Tech In France et Syntec Numérique : vers une fusion en début d’année 2021

Tech In France et Syntec Numérique : vers une fusion en début d’année 2021

Tech In France et le Syntec Numérique avanceront main dans la main en 2021. Les deux organisations ont annoncé officiellement leur intention de fusionner, une évolution qui devrait prendre forme au printemps 2021. Le Syntec Numérique et Tech In France sont parvenus à une lettre d’intention commune formulant le souhait de fusion des deux entités et ont confirmé ce plan dans un communiqué diffusé aujourd’hui. Les principaux enjeux cités pour cette nouvelle organisation sont la place du numérique dans la société, la France numérique en Europe, la croissance et la compétitivité des entreprises du secteur, la transformation numérique des entreprises et enfin les nouveaux enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.

« La fusion vient concrétiser une coopération soutenue de longue date entre les deux organisations, et ce depuis novembre 2019 », indique le communiqué, qui ajoute que « rassemblées, les deux organisations représenteront 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs ». La fusion des deux organisation donnera lieu à la création d’une nouvelle entité. Pour l’instant, le cadre juridique, le nom et la gouvernance de cette nouvelle entité n’ont pas encore été définis, mais les membres des deux organisations travaillent à en poser le cadre.

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Syntech In France, patron du numérique

Le Syntec Numérique est un syndicat professionnel, créé en 1969, qui représente les intérêts des sociétés de service en informatique et ingénierie (SSII, aussi désignées sous le nom d’entreprise de service numérique) ainsi que les entreprises de conseil en technologie et les éditeurs logiciels. Tech In France, anciennement connue sous le nom de l’AFDEL, est une association fondée en 2005 par plusieurs éditeurs logiciels qui ne se retrouvaient pas dans les positions défendues par le Syntec Numérique, jugées trop proches des SSII et pas assez représentative des intérêts spécifiques aux éditeurs de logiciel. Des sujets comme l’open source, l’accès à la commande publique ou encore le piratage des logiciels constituaient le cœur des préoccupations de cette association.

Mais depuis plusieurs années, les deux organisations avaient opéré un rapprochement sur de nombreux sujets, tendance encore accentuée au cours de l’année passée. Les deux entités disposent ainsi d’une représentation commune auprès des instances européennes, et ont mis en avant leur volonté de travailler à nouveau main dans la main. Avec cette fusion, les deux organisations espèrent être plus audibles à l’échelon européen, où se joue actuellement l’essentiel des débats concernant le cadre réglementaire en vigueur sur le numérique, et faire jeu égal avec les organisations similaires d’autres pays de l’UE. Reste à déterminer la façon dont cette fusion va se faire et comment s’assurer que l’un ne cannibalise pas l’autre.

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