Test Forerunner 265 : Garmin améliore encore sa montre GPS fétiche

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Depuis la Forerunner 235, cette série de montres GPS de milieu de gamme enregistre les meilleures ventes de Garmin. Au fil des années, Garmin y a intégré de plus en plus d’outils sportifs. En 2023, juste 1 an après la sortie de la Forerunner 255, Garmin a décidé de rendre la Forerunner 265 encore plus attractive en y intégrant un écran AMOLED. Avant ça, les écrans AMOLED étaient réservés aux montres de sport plutôt orientés lifestyle ou salle de sport (parce qu’ils sont plus lisibles en condition de faible luminosité). Mais maintenant Garmin élargit son offre sur le running.

Ils ont au passage fait un gros effort pour améliorer l’interface graphique. Tous les écrans sont plus beaux, certains avec des animations et se rapprochent de ce qu’on pourrait trouver sur une smartwatch de Samsung ou Apple.

Mais attention, ce n’est pas que de la poudre aux yeux, parce qu’avec une puce multi GNSS double fréquence et le score de préparation à l’entrainement, cette Forerunner 265 mérite d’être qualifée de haut de gamme et pas simplement de milieu de gamme, ni même réservée au running. Ce qui est certain, c’est que la Forerunner 265 est plus polyvalente que jamais, combinant capacités sportives et connectées, dans le but de continuer de plaire au plus grand nombre.

Techniquement, la Forerunner 265 ne vient pas remplacer la Forerunner 255 mais bien se positionner à ses côtés, l’une avec un écran AMOLED, l’autre avec un écran transréflectif.

Test Garmin Forerunner 265 : le verdict

La Forerunner 265 vient se positionner en remplaçante potentielle de toutes les Forerunner sorties avant elles (mêmes les 745, 935 et 945), avec des capacités sportives largement supérieures (VFC, GNSS double fréquence, score de préparation à l’entrainement) et une interface largement améliorée.

POUR
Précision GPS
Rendu de l’interface graphique
Score de préparation à l’entrainement
CONTRE
Evolution mineure des fonctionnalités
Augmentation du prix

Ce qui est nouveau sur la Forerunner 265 

Forerunner 265 nouveau
  • Ecran AMOLED au lieu de transréflectif
  • Ecran tactile
  • Interface graphique plus jolie
  • Forerunner 265S légèrement plus grosse que la 255S (42mm au lieu de 41)
  • ‘RUN’ gravé sur le bouton Start
  • Nouveau bracelet, bicolore, avec un insert au bout
  • Score de préparation à l’entrainement
  • Running dynamics au poignet
  • Lecteur de musique de série (8Go de mémoire)
  • Autonomie réduite
  • Augmentation du prix

Présentation de la Garmin Forerunner 265 

Forerunner 265 présentation

Elle remplace : aucune, c’est un élargissement de la gamme avec un écran AMOLED

Au-dessus dans la gamme : Forerunner 965

En-dessous dans la gamme : Forerunner 55

Modèle testé : Forerunner 265 noire

Dans la continuité des précédentes Forerunner 255 et 255S, Garmin a repris la différenciation de 2 formats pour mieux convenir aux différentes tailles de poignet. Mais retenez qu’il n’y a plus de version Music et non Music, parce que toutes les Forerunner 265 / 265S embarquent un lecteur de musique de série.

  • La Forerunner 265 a un boitier de 46mm de diamètre
  • La Forerunner 265S a un boitier de 42mm de diamètre

C’est à peu près les dimensions des Fenix 7 et Fenix 7S. Mais le boitier des Forerunner 265 et 265S est moins épais que ceux des Fenix. L’ensemble du boitier est en plastique, étanche à 50m, avec quelques éléments en métal : les 5 boutons et la boucle du bracelet. Le bouton Start est un peu plus gros que les autres, de forme ovale, avec une gravure ‘RUN’. On retrouve cette inscription sur le patch de couleur différente au bout du bracelet.

Le bracelet est en silicone bicolore et j’aime bien ce rendu. Il est toujours équipé d’une tirette qui permet de le retirer facilement et sans outils.

Les 2 pèsent à peu près le même poids que leurs grandes sœurs Forerunner 255 et Forerunner 255S : 47g pour la grande version (-2g) et 39g pour la petite (pareil). Ca reste léger face à la concurrence à format équivalent.

L’élément central de la Forerunner 265, qui la distingue de la Forerunner 255 et de toutes les Forerunner avant elle, c’est son écran AMOLED. Il y a peu encore réservé aux Venu avec une orientation plus lifestyle, il faut reconnaitre que le rendu visuel les rend très attractifs.

La Forerunner 265 embarque le même écran qu’une Epix 2. Un écran AMOLED de 33mm de diamètre avec une résolution de 416 x 416 pixels (contre 260 x 260 pour la Forerunner 255). Celui de la Forerunner 265S est un peu plus petit, avec 28mm de diamètre et une résolution de 360 x 360 pixels (218 x 218 pour la Forerunner 255S).

Mais ce qui frappe lorsqu’on a la Forerunner 265 dans les mains, c’est à quel point la nouvelle interface graphique est beaucoup plus belle que tout ce qu’on a connu avant (même par rapport à l’Epix 2 ou la Venu 2). Là ça marque un gros changement par lequel l’interface n’est pas juste là pour afficher des données mais aussi pour que ça soit beau, avec des couleurs, des dégradés. J’avais déjà remarqué une amélioration dans mon test de la Venu 2 par rapport à la Venu mais là Garmin a encore été plus loin.

