Stupeur et colère des profs et parents après les annonces de Pap Ndiaye sur les coupures d’électricité – Le HuffPost

vue prise le 23 mai 2003 à Aucamville d'une salle de classe d'une école de la proche banlieue toulousaine fermée depuis le 06 mai 2003 en raison de la grève du personnel de l'Education nationale. AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE (Photo by LIONEL BONAVENTURE / AFP)
LIONEL BONAVENTURE / AFP vue prise le 23 mai 2003 à Aucamville d’une salle de classe d’une école de la proche banlieue toulousaine fermée depuis le 06 mai 2003 en raison de la grève du personnel de l’Education nationale. AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE (Photo by LIONEL BONAVENTURE / AFP)

LIONEL BONAVENTURE / AFP

vue prise le 23 mai 2003 à Aucamville d’une salle de classe d’une école de la proche banlieue toulousaine fermée depuis le 06 mai 2003 en raison de la grève du personnel de l’Education nationale. AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE (Photo by LIONEL BONAVENTURE / AFP)

ÉCOLES – C’est le scenario catastrophe sur lequel planche le gouvernement depuis quelques jours et qui fait frissonner des millions de Français. Un hiver très froid, des réacteurs nucléaires à l’arrêt par dizaines et une guerre en Ukraine qui se prolonge. Tout cela pourrait aboutir à des coupures de courant de quelques heures chaque jour dans différents territoires.

Dans ce cas de figure, les écoles ne seront pas considérées comme prioritaires, a prévenu jeudi 1er décembre le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye. Cela signifie que contrairement aux hôpitaux ou aux commissariats, les établissements scolaires fermeraient leurs portes.

De quoi déclencher la stupeur des principaux concernés : enseignants et parents d’élèves. « Nous demandons au gouvernement que les établissements scolaires soient priorisés et ne fassent pas l’objet de coupures électriques », exhorte ce vendredi matin la FCPE, première fédération dont le porte-parole Samir Alooua s’est exprimé sur BFMTV.

La fédération concurrente, la Peep, est du même avis. « Il faut prioriser l’école, on a vu les dégâts qu’a pu poser le confinement. Pendant la crise sanitaire on a tout fait pour garder les écoles ouvertes, et là la crise énergétique aurait raison de l’école ? », se demande le porte-parole Laurent Zameczkowski, interrogé lui aussi par BFM.

« L’école est une priorité qui ne se discute pas »

A cette incompréhension des parents d’élèves avait précédé celle des personnels de l’Éducation nationale. « On ressent un mélange de surprise et de colère », a par exemple tempêté Sophie Vénétitay du Snes-FSU, premier syndicat du second degré. Comme beaucoup de personnes qui ont réagi depuis les propos du ministre, elle croit revivre « exactement la même chose que sous le Covid ».

« On a l’impression de revivre l’improvisation et les bricolages qu’on avait connus avec la gestion du Covid. Les informations arrivent sans avoir été travaillées et soulèvent plein de questions », abonde son collègue Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa. La colère pointe aussi au Snalc, syndicat présent dans les collèges, lycées et dans l’enseignement supérieur. « L’école est une priorité qui ne se discute pas. Il demande donc que le schéma prévu par l’État et les collectivités locales permettent le maintien de tous les cours, dans des conditions de travail correctes », peut-on lire dans un communiqué publié dès jeudi soir.

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