encore le dessus face à l’ordinateur ?

Retrouvez le ZD’Brief sur les plateformes de podcast

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