L’écran des Forerunner 265 est aussi tactile. Ca plait ou ça plait pas, en tout cas, ça existe. La rapidité de l’interface la rend très agréable à utiliser. Sinon, on peut toujours tout faire avec les 5 boutons habituels de Garmin.

Tout comme sur l’Epix, Garmin a prévu tout un tas d’options pour que vous puissiez adapter le tactile à votre usage. L’idée est qu’on peut toujours tout faire avec les boutons et que le tactile vient juste en plus, si on veut. Par défaut, il est d’ailleurs désactivé sur tous les profils sportifs. Dans le menu général, on peut choisir de l’activer ou pas pour l’utilisation quotidienne, pour tous les profils sportifs ou pour certains profils sportifs. On peut aussi accéder à cette option depuis les réglages de chacun des profils sportifs.

Contrairement aux Epix / Fenix 7, il n’y a pas de raccourci par défaut pour basculer à la demande entre le tactile activé et désactivé. Mais on peut le faire si on veut, dans le menu système. Je trouve ça pratique, j’ai donc affecté la combinaison Back + Light à cette fonction.

L’écran est légèrement bombé sur les bords, ce qui est agréable au touché, lorsqu’on glisse le doigt pour effectuer une action. En revanche, je pense que ça va rendre très compliqué l’application d’une protection d’écran. Je pense que ça va rapidement se décoller. Pourtant ça serait utile, puisque l’écran dépasse de la lunette qui l’entoure, ce qui l’expose forcément aux rayures.

Le noir de la bordure de l’écran est vraiment très profond, ce qui fait que ça ne se voit pas trop et ne fait pas moche.

L’écran fonctionne soit sur un mode d’extinction automatique, soit en affichage permanent (always on). On peut personnaliser tout ça au travers de différents paramètres :

  • 3 situations : montre de tous les jours, activité sportive, sommeil
  • 3 niveaux de luminosité
  • 3 temporisations (durée d’affichage à pleine puissance)

Ca permet d’adapter le fonctionnement de l’écran à toutes les situations. Par exemple :

  • éviter que l’écran ne s’allume plein phares la nuit quand on est couché
  • éviter d’avoir à tourner le poignet pour consulter l’écran en sport
  • ajuster la luminosité de l’écran à la luminosité ambiante (par exemple l’été)

Cela dit, même en mode always on, ce qu’affiche l’écran en permanence n’est pas exactement identique à la version à pleine puissance. En tout cas en mode montre connectée. Même s’il reste allumé, l’écran bascule quand même dans un mode économie d’énergie avec moins de couleurs et parfois moins d’informations. Ca suffit pour lire l’heure à tout moment mais ça oblige quand même à tourner le poignet (ou appuyer sur un bouton ou sur l’écran) pour afficher l’écran dans sa version complète.

L’AMOLED n’est donc pas l’écran parfait, mais le transréflectif non plus. Et franchement, une fois qu’on a goûté à l’AMOLED, c’est difficile de revenir en arrière (expérience vécue l’année dernière lors des tests de l’Epix et de la Fenix 7X).

En interne, la Forerunner 265 embarque toute la panoplie de capteurs qu’on peut trouver maintenant dans les montres GPS Garmin :

  • puce multi GNSS à double fréquence (le plus précis du moment)
  • altimètre barométrique (donne des dénivelés précis)
  • capteur cardio optique + oxygénation sanguine
  • boussole (utile en suivi d’itinéraire)
  • accéléromètre et gyroscope

Notez qu’avec la puce GNSS double fréquence, la Forerunner 265 propose bien l’option SatIQ, qui laisse la montre basculer automatiquement d’un mode à l’autre en fonction de la qualité du signal GPS reçu.

On peut aussi y ajouter n’importe quel capteur externe, aussi bien en ANT+ qu’en Bluetooth :

  • cardio (ceinture ou brassard)
  • footpod / puissance
  • capteurs vélo (cadence, vitesse, puissance)
  • radar arrière

La Forerunner 265 n’est toutefois pas compatible avec l’inReach ou les dérailleurs électriques.

Et on peut aussi utiliser la diffusion de fréquence cardiaque pour envoyer les données de FC de la Forerunner 265 à un autre appareil connecté.

A côté de ça, il y a les connexions sans fil pour l’aspect montre connectée :

  • Bluetooth pour connecter un smartphone et un casque audio
  • Wifi pour télécharger des musiques

Si l’aspect visuel de l’interface a été amélioré, son organisation reste similaire à ce qu’on connait chez Garmin. La liste des widgets est longue et tout à fait personnalisable :

  • Performances
  • Statut d’entrainement
  • Préparation à l’entrainement
  • Statut de VFC
  • Notifications
  • Météo
  • Commandes musicales
  • Fréquence cardiaque
  • body battery
  • Pas
  • Sommeil
  • Historique
  • ABC

Plus tous ceux que je n’utilise pas : oxymètre de pouls, dernière course, dernier parcours (vélo), aperçu santé, calendrier, calendrier des courses, course principale, calories, dernière activité, dernière nage, étages gravis, Garmin coach, lever et coucher de soleil, minutes intensives, respiration, stress, Connect IQ.

L’écran affiche 3 aperçus de widgets et on peut sélectionner celui qui nous intéresse pour aller consulter plus de données réparties sur 1, 2 ou 3 écrans, parfois sous forme de graphiques.

