Tesla va bien lancer ses robotaxi, mais cette contrainte les rend beaucoup moins intéressants

Tesla démarre son service de taxis autonomes à Austin, aux États-Unis. Mais contrairement à ce qu’on pouvait attendre, les véhicules ne sont pas exactement comme on pourrait le croire. Un détail clé révèle que la conduite autonome est loin d’être prête.

Tesla fsd en ville
Source : Tesla

Depuis plusieurs années, Tesla promet l’arrivée d’un véritable Robotaxi, capable de rouler seul, sans aucune intervention humaine. Le constructeur californien mise sur son système Full Self-Driving pour concrétiser cette vision. Alors que des concurrents comme Waymo ou Cruise testent déjà des services sans chauffeur dans certaines villes américaines, l’entreprise tente de rattraper son retard. Ce week-end, elle a confirmé le lancement d’un service Robotaxi limité, à Austin, au Texas.

Mais l’annonce déçoit. Les véhicules ne circuleront pas seuls. Chaque voiture embarquera un « safety monitor », un employé de Tesla assis à l’avant, capable d’arrêter ou de faire arrêter ce dernier en cas de problème. Autrement dit, le système n’est pas encore totalement autonome. Le service fonctionnera uniquement dans une zone géographique restreinte, de 6 h à minuit, et uniquement pour les utilisateurs invités à tester l’application Robotaxi. Les trajets seront indisponibles en cas de mauvais temps, et de nombreuses règles s’appliqueront à bord.

Le Robotaxi de Tesla fonctionne avec un agent à bord pour surveiller la conduite

C’est le site Electrek qui a révélé les détails de cette version pilote. Les informations proviennent d’invitations envoyées en privé par Tesla à des influenceurs présents sur la plateforme X. Les documents listent plusieurs conditions strictes : utilisation réservée aux invités, zone géographique fixe, interdiction de filmer les composants techniques, ou encore suspension possible en cas de publication inappropriée sur les réseaux. Contrairement à Waymo, qui a testé pendant six mois avec puis sans chauffeur avant de lancer son service, la société semble précipiter les choses pour annoncer un lancement dans les temps.

Le projet Robotaxi de Tesla ressemble donc davantage à une démonstration sous surveillance qu’à un service commercial totalement autonome. Même si cette première étape permet de récolter des données et de limiter les risques, elle montre surtout que la promesse d’un véhicule 100 % autonome reste encore très éloignée de la réalité. Pour le moment, le constructeur ne propose rien de plus qu’un service de navette semi-automatisé avec un agent à bord, loin de la révolution annoncée.


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