Sur mobile, les “petits” détails comptent

On ne le répètera jamais assez, mais la vitesse – sur mobile comme ailleurs – a un impact majeur sur la conversion. Au-delà de l’optimisation de l’expérience utilisateur, l’enjeu est surtout commercial. D’après les derniers chiffres de Deloitte, une accélération de 0.1 seconde du temps de chargement d’un site correspondrait à une augmentation de 10% du montant du panier moyen sur celui-ci. 

En 2018, Google se penchait sur le sujet de la vitesse sur mobile et soulignait son lien étroit avec les revenus des entreprises ; quel que soit leur secteur d’activité. Aujourd’hui, le mobile est une priorité. Avec des smartphones dans quasiment toutes les poches, l’expérience utilisateur se doit d’être à la hauteur des attentes des clients. Pour appuyer ses propos l’étude de Deloitte cite d’ailleurs une prévision d’eMarketer, qui annonçait le doublement du m-commerce entre 2019 et 2023, soit plus de 75% des ventes totales en ligne. 

Actuellement, avec un trafic plus important sur smartphone et une conversion plus faible que sur desktop, c’est la vitesse sur mobile qui semble être la clef. En suivant les sites mobiles de 70 marques, les actions que sont l’ajout au panier, la consultation des pages de contact ou le remplissage d’un formulaire ont été analysées. On constate alors logiquement que l’engagement des internautes est directement lié à la vitesse de chargement des pages web et, plus un site est rapide, plus son entonnoir de conversion est performant.  

En quelques chiffres, on voit qu’une amélioration de la vitesse d’un site de 0.1 seconde se traduit par des conversions en hausse de 8.4% dans la vente au détail, de 10.1% dans le secteur du voyage et par une augmentation de 8.6% de la consultation de pages chez les marques de luxe. Vu sous cet angle : le temps, c’est de l’argent perdu ! 

Évidemment, chaque domaine d’activité affiche des résultats différents, mais l’impact est significatif partout. Le rapport de Deloitte précise toutefois qu’il faut avant tout se concentrer sur la vitesse de chargement des pages de produits. C’est là que tout se joue et une petite seconde d’attente peut conduire un internaute à aller consulter le site d’un concurrent. 

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Loin derrière le desktop

En comparant ordinateurs et smartphones, le constat est flagrant. En avril, une étude signée Milestone soulignait l’écart existant avec une vitesse en moyenne 2,6 fois plus lente sur mobile ; c’est-à-dire entre 2.9 et 7.9 secondes de retard en fonction des sites. Sur ce point, les services financiers sont les plus performants et le marché du bâtiment est le plus lent. 

S’il y a bien un dossier sur lequel les professionnels du marketing doivent se pencher, c’est celui-là. Petit à petit l’écart va se creuser entre les marques qui offrent une meilleure expérience mobile et ceux qui n’auront rien fait.

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