On présente souvent les Forerunner (et encore plus les Forerunner d’entrée de gamme) comme des montres GPS running mais c’est fini. Avec son alti baro et son profil triathlon, la Forerunner 265 est réellement une montre GPS multisports. D’autant que Garmin a ajouté de nombreux profils ces dernières années :

  • Course à pied, trail, piste d’athlé, tapis de course, ultrafond, course virtuelle, piste en intérieur
  • VTT, vélo, home trainer, vélo électrique, eVTT
  • Natation en piscine, natation en eau libre
  • Triathlon, biathlon, swimrun, enchainement multisport personnalisé
  • Randonnée, marche
  • Ski, snowboard
  • Ski de fond classique
  • Stand up paddle, aviron, rameur en salle
  • Musculation
  • Cardio, HIIT, vélo elliptique, stepper, montée d’escalier
  • Yoga, pilates
  • Autre

Il manque quelques profils sportifs pour en faire une montre GPS multisports complète. Je trouve bizarre que Garmin n’ait pas inclus le profil vélotaf qui existe sur d’autres de leurs montres GPS. Je pense que ce profil pourrait être ajouté à toutes leurs montres GPS car c’est une pratique qui se répand et qui n’est pas liée à un type de pratique sportive mais plus à de la vie quotidienne. Pareil, je pense qu’il aurait été plus judicieux d’inclure un profil Raquettes que Ski de fond.

Mais on peut contourner le problème en créant des profils perso.

La Forerunner 265 reprend les fonctionnalités sportives de la Forerunner 255. A commencer par les métriques physiologiques :

  • VO2max
  • Statut d’entrainement
  • Statut de variabilité de fréquence cardiaque
  • FC repos et FC seuil
  • Durée de récupération

Et les outils d’entrainement :

  • Programmation de séances complexes depuis Garmin Connect (FC, puissance, allure)
  • Suggestions quotidiennes d’entrainement
  • Stratégies PacePro
  • Test guidé de seuil lactique
  • Objectif (distance, temps, allure)
  • Se mesurer à une activité passée

En plus de ça, Garmin a transféré le score de préparation à l’entrainement de la Forerunner 955 (j’avoue que c’est un peu une surprise). Il s’agit d’un score de 1 à 100 qui incorpore 6 métriques mesurées par ailleurs : sommeil, temps de récupération, statut de VFC, charge aigüe, historique du sommeil, historique du stress. Il qui varie en fonction de ces facteurs tout au long de la journée. C’est-à-dire que vous pouvez vous lever le matin avec un score faible et il pourra s’améliorer au cours de la journée (parce que vous allez poursuivre votre récupération). Ce jour-là, il vaudra mieux réaliser votre séance le soir plutôt que le matin.

Mais Stamina est encore réservé au haut de gamme et n’est pas disponible sur la Forerunner 265.

La seule vraie nouveauté avec la sortie de la Forerunner 265, c’est l’apparition des running dynamics au poignet. Jusqu’à maintenant, il fallait un accessoire externe comme une ceinture HRM (pas la Dual) ou un Running dynamics pod. Dans la mesure où Garmin utilise ces données pour le calcul de la puissance au poignet, ils se sont dit ‘pourquoi ne pas les rendre visibles ?’ Et voilà donc les running dynamics au poignet. Il n’y a pas de nouvelle métrique en soi, juste que maintenant on n’a plus besoin d’accessoire externe pour les avoir.

Le jour d’une course proprement dite, on pourra utiliser PacePro pour préparer une stratégie de course qui intégrera le dénivelé du parcours ainsi qu’une préférence personnelle pour le positive ou negative split. PacePro est un algorithme de partenaire virtuel (comme le fantôme dans Mario kart) un peu plus intelligent et qui peut être utilise sur des courses comme Marseille – Cassis afin d’être guidé à une certaine allure dans la montée et une autre allure dans la descente.

La Forerunner 265 possède le nécessaire au niveau de la navigation, à commencer par le suivi d’itinéraire. On dispose de plusieurs façons de créer des itinéraires : importer un fichier GPX, tracer un itinéraire dans Garmin Connect (appli ou site web), activer un transfert automatique de Strava ou de Komoot. On charge l’itinéraire dans la montre et à partir de là, on sera guidé à l’écran le long d’un trait à suivre avec des alertes de virage turn by turn.

On pourra aussi utiliser la trace GPS d’une activité présente dans l’historique (pour refaire exactement le même parcours), ou une position enregistrée ou encore des coordonnées GPS.

En cours de séance, le retour départ pourra se révéler utile, soit à vol d’oiseau, soit en suivant la trace GPS en sens inverse.

Et en dernier recours, il y a la boussole.

En suivi quotidien, bon nombre de données sont issues du capteur cardio optique : fréquence cardiaque (instantanée, au repos), variabilité de fréquence cardiaque (VFC), fréquence respiratoire, niveau de stress, oxygénation sanguine (SpO2), body battery, minutes intensives, calories consommées.

Les autres capteurs sont utilisés pour les métriques de mouvement et d’activité : nombre de pas, d’étage. Et il faut ajouter à cela le suivi du sommeil. Les femmes pourront aussi suivre (manuellement) leur cycle menstruel.

L’aperçu santé lance une mesure de 2 minutes pour faire une sorte de bilan à l’instant ‘t’ des différentes constantes.

