TEST Population: ONE sur Oculus Quest – Un Fortnite en VR ?

Voilà quelques années que les Battle Royale en tout genre ont pris une grosse part de marché dans le jeu vidéo et la réalité virtuelle n’y échappe évidemment pas. Si Population: ONE n’est pas le premier Battle Royale VR, c’est en tout cas le premier à disposer d’une version Oculus Quest en plus de sa version Oculus Rift. Des graphismes et des idées largement inspirées de Fortnite ont été choisies pour essayer de convaincre les joueurs VR.

Test réalisé sur Oculus Quest 2

Le test vidéo

En plus de l’habituel test écrit, nous inaugurons un nouveau format sous la forme d’un court test vidéo à partir d’images enregistrées par nos soins.

Un Battle Royale payant

Quand on pense à un Battle Royale, on pense également à un format de distribution qui est à la mode ces dernières années : Le Free To Play. Des jeux auxquels on peut accéder gratuitement mais dans lesquels il est possible de dépenser de l’argent pour s’offrir du contenu supplémentaire ou des skins. Les développeurs de Population: ONE n’ont pas du tout suivi ce schéma puisque le jeu est bel et bien payant. Il est affiché à 29,99€ et se trouve être cross-buy Oculus Rift et Oculus Quest. Un choix fort, voir un risque, mais c’est avec le temps que nous verrons si cette solution était la bonne. Pour l’instant en tout cas, les serveurs semblent faire le plein.

Hormis ceci, Population: ONE reprend tous les codes du genre et surtout du plus connu d’entre eux, Fortnite. Les graphismes sont d’ailleurs largement inspirés du jeu qui fait fait un tabac chez les ados. Vous démarrez la partie en vous élançant d’une plateforme surplomblant l’ensemble de la map. Vous pouvez alors choisir d’utiliser une des capsules ou sauter directement dans le vide en écartant les bras pour vous mettre à planer. Première remarque, l’impossibilité de pointer une zone d’atterrissage pour se coordonner avec ses équipiers. Vous vous retrouvez donc généralement seul à votre atterrissage surtout si vous avez choisi de ne pas utiliser votre microphone.

Une fois à terre, vous pouvez vous mettre en quête d’armes, de munitions, de bouclier et éléments de construction. Avec ces derniers, il est en effet possible de construire des éléments de protection comme dans Fortnite. Les sac à dos vous permettent quant à eux d’augmenter votre nombre d’objet transportables. Ensuite, il suffit d’être la dernière équipe à survivre en faisant attention au rétrécissement de la map.

La VR mise à contribution

Si les amateurs de Battle Royale ont déjà un large choix à disposition, Population: ONE se distingue évidemment par l’utilisation de la réalité virtuelle. En plus d’être le personnage, de nombreuses mécaniques uniquement possible en VR ont été pensées.

Pour récupérer de la vie d’abord, il vous faudra décapsuler des canettes de soda avant de les boire ou éplucher les 4 côtés d’une banane avant de la manger. De quoi vous compliquer la tâche en plein milieu d’un gunfight. Surtout s’il vous faut en plus recharger votre arme. Là encore, cela se fait avec vos deux mains, et en deux temps. Enfin, l’une des fonctionnalités les plus sympa est l’utilisation du défibrillateur. Si l’un de vos coéquipier est mis à terre, vous pouvez le remettre sur pieds. Il faut d’abord charger votre défibrillateur en frottant les deux parties l’une contre l’autre.

Enfin, les développeurs ont axé leur jeu sur la verticalité et tous les éléments peuvent donc être escaladés avec vos mains comme si vous montiez à une échelle.

Un jeu imparfait mais très fun

Population: ONE est loin d’être le jeu parfait. Même pour un titre VR, les textures et animations sont plutôt simplistes. Les éléments semblent avoir été disposés un peu au hasard et on a l’impression de jouer à un jeu Early Access alors que ce n’est pas le cas. Si une seule map et un seul mode de jeu n’est pas dérangeant pour un jeu Free To Play, on aurait aimé en avoir plus lorsque l’on débourse près de 30€.

Nous avons tout de même bon espoir que les futures mise à jour du jeu vont améliorer tous ces points qui ne sont pas non plus rédhibitoires. Surtout lorsqu’on les met en face du fun apporté par ces parties. L’un des points fort des Battle Royale est leur rapidité d’accès et la possibilité d’enchainer les parties. C’est également le cas ici aussi. La meilleure expérience étant bien sûr de pouvoir jouer avec deux de ses amis.

Le jeu propose plusieurs options d’accessibilité comme le déplacement libre, les rotations par à-coups et une vignette plus ou moins grande pour les déplacements. Dans notre cas, nous avons pu enchainer plus d’une heure de jeu avant de ressentir une légère gène du fait des déplacements assez rapides et des gunfights à 360°. Si vous êtes très sensibles, c’est un point à prendre en compte donc.

Verdict : 8/10

Si on en croit les évaluations des acheteurs du jeu, ils sont également d’accord avec notre ressenti que le jeu apporte du fun immédiat dès la première partie en ligne. On espère que du contenu supplémentaire arrivera très vite ainsi que de petits correctifs pour améliorer le jeu. Le prix demandé dès le départ peut cependant être un frein et on comprend que des joueurs peuvent être réticents.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *