Test de l'Apple Watch Series 5 : à la bonne heure

Voguant loin devant la concurrence, Apple n’a pas besoin de réinventer la roue chaque année pour la nouvelle Series de l’Apple Watch. Le constructeur ayant produit son effort l’an dernier avec la Series 4, la nouvelle génération est une itération qui capitalise sur le succès de la précédente génération, tout en apportant des nouveautés inattendues.

Qu’est-ce qui distingue une Apple Watch Series 4 d’une Apple Watch Series 5 ? De l’extérieur et même avec un œil exercé, il est impossible de faire la différence. On y retrouve le même design de boîtier, l’écran aux coins arrondis, le même cercle rouge autour de la couronne digitale pour les modèles cellulaires.

Cette année, Apple a emprunté le chemin de la continuité, tout en faisant quand même souffler un petit vent de fraîcheur avec le retour de la gamme Edition. Elle se décline en deux matériaux :

  • la céramique blanche, qui avait déjà été invitée à la fête avec les Series 2 et 3 (il y a eu un modèle céramique gris avec la Series 3) ;
  • le titane, une vraie nouveauté cette fois dans la grande famille Apple Watch, avec des coloris « standard » et noir sidéral.

Si on ajoute les modèles traditionnels en aluminium et acier inoxydable, les coloris disponibles, les collections Nike et Hermès et la Series 3 toujours en vente, le choix est plus que pléthorique : on s’y perd ! Nonobstant les déclinaisons quasiment infinies de matériaux, de couleurs et de bracelets, tous les composants à l’intérieur des différentes Series 5 sont les mêmes d’un modèle à l’autre, seul change le matériau.

Pour distinguer une Series 5 d’une Series 4, retournez la montre !

Comme le montre le tableau rébarbatif ci-dessous, la Series 5 partage aussi beaucoup de traits communs avec la Series 4. Écran, dimensions, capteurs…

Bien sûr, il y a des différences. La pièce de résistance de la Series 5, et le coup de maître d’Apple, c’est l’écran toujours actif.

Écran toujours allumé : enfin une vraie montre

L’Apple Watch n’est pas une montre. C’est un ordinateur de poignet capable de réaliser un électrocardiogramme, de prévenir quand il y a trop de bruit, de donner la météo et une direction à l’utilisateur, de mesurer l’activité physique, de communiquer avec le monde entier… mais une montre ?

Si l’on estime qu’une montre donne l’heure même quand on ne la regarde pas, alors l’Apple Watch n’en est pas une. Du moins, c’était vrai jusqu’à la Series 5. Une fois n’est pas coutume, Apple a su garder le secret jusqu’au bout et l’annonce a été une vraie surprise : la nouvelle génération de la montre connectée affiche l’heure en tout temps !

Avoir au poignet une montre qui affiche l’heure en permanence, c’est épatant quand on est dans l’impossibilité physique de bouger le poignet ou de toucher l’écran du doigt : avec les deux mains occupées, dans les transports en commun bondés, en plein effort physique… Les situations sont nombreuses où on peut avoir envie de jeter un œil à l’heure qu’il est, sans nécessairement vouloir le faire activement.

Pour accomplir ce miracle, Apple a dû revoir la conception de l’écran. La dalle en polysilicium à basse température (LTPO), empruntée à la Series 4, intègre un contrôleur d’écran ultra-basse consommation, un circuit de gestion de l’alimentation amélioré et un nouveau capteur de luminosité ambiante.

Cet ensemble de composants — qui, au passage, interdit à la Series 4 de bénéficier de l’écran toujours allumé de la Series 5 — module l’affichage en fonction de l’usage. Quand le porteur utilise activement sa montre, l’affichage à l’écran carbure à 60 images par seconde (60 Hz). Mais dès que l’Apple Watch bascule en veille, la fréquence se contente d’une seule image par seconde (1 Hz).

La modulation dynamique et automatique de la fréquence d’affichage permet à la montre de conserver un cadran à l’écran en permanence, tout en tapant le moins possible sur la batterie. Avec un appareil aussi petit, une batterie c’est le nerf de la guerre et comme on le verra un peu plus bas, Apple a dû faire un compromis par rapport aux générations précédentes.

Cet écran Retina reste donc toujours allumé, avec des cadrans qui s’assombrissent lorsqu’on baisse le poignet ou au bout de quelques secondes. Et on ne parle pas d’un simple affichage en niveau de gris ou en monochrome : Apple est allé très, très loin dans le délire.

Chaque cadran et chaque complication se déclinent en version « basse consommation », chacun ayant été adapté pour l’occasion. Les cadrans « graphiques » comme Photos ou Pride se contentent d’un filtre gris, les cadrans à base d’animations (Vapeur, Accéléré, Toy Story, Métal liquide…) font disparaitre purement et simplement leur visuel dans le fond noir de l’écran OLED — économisant au passage quelques précieux mAh.

Cadran Chiffres Duo.
Cadran Infographe.
Cadran Solaire.

Pour d’autres cadrans, les nuances sont beaucoup plus subtiles : au repos, Mickey et Minnie arrêtent de bouger des pieds (un mouvement qui marque les secondes) mais font ressortir leurs gants blancs. Sur les cadrans à aiguilles, la trotteuse disparait ; les dégradés du cadran du même nom sont toujours là, mais ils ont été retravaillés dans une version sombre ; les chiffres des cadrans Extra Large, Chiffres Mono et Chiffres Duo se creusent pour se remplir de noir…

Cadran Minnie.
Cadran Pride.
Cadran Photo.

Globalement, les couleurs des cadrans sont tamisées et moins lumineuses, mais l’heure est toujours bien visible, ce qui est évidemment une priorité. Bien que la luminosité soit moins élevée, cela peut être embêtant la nuit si vous portez votre montre en dormant, ou encore au cinéma. Dans ce cas, la solution est d’activer le mode Spectacle du centre de contrôle.

Apple n’a pas oublié de retravailler les complications qui, elles aussi, s’estompent en veille. Ce qui ne signifie pas que les complications disparaissent complètement de la vue. L’Apple Watch privilégie certes l’affichage de l’heure, mais les petits modules restent lisibles et conservent même leurs couleurs, bien qu’estompées. Et c’est le cas aussi des complications tierces.

Cadran Infographe modulaire.
Cadran Vapeur. La trotteuse des secondes disparait et les deux autres aiguilles se remplissent ; certains préféreront ce design plutôt que la version « creuse » habituelle.
Cadran Californie. La complication Podomètre++ reste visible, sauf quand on masque l’affichage des complications sensibles ; auquel cas, elle affiche seulement deux traits.

Certaines complications sont plus sensibles que d’autres : tout le monde n’a pas besoin de connaitre votre prochain rendez-vous ou votre niveau de calories dépensées.

Le cadran Siri au repos : à gauche sans le masquage des complications sensibles, à droite avec le masquage.

C’est pourquoi les réglages de l’app Apple Watch (ainsi que sur l’Apple Watch) permettent de masquer les complications « sensibles » : lorsque la montre est au repos, elles s’effacent du cadran. Les préférences peuvent aussi désactiver purement et simplement l’affichage permanent des cadrans, revenant ainsi au mode de fonctionnement des précédents modèles.

Tout cela est épatant et bien pratique (et amusant : on passe un temps fou à poser sa main sur l’écran pour basculer en veille et voir le résultat). Les cadrans bénéficient de cet affichage adapté, tout comme l’app Exercice dont les relevés continuent de s’égrener en temps réel (bien qu’ils soient « allégés »). Le revers de la médaille, c’est que toutes les applications ne sont pas logées à la même enseigne.

L’application Exercice affiche ses relevés physiques même quand la montre est au repos.
Cas particulier : le cadran Chronographe affiche en permanence le décompte du temps y compris au repos, même s’il est moins précis (« < 1 min » dans l’exemple ci-dessus).

Pour toutes les autres apps, y compris celles d’Apple, la montre va simplement « flouter » le contenu et afficher en surimpression une vilaine horloge numérique. On n’a pas forcément besoin de voir en permanence une application sur l’Apple Watch, ce d’autant qu’il est vite fatiguant de porter ses yeux sur l’écran de la montre. Mais dans certains cas, c’est utile.

Dans Plans par exemple, on peut vouloir suivre un itinéraire le nez collé à l’Apple Watch. Dans la salle de sport, avoir un œil en permanence sur le minuteur a un intérêt. À l’extérieur, courir avec l’app Nike Run Club plutôt qu’avec Exercice n’a rien de farfelu, tout comme on peut vouloir nager avec une app de suivi spécifique.

Les notifications aussi ont droit au flou.
On devine l’app Nike Run Club.
Y a-t-il un loup derrière ce flou ?

Mais voilà, dès que la montre bascule en veille, il faut se coltiner ce filtre flou et son horloge simplifiée qui n’est même pas centrée. Ce service minimum tranche singulièrement avec le soin apporté par Apple à ses cadrans estompés. Et le constructeur n’a pas l’intention de proposer aux développeurs d’optimiser leurs applications pour l’affichage toujours allumé. Espérons que cela change à l’avenir.

Pas de changements pour le mode Table de nuit

L’écran toujours allumé ne l’est pas la nuit. Le mode Table de nuit fonctionne sur la Series 5 à l’identique des précédentes générations. Lorsque la montre est posée sur son galet de recharge, elle affiche le cadran nocturne vert qui s’éteint au bout d’un moment. Pas d’affichage permanent de l’heure donc.

Le comportement du mode Table de nuit ne change pas : lorsque l’accéléromètre de l’Apple Watch perçoit un léger mouvement, l’affichage de l’heure s’active. Et quand approche l’heure du réveil, l’écran s’illumine et devient de plus en plus brillant.

Les notifications fonctionnent de la même manière que sur les modèles précédents : le Taptic Engine de la montre émet une vibration pour prévenir d’une alerte, il faut ensuite réveiller l’appareil pour consulter la notification. Pas de changements de ce côté, sauf qu’avec un écran toujours allumé on s’attend à ce que la notification apparaisse tout de suite !

Les interactions avec l’écran always on de l’Apple Watch passent au préalable par le réveil de la montre. C’est totalement logique : il faut toucher l’écran ou lever le poignet pour « réveiller » l’appareil avant de lancer une app ou consulter une information. Mais quand on voit le point rouge des notifications, on a naturellement envie de balayer l’écran vers le bas pour voir les dernières alertes, plutôt que de sortir d’abord la montre de sa torpeur. C’est un cas moins courant, mais on s’étonne de ne pas pouvoir passer d’un cadran à un autre avant de réaliser qu’il faut d’abord « réveiller » la montre.

Pour celui qui porte une Apple Watch depuis quelques années, les premiers jours, c’est un peu déroutant. On s’y fait bien sûr, tout comme on s’habitue très rapidement à avoir l’heure toujours au poignet plutôt qu’un trou noir peu invitant. L’écran toujours allumé change profondément le regard que l’on portait à l’Apple Watch en lui conférant, finalement, un statut de… montre.

Tout n’est pas parfait et Apple semble n’avoir réalisé qu’une moitié du chemin : on salue le raffinement des cadrans au repos, on regrette le boulot mal ficelé sur les apps. Mais il sera très difficile de revenir en arrière une fois qu’on a pris goût à l’heure toujours présente et disponible… même si on la regarde pas.

Une autonomie juste mais pas trop

Malgré tous les efforts et la bonne volonté d’Apple pour réduire la pression sur la batterie, l’autonomie de la Series 5 est un cran en dessous de la Series 4. Ce qui ne veut pas dire que la promesse du constructeur — 18 heures — soit fausse. Mon modèle de 44 mm a ainsi tenu entre 15 heures et 19 heures, avec en plus la nuit en mode Spectacle.

Les cadrans semblent avoir une influence sur l’autonomie : la mesure la plus faible (15 heures) a été relevée avec un cadran Infographe bourré de complications dynamiques comme la boussole et le bruit. Les 19 heures et quelques ont été obtenues avec le cadran Chiffres Duo sans complication.

On retrouve le niveau de batterie dans les complications ainsi que dans le centre de contrôle.