Maintenant que le lecteur de musique est de série sur les Forerunner 265 et Forerunner 265S, il est plus que jamais temps de les considérer non pas seulement comme des montres de sport mais aussi comme des montres connectées. On trouve le pack complet de ce que Garmin sait offrir (même s’il n’y a pas eu d’évolution notable dans ce secteur depuis un moment) :

  • Smart notifications
  • Lecteur de musique (mp3, Deezer, Spotify, Amazon Music)
  • Paiement sans contact (Garmin Pay)
  • Météo
  • Calendrier
  • Plateforme de téléchargement Connect IQ

On retrouve aussi le package d’outils de sécurité :

  • Détection d’incidents
  • Envoi d’un message SOS manuellement ou automatiquement
  • LiveTrack

Télécharger le manuel utilisateur

Autonomie

Forerunner 265 autonomie

Si on remonte quelques années en arrière, les écrans AMOLED étaient boudés parce qu’ils étaient trop énergivores. Les progrès technologiques se faisant, on est arrivé maintenant à un équilibre acceptable entre lisibilité et autonomie. Les Forerunner 265 et 265S proposent moins d’autonomie que les Forerunner 255 et 255S, mais ça reste suffisant pour ne pas être contraignant.

L’autonomie de la Forerunner 265 en enregistrement GPS est annoncée à 20h. C’est certes 33% de moins que la Forerunner 255 (30h) mais ça reste déjà utilisable pour beaucoup d’activités.

La Forerunner 265S est annoncée quant à elle à 24h là où la Forerunner 255S tenait 26h. C’est quasiment identique.

Le plus surprenant, c’est que c’est la première fois que je vois la plus petite version d’une montre GPS (Forerunner 265S) tirer plus d’autonomie que la grande version (Forerunner 265). Hé oui, la consommation de l’écran AMOLED augmente plus vite que la capacité de la batterie qu’on peut loger dans un boitier plus grand.

Maintenant, là où ça devient vraiment intéressant, c’est qu’on a tout un tas de réglages à disposition pour ajuster l’autonomie. Et si par le passé Garmin avait tendance à être toujours optimiste sur ses autonomies annoncées, ils sont beaucoup plus réalistes maintenant. Ces autonomies annoncées sont même calculées avec le mode multi GNSS et l’écran always on.

Dans mes tests en condition réelles avec la Forerunner 265, j’arrive donc facilement à dépasser ces annonces :

  • 30h en mode GPS seul avec écran always on
  • 30h en mode SatIQ avec extinction automatique de l’écran

Par contre, dès qu’on ajoute le mode multi GNSS double fréquence, on divise l’autonomie presque par 2, et on tombe autour de 14h (15h dans mes tests).

Et si on écoute de la musique en plus, Forerunner 265 et Forerunner 265S tiendront environ 7h.

Le gestionnaire de batterie existe bien dans le menu mais il ne permet quasiment rien (par rapport à ce qu’on peut faire sur les séries outdoor comme les Fenix, Epix et Instinct). On peut juste choisir d’afficher l’autonomie en % de batterie restant ou en heures d’utilisation et activer le mode économie d’énergie. Il faut donc aller faire les réglages individuellement pour chaque profil sportif.

En utilisation connectée, l’autonomie est encore en faveur du petit modèle : 15 jours pour la Forerunner 265S et 13 jours pour la Forerunner 265. Mais là, c’est avec le mode d’extinction automatique de l’écran.

Maintenant, en utilisation réelle, c’est-à-dire en combinant une utilisation de montre connectée et différentes séances de sport, je dirais que je recharge ma Forerunner 265 environ 1 fois par semaine. Si j’active l’écran always on au quotidien et pas seulement pendant les séances de sport, c’est plutôt tous les 4 à 5 jours.

La recharge se fait toujours avec le câble que Garmin utilise depuis quelques années à la seule différence que maintenant il a une sortie en USB-C, le connecteur qui deviendra universel pour tous les appareils électroniques en Europe.

Champs de donnée

Forerunner 265 champs donnée

La liste commence à être vraiment longue, je vous laisse aller consulter l’annexe du manuel utilisateur.

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

Forerunner 265 running

La Forerunner 265 propose beaucoup de profils sportifs pour la course à pied et pas seulement sur route du 5km au marathon. On a par exemple le profil Piste d’athlétisme, avec un algorithme de reconnaissance des tours de piste qui permet d’améliorer grandement la précision de la distance et de l’allure. Le profil Ultrafond permet de gérer les ravitaillements. Le profil Trail permet d’activer (ou pas) le calcul du VO2max en trail.

Donc sauf si on veut absolument la cartographie ou si on compte faire des ultras de plus de 24h, la Forerunner 265 est déjà assez polyvalente.

L’interface de Garmin avec l’écran AMOLED est largement plus plaisante à utiliser. En règle général, j’utilise le mode always on à intensité 2 sur 3 et ça suffit largement pour être lisible. Mais je dois préciser que même dans le mode always on, certes l’écran reste allumé en permanence mais l’intensité est réduite au bout de quelques secondes. En gros, l’écran s’allume à fond lorsqu’on le consulte (après une rotation de poignet ou un appui sur un bouton), puis ne s’éteint pas complètement mais réduit sa luminosité. Et je dois bien reconnaitre que dans les phases de luminosité réduite, l’écran est parfois difficilement lisible au soleil. Il ne devient parfaitement lisible que lorsqu’on l’active. Cela dit, l’activation de l’écran est super rapide, pas besoin d’attendre 2 secondes avec le bras en l’air.

Sur la Forerunner 265, on peut monter à 6 champs de donnée par écran. Je ne sais pas ce qu’il en est pour la Forerunner 265S, qui a un écran plus petit. Il y a aussi des écrans particuliers :

  • Jauge de FC
  • Running dynamics
  • Puissance de course
  • Partenaire virtuel
  • Navigation
  • Boussole
  • Altitude

On peut aussi intégrer des graphiques dans les écrans de champ de donnée.

Dans les réglages, on trouve quelques petites différences par rapport aux séries Fenix / Epix / Instinct. Par exemple, on ne peut choisir le mode GNSS que profil par profil. Sur les séries outdoor, on peut définir un mode GNSS par défaut dans le menu général et aussi le mode GNSS particulier de chaque profil sportif. Sur la Forerunner 265, on n’a que la 2e option.

De manière générale, je pense que c’est pas mal de profiter du mode SatIQ qui permet d’optimiser à la fois la précision et l’autonomie. Il n’y a que pour des utilisations particulières, comme les cas où vous voulez être sûr d’atteindre une ceinture autonomie, que ça peut valoir le coup de forcer le mode GPS seul. Ou au contraire, en ville, de forcer le mode GNSS double fréquence.

On peut également configurer bon nombre d’alarmes :

  • FC
  • Allure
  • Heure
  • Distance
  • Puissance
  • Calories
  • Altitude
  • Proximité
  • Cadence

La Forerunner 265 dispose de l’affichage d’un écran d’ascension automatique (qui s’active dès qu’on dépasse un certain seuil de vitesse verticale), du profil d’altitude sur un suivi d’itinéraire, mais pas de l’écran ClimbPro.

Tous ces réglages peuvent être fait, pour chaque profil sportif, directement depuis la montre mais également depuis l’application Garmin Connect. Garmin a répliqué exactement les mêmes menus sur l’appli (donc vous ne serez pas perdu), à l’exception du couplage de capteurs externes. Ca présente 2 avantages : c’est plus pratique d’utiliser l’écran tactile d’un smartphone plutôt que les boutons ou le petit écran tactile de la montre et ça sauvegarde vos réglages en cas de bug ou reset de la montre. La possibilité de pouvoir faire les réglages depuis la montre conserve un intérêt, lorsque vous vous rendez-compte d’un truc qui ne va pas au dernier moment, genre sur le parking au moment de partir. Ben dans ce cas, vous faites la modification vite fait depuis la montre et voilà.

La suggestion quotidienne d’entrainement fonctionne en 2 phases distinctes. La majorité du temps, l’algorithme va vous proposer 1 séance de course à pied (ou de vélo) à réaliser dans une optique de travail foncier. Ces séances sont normalement adaptées à votre niveau physique et votre récupération, avec pas mal de variations autours de séances d’endurance, de seuil, de fractionné et de sprints.

La 2e phase commence lorsqu’on programme une course dans son calendrier d’entrainement. Dans ce cas, on pourra utiliser les widgets de course pour avoir les infos dans le cadre de la préparation et la suggestion quotidienne va alors adapter ses séances dans l’optique de préparer spécifiquement cette course pour être prêt le jour J.

Si on réalise un entrainement programmé, un écran spécifique va venir s’ajouter (il n’est pas personnalisable). De même, en fin de séance, vous aurez la possibilité de saisir manuellement votre RPE (vos sensations). Cette donnée est ensuite ajoutée à l’enregistrement sur Garmin Connect mais n’est ensuite utilisée dans aucun algorithme.

En fin de séance, toutes les données sont transmises à Garmin Connect puis à des applications tierces que vous pourriez avoir synchronisées (Strava, TrainingPeaks, Nolio, etc). Ca va super vite. En général, j’ai même pas le temps de déposer toutes mes affaires que je reçois déjà la notification de Strava m’alertant que ma nouvelle activité peut y être consultée.

La Forerunner 265 donne accès à une tonne de métriques physiologiques et j’ai peur que certains sportifs amateurs soient déjà dépassés par un tel niveau de complexité. Garmin avait réussi à rendre la chose assez simple avec le statut d’entrainement. On s’entrainait, la montre donnait son avis sur l’efficacité de la succession d’entrainements (entrainement productif ou non) et c’était une aide simple et efficace.

Maintenant, on a :

  • Le statut d’entrainement, composé de VO2max, VFC, charge aigüe, intensité d’entrainement, durée de récupération
  • Le statut de VFC, présenté sur 1 nuit, 7 jours, 4 semaines
  • Le score de préparation à l’entrainement, composé de sommeil, temps de récupération, statut de VFC, charge aigüe, historique du sommeil, historique du stress

Avec tout ça, comment ajuster sa prochaine séance d’entrainement pour optimiser sa préparation ?

Ben je dirais que l’approche de Garmin est assez bien faite : tout est à disposition et on regarde que ce qui nous intéresse (ou que ce qu’on comprend). A chaque fois, le premier écran est simple à comprendre, avec soit un score global, soit une tendance. Ca suffira à bon nombre de sportifs qui ne cherchent pas à aller gagner 1 ou 2% sur leur record personnel du marathon ou d’un Ironman. Et puis ceux qui ont plus de connaissances mais pas de coach pour faire leur plan d’entrainement pourront aller plus dans le détail pour réellement optimiser leur préparation.