Pendant la durée du test, l’Apple Watch Series 5 a donc plutôt bien tenu les engagements d’Apple, ce d’autant que je ne me suis pas privé de l’utiliser (itinéraires avec Plans, du sport avec Exercice, Boussole, notifications à gogo…). C’est bien, mais c’est quand même moins bien qu’avec la Series 4 portée en parallèle de la Series 5 et utilisée de la même manière.

L’Apple Watch Series 4 a mis à chaque fois plusieurs heures dans la vue à la Series 5. C’est bien simple, à utilisation égale, l’autonomie est de 30% supérieure avec la Series 4. Et pourtant, Apple vantait aussi 18 heures d’autonomie pour cette génération… Comme pour l’iPad qui tient « jusqu’à 10 heures » quel que soit le modèle, le constructeur a une ligne d’horizon fixe pour l’Apple Watch et il s’y tient.

Il y a deux solutions pour retrouver l’autonomie de 24 ou 26 heures de la Series 4 : désactiver l’écran toujours allumé (mais alors, à quoi bon ?), ou désactiver l’option Au lever du poignet. L’écran de l’Apple Watch restera alors toujours en mode « veille » même en agitant le poignet ; il faudra toucher l’écran pour réveiller la montre et l’utiliser. Sans le lever du poignet, on peut espérer gagner une dizaine de pourcent de batterie.

Il faudra voir comment Apple compte s’y prendre avec la fonction de suivi du sommeil intégrée qui va sans doute puiser davantage de batterie que le simple mode Spectacle. La rumeur évoquait des dispositions spéciales dans le cadre d’un usage nocturne, comme des notifications pour rappeler à l’utilisateur de bien recharger sa montre afin qu’elle tienne toute la nuit.

En attendant, l’Apple Watch Series 5 ne vous fera pas défaut pendant une bonne journée (du matin au réveil jusqu’au coucher le soir, même tard). Il faudra envisager une recharge la nuit, car au contraire de la Series 4 qui peut pousser selon les cas jusqu’à la fin de la matinée suivante, la Series 5 risque bien de demander grâce en plein milieu du matin.

L’Apple Watch ne perd pas le nord

La puce S5 au cœur de l’Apple Watch Series 5 est pratiquement identique à la puce S4 de l’Apple Watch Series 4. Le CPU et le GPU sont les mêmes et on y retrouve le même volume de mémoire vive (1 Go de RAM). Le nouveau système-sur-puce se distingue de son prédécesseur par la présence d’un magnétomètre utilisé par l’application et la complication Boussole.

Devinez quoi, l’application Boussole affiche… le nord, bien sûr ! Il s’agit du nord magnétique par défaut, mais les réglages de l’app Boussole permettent de sélectionner le nord géographique si c’est votre truc. Au lancement, l’application affiche un « cône de confiance » qui va se réduire au fur et à mesure qu’elle affine ses calculs.

Apple conseille d’utiliser la boussole à plat : l’app présente une cible qui s’aligne avec le centre de l’aiguille au fur et à mesure que l’Apple Watch s’approche d’une inclinaison 0°. Pour obtenir une indication précise, n’utilisez pas l’app Boussole comme dans la vidéo ci-dessus !

D’un coup de couronne digitale, l’application affiche les informations de latitude et de longitude, ainsi que l’inclinaison (un relevé rendu possible par le magnétomètre de la S5). Apple a aussi pensé au relèvement, cet angle de gisement bien connu des scouts. Il faut appuyer fort sur l’écran de l’Apple Watch puis sélectionner l’angle désiré avec la couronne digitale.

La boussole peut aussi se retrouver dans les cadrans, sous la forme d’une complication. C’est davantage pour décorer car la complication est assez petite (sauf la grande complication du cadran Modulaire) :

L’application Boussole fonctionne aussi sans connexion. Cela semble évident, mais c’est toujours utile de s’en rappeler si on se retrouve au fin fond d’une forêt sans réseau…

Gare aux aimants !

C’est dans leur nature, les boussoles n’ont jamais fait bon ménage avec les aimants. Or, certains bracelets pour Apple Watch en contiennent, en l’occurrence le milanais, le modèle en cuir (les « boudins ») ainsi que le Boucle Sport d’avant septembre 2019. Les autres bracelets n’auront aucune incidence sur la boussole de la Series 5.