Ma façon de voir les choses est la suivante :

  • Utilisez le score de préparation à l’entrainement pour savoir si c’est le bon jour / le bon moment pour faire une séance exigeante
  • Utilisez le statut d’entrainement pour voir si vous vous entrainez bien (répartition entre aérobie et anaérobie, équilibre entre sport et récupération, etc) et que les résultats sont là

L’autre façon d’utiliser le score de préparation à l’entrainement, c’est dans une analyse à posteriori, pour évaluer et comprendre comment notre corps récupère après des séances exigeantes ou longues. Ca peut être utile dans le cadre d’une préparation marathon ou Ironman pour préparer la phase d’affutage.

Et sachez qu’on pourrait aussi tout à fait n’utiliser que la VFC pour adapter entièrement un plan d’entrainement. Le statut de VFC est long à débloquer. Il faut porter la montre pendant 19 nuits consécutives. Ca vient du fait que la VFC n’est pas une donnée intéressante telle quelle, parce qu’elle varie beaucoup d’un individu à l’autre. Cette période de 19 nuits permet donc à la montre de découvrir la plage dans laquelle évolue votre VFC. Ensuite, elle pourra produite un statut de VFC en comparant votre VFC de la dernière nuit par rapport à votre plage habituelle (pour en savoir plus, j’ai déjà tout expliqué sur la VFC et son utilisation).

Autres sports

Forerunner 265 sport

Garmin a étoffé sa panoplie de profils sportifs, sans pour autant atteindre les 100 ou 140 profils sportifs proposés par certaines autres marques. Mais sachez que lorsque Garmin ajoute un profil sportif, ils le font parce qu’ils ont développé une métrique ou un algorithme spécifique à ce sport. Il ne s’agit pas de 50 copier – coller du profil de course à pied et 50 copier – coller du profil cardio en salle.

Certains algorithmes sont liés à un ou plusieurs profils sportifs. Par exemple, le VO2max est bien calculé sur les sorties de vélo mais nécessite un capteur de puissance. Dans le même style, les suggestions quotidiennes d’entrainement à vélo sont faites à la puissance.

Le profil musculation, par exemple, détecte et compte automatiquement les répétitions et les séries. Le profil rameur affiche le nombre et la fréquence de mouvements.

Et en plus de ça, on peut de toute façon créer nos profils sportifs perso en faisant justement un copier – coller d’un profil existant.

Les profils de Musculation, Yoga, Pilates et HIIT possèdent déjà quelques séances préprogrammées avec des animations pour chaque exercice. Ensuite, on peut programmer les séances qu’on veut à partir d’une bibliothèque d’environ 200 exercices / mouvements / positions.

Il y a bien 2 profils de natation, pour la piscine (sans GPS) et l’eau libre (avec GPS). On peut programmer une séance d’entrainement dans Garmin Connect. Pendant la séance, un compteur de repos automatique se déclenche à chaque arrêt. Pour les séances sans mouvement de bras (avec une planche pour travailler les jambes par exemple), ou pourra utiliser le mode journal d’entrainement (drill) et entrer la distance manuellement.

Le profil de Musculation détecte automatiquement les mouvements et compte les répétitions et les séries. En fin de séance, il alimente une carte de chaleur des muscles sollicités (noir, orange, rouge).

Et puis surtout, la Forerunner 265 possède des profils sportifs multisports qui lui permettent de faire un triathlon ou un swimrun ou du run & bike. Avec ça, il n’y a définitivement plus de place pour une Forerunner 745 ou même 765 dans la gamme de montres GPS Garmin.

La Forerunner 265 n’est pas franchement convertible en compteur vélo. En effet, lorsqu’on la fixe sur le guidon, elle est fixe et donc l’écran ne s’active pas à la luminosité maximale. Même en mode always on, elle reste en permanence à intensité réduite, ce qui rend l’écran parfois difficile à lire. Il vaut mieux la garder au poignet et la consulter de temps à autres.

Précision GPS / cardio

La Forerunner 265 propose différents modes GPS dont certains (multi GNSS double fréquence et piste d’athlétisme) sont redoutablement précis.

Même en forêt, on arrive à avoir des traces GPS très précises dans les virages.

Je me suis amusé à tourner comme un hamster autour d’une piste d’athlé pour vous montrer la différence de précision des différents modes GPS. A chaque fois, j’ai fait 3 tours. On voit que le mode GPS seul n’est pas très précis et la trace GPS divague un peu. C’est mieux en mode multi GNSS et quasiment parfait en double fréquence. La trace devient parfaite avec le profil sportif Piste d’athlé. C’est normal puisqu’il intègre un algorithme spécialement conçu pour rectifier la trace GPS en fonction du couloir dans lequel on court. Il faut néanmoins 2 tours à la montre GPS pour ‘apprendre’ l’orientation de la piste. Et ensuite, toutes les traces suivantes seront parfaites.

De manière générale, j’utilise le mode automatique SatIQ.

Il n’y a que quelques situations où je recommande le mode multi GNSS double fréquence : en ville (parce que ce mode est spécifiquement conçu pour éliminer les erreurs de multiple trajectoire du signal) et en randonnée en forêt parce qu’à faible vitesse, la trace en mode GPS seul des Garmin fait pas mal d’erreur (c’est encore pire pendant les petites pauses). Sur la trace GPS suivante, on voit que ça va lorsqu’on est dans les champs mais qu’elle défie dès qu’on entre dans la forêt.

Bon, des fois, même en ville, le mode SatIQ s’en sort pas mal (face à la T-Rex Ultra en double fréquence).

A vélo, le mode GPS seul est largement suffisant.

Même dans les rond-points, avec des changements d’orientation importants.

Le capteur cardio n’a pas changé, ça fait donc plusieurs montres que j’ai pu tester avec et je le trouve très précis. OK, il peut encore y avoir des petits loupés sur les premières minutes mais après, c’est assez fiable.

Même sur des montées à 180, ça passe assez bien.

De manière générale, il faut donc se dire que le capteur cardio optique est suffisamment fiable pour toutes les séances en EF. Ensuite, pour des séances à plus haute intensité ou des séances de test par exemple pour déterminer le seuil lactique, il vaudra quand même mieux utiliser une ceinture cardio pour avoir des données de FC fiables. Parce qu’il faut bien se rappeler que ces données sont ensuite utilisées par de nombreux algorithmes d’analyse. Là, par exemple, ma FCmax n’est pas 205bpm.

Côté altimètre, je ne vais pas vous montrer 50 courbes, parce que je n’ai pas décelé de problème.

Activité quotidienne

Forerunner 265 activité quotidienne

Je n’ai jamais eu de problème avec la détection du sommeil de Garmin. La seule chose à savoir, c’est qu’elles ne détectent pas les siestes. Quelque part, on peut contourner cette limite avec le body battery car cet indicateur est plus global et prend en compte toutes les phases de la journée avec une dépense plus en moins importante en fonction de l’activité et du stress.

Pour ce qui est de la répartition des phases de sommeil, c’est impossible à vérifier en dehors d’un laboratoire du sommeil.

Moi j’aime bien le body battery, précisément pour cet aspect global, qui permet d’assurer un équilibre entre activité physique et récupération, prenant en compte tous les aspects de l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, alcool, vie professionnelle, etc). On peut le consulter à la journée mais aussi voir son évolution sur plusieurs jours. Genre si, dans le cadre d’une préparation Ironman, le body battery remonte chaque jour un peu moins haut que la veille, c’est qu’on y va trop fort et que le surentrainement guette. Il faudra un peu plus de sommeil.

Maintenant, il y a aussi le score de préparation à l’entrainement. Mais les 2 n’ont pas la même utilisation. Le score de préparation à l’entrainement est plus un indicateur de prise de décision sur l’entrainement du jour. Mais il ne faut pas oublier que 2 des 6 composantes du score de préparation à l’entrainement dépendent du sommeil. Donc si on veut un score fiable, il faut fournir à l’algorithme des données d’entrée fiables.

Après, on a toutes les données classiques du nombre de pas, des calories brûlées, se fixer des objectifs ou des alarmes d’invitation à se bouger.

Le capteur de SpO2 consomme beaucoup d’énergie et nécessite qu’on soit immobile pendant 30s pour arriver à prendre une mesure de l’oxygénation sanguine. Pour ces raisons, je ne l’active que la nuit. Dans les réglages, on peut aussi l’activer en continu ou jamais. Ca reste intéressant de l’activer la nuit car c’est un facteur pris en compte dans l’analyse du sommeil.

L’aperçu santé vise à enregistrer à un instant ‘t’ toutes les biométriques que peuvent relever les capteurs de la montre (nécessite d’être immobile pendant 2 minutes) : fréquence cardiaque, oxygénation sanguine, fréquence respiratoire, variabilité de fréquence cardiaque et stress. Le tout sera enregistré dans Garmin Connect. L’idée avec ça est de pouvoir ensuite l’exporter au format PDF et pourquoi pas l’envoyer à votre médecin.

Montre connectée

Forerunner 265 montre connectée

La réactivité de l’allumage automatique de l’écran est excellente. Pas besoin de lever le poignet et temporiser pendant 2 secondes avant de pouvoir consulter l’heure.

Garmin a créé pas mal de nouvelles watchfaces qui exploitent bien les capacités de l’écran AMOLED, avec des couleurs vibrantes, des dégradés, des fondus, etc. Pas étonnant qu’après quelques photos publiées, beaucoup de personnes m’ont demandé si on pouvait trouver ces watchfaces en téléchargement pour d’autres montres GPS Garmin. La réponse est non, même sur l’Epix.

Après, on aime ou on n’aime pas. J’avoue que passé le premier ‘wahou’, j’ai mis un peu de temps à trouver le réglage qui me convenait. Tout simplement parce que je n’étais pas fan d’une watchface jaune/vert ou bleu/violet.

Le choix de watchfaces est très large. Il y en a déjà beaucoup dans la montre (numériques ou à aiguilles). Elles sont personnalisables par le choix des couleurs et des informations affichées à l’écran, soit sous forme chiffrée soit de graphique.

Si ça devait ne pas suffire, on peut aller explorer ce qui est disponible en téléchargement sur Connect IQ.

Dans la configuration de l’écran, on dispose de quelques options pour ne pas être enquiquiné par l’écran AMOLED quand on est couché. C’est-à-dire éviter qu’il ne s’allume dès qu’on se retourne dans le lit ou éviter qu’il flashe à 1000 nits quand on veut regarder l’heure qu’il est dans le noir.

Tout est personnalisable sur la montre : les widgets ainsi que leur ordre, les raccourcis accessibles depuis la boite de commandes, les raccourcis des boutons. La boite de commandes est un écran de raccourcis auquel on accède par une pression de 5s du bouton Light. Ca peut être le chronomètre, Garmin Pay, le mode ne pas déranger, etc. C’est bien pratique.