Soyons francs, on n’utilisera pas l’application Boussole à tout bout de champ. Beaucoup plus pratique en revanche est l’affichage de la direction dans Plans. Comme sur l’iPhone, l’application indique désormais dans quelle direction on pointe.

Notez comme c’est casse-pied lorsque l’Apple Watch bascule en veille.

La boussole de l’Apple Watch Series 5 n’est donc pas qu’un gadget amusant : le capteur a son intérêt et ajoute de nouvelles fonctions utiles à la montre. Il faut en avoir l’usage bien sûr, mais rien que l’affichage de la direction dans Plans est un bonus appréciable.

Au secours l’Apple Watch

La version cellulaire de l’Apple Watch Series 5 peut composer le numéro de secours local du pays où l’on se trouve, sans avoir besoin de son iPhone compagnon, et même sans que le forfait cellulaire soit activé sur la montre. Une fonction disponible dans 150 pays, mais pas au Brésil, au Mexique, en Tunisie, en Afrique du Sud ou encore au Japon (la liste des pays qui ne sont pas pris en charge est à consulter ici).

Les bandes de fréquence des Apple Watch cellulaires commercialisées en France.

Pour accomplir ce prodige, la Series 5 intègre davantage de bandes de fréquence LTE : 16 pour ce modèle, contre 12 pour la Series 4 et 9 pour la Series 3. En termes de connectivité autre que le cellulaire, la Series 5 n’apporte rien de nouveau par rapport à la Series 4 : la nouvelle génération conserve la puce W3 avec le Bluetooth 5.0. La puce U1 des iPhone 11 et 11 Pro pointe aux abonnés absents, malgré un intérêt évident pour la montre (lire : U1 : Apple pose les bases d’un « radar personnel »).

Par ailleurs, la montre ne peut toujours pas accrocher la bande de fréquence 5 GHz du Wi-Fi, qui reste d’ailleurs bloqué au 802.11n (Wi-Fi 4). Il faudra prendre son mal en patience pour avoir droit au Wi-Fi 6 (802.11ax), qui équipe les nouveaux iPhone. L’Apple Watch présente des défis structurels en termes d’autonomie et l’intégration de toutes ces technologies sans-fil, aussi excitantes soient-elles, doit être pesée au trébuchet. Ce sera peut-être pour la Series 6…

Pour conclure

Après une Series 4 qui a poussé les murs tout en conservant un encombrement satisfaisant, l’Apple Watch Series 5 a tout d’une gamme de transition. Ce qui ne signifie pas ennuyeuse : Apple capitalise sur les acquis de la précédente génération tout en y apportant des fonctions supplémentaires bienvenues.

À commencer bien sûr par l’écran toujours allumé. Une fonction attendue depuis toujours, et qui permet enfin à l’Apple Watch de mériter son statut de montre ! Alors évidemment, on aurait aimé qu’Apple aille au bout de la démarche en permettant aux applications tierces (et aux siennes…) de continuer à s’afficher au repos.

Cette fonction a également un impact sur l’autonomie, même si la Series 5 respecte la promesse d’Apple. Quant à la boussole, elle apporte un surcroit de précision dans Plans, ce qui est bien pratique.

Les possesseurs d’Apple Watch Series 3 gagneront très certainement à renouveler leur montre connectée avec cette pimpante Series 5 qui, en plus de tout le reste, conserve les qualités de design et le grand écran de la Series 4. Quant aux propriétaires de Series 4 qui n’ont pas de problème de budget, les gains seront plus limités. Exception faite de l’écran toujours allumé qui est indéniablement une avancée majeure, au détriment de l’autonomie par rapport à la Series 4.

L’Apple Watch étant un produit éminemment personnel, en ce qui concerne ma pomme, ma Series 4 va tenir encore un petit moment. Non seulement dans l’attente de la Series 6 (avec le suivi du sommeil ?) mais aussi… pour économiser. Car comme disait le sage : si t’as pas d’Apple Watch Hermès avant cinquante ans, t’as raté ta vie.

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