Le rapport matinal a été étoffé et je ne suis pas fan de cette nouvelle mouture. L’idée c’est de présenter rapidement, chaque matin, les informations dont on a besoin au réveil pour lancer sa journée sportive : score de sommeil, entrainement planifié, météo. Ces infos sont personnalisables dans une certaine mesure. Le premier écran est magnifique, avec un fond d’écran animé lié à la météo du jour (genre des gouttes qui glissent sur une fenêtre lorsqu’il pleut).

Le problème, c’est que Garmin a ajouté des écrans et des actions (que je considère) inutiles. Pour commencer, il faut maintenant appuyer 2 fois sur Start pour commencer à visualiser le rapport matinal. On se réveille, on appuie sur un bouton, l’écran nous demande si on est prêt à consulter le rapport matinal, on appuie sur Start et c’est seulement à ce moment-là qu’on entre dans le rapport matinal. Ensuite on fait défiler les écrans et le dernier affiche une petite phrase de motivation qui pourrait trouver sa place dans un horoscope de magazine. Pas franchement utile. Ensuite, il faut encore cliquer sur Back puis Start pour quitter le rapport matinal.

La réception des notifications fonctionne très bien, incluant tous les émoticônes mais pas les photos. Les utilisateurs de smartphone Android pourront y répondre avec des messages préformatés mais pas les adeptes d’Apple.

On peut décrocher ou refuser des appels mais dans le 1er cas, il faudra rapidement sortir son smartphone pour entamer la discussion.

La Forerunner 265 dispose de série de 8Go de mémoire pour stocker la musique. On peut utiliser soit des fichiers mp3 à transférer ou alors les versions premium des applications Spotify, Deezer et Amazon Music avec une synchronisation via Wifi des playlists favorites.

Après, c’est tout simple à utiliser. On couple un casque audio Bluetooth et l’écran de commandes est accessible depuis n’importe où, comme widget en mode montre, comme écran supplémentaire en utilisation sportive, via le menu de commandes (appui long sur Light) ou via un raccourci perso.

Le paiement sans contact peut aussi se faire grâce à Garmin Pay mais le nombre de banques partenaires en France n’a pas évolué depuis des années, ce qui limite forcément son adoption (même si on peut passer par des banques tierces en ligne).

Garmin reste une des très rares marques à proposer un suivi en direct pour les proches (LiveTrack). Ca peut être sécurisant (si on fait du sport seul) ou amusant (le jour d’une course).

La Forerunner 265 peut détecter les chutes avec envoi automatique d’un message vers une liste de contacts d’urgence renseignés dans Garmin Connect. Mais ça reste applicable uniquement pendant les séances de sport. C’est donc différent de la détection de chute des montres connectées comme l’Apple Watch. Et puis cette détection d’incident n’est pas active sur certains profils sportifs comme le VTT. Moi je trouve ça dommage car c’est pour moi justement un des sports où ce serait le plus utile. Mais j’imagine qu’il devait y avoir trop de déclenchements intempestifs des alarmes donc Garmin l’a désactivé. Un message le précise d’ailleurs sur l’écran d’accroche GPS.

Au besoin, on peut aussi déclencher l’envoi d’un message SOS manuellement par une pression de 10 secondes sur le bouton Light.

Conclusion du test de la Forerunner 265 

Forerunner 265 avis

Après avoir mis en avant tous les avantages tout ce qui fait de la Forerunner 265 une montre GPS géniale, reste à aborder le point épineux du prix. Hé oui, parce que la Forerunner 265 est vendue 100€ plus chère que la Forerunner 255 Music. Et si l’on prend en compte qu’il n’y a plus de version standard non Music, ça implique d’aligner 150€ de plus pour remplacer sa Forerunner 255 par une Forerunner 265. En 4 ans, on est passé d’une Forerunner 245 à 300€ (le milieu de gamme) à une Forerunner 265 à 500€ (ce que je considère déjà comme du haut de gamme).

A mon avis, il faut prendre la Forerunner 265 pour ce qu’elle est : une montre GPS haut de gamme, qui pourrait en fait s’appeler Forerunner 765, capable aisément de remplacer une Forerunner 935 ou même une Forerunner 945 (à l’exception de la cartographie). La combinaison d’autant de fonctionnalités sportives fait qu’aujourd’hui je vois peu de gens qui auraient réellement besoin de prendre une Forerunner 965 ou 955 (encore une fois, à l’exception de la cartographie). De manière très rationnelle, la Forerunner 265 devrait suffire à tous les runners et triathlètes. Et là où on voit souvent des commentaires sur le net suggérant d’acheter une Fenix parce qu’elle peut tout faire, ben justement, maintenant, la Forerunner 265 pourrait tout à fait être recommandée par défaut. Parce qu’elle a le GNSS double fréquence, elle (ce qui n’est pas le cas des Fenix 7 et Fenix 7 Solar).

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Lorsque vous consultez un article de « test », vérifiez toujours qu’il contient des vraies photos prises pendant le test. S’il ne contient que des images du produit sur fond blanc, alors ce n’est pas un test. L’auteur d’un tel article l’a écrit sans jamais avoir eu le produit dans les mains. Je vous laisse juger de la pertinence de ses analyses…

Un test complet, ça demande du temps. Je ne suis pas payé pour le faire. Si vous êtes intéressé par l’achat de matériel sportif, vous pouvez me soutenir en passant par un des liens ci-dessous. Je toucherai une commission, ce qui contribuera à l’avenir de ce blog (et je vous en remercie).

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