Spendesk, nouvelle licorne française

Spendesk, nouvelle licorne française

La fintech française développe et commercialise une plateforme de gestion des dépenses d’entreprises. Elle vient à nouveau de boucler un tour de table de 100 millions d’euros, six mois après une autre levée de fonds du même montant.

Ce qui valorise officieusement la start-up à plus d’un milliard de dollars. La direction de Spendesk juge cette levée de fonds “assez opportuniste”. Cela signifie que plusieurs investisseurs avaient voulu participer au précédent tour mais n’avaient pas pu. D’où cette nouvelle levée de fonds. Une preuve que les investisseurs se bousculent au portillon des fintech.

Spendesk cherche à équiper les entreprises européennes entre 50 et 1.000 salariés. Environ 50 % de ses 3.500 clients sont situés en dehors de la France (30 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni).

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Passer de 8 à 16 millions d’euros de chiffre d’affaires, pour… 18,1 millions de pertes

Reste que l’internationalisation des fintech françaises demeure un défi, surtout que les valorisations des fintech étrangères sont parfois beaucoup plus élevées.

C’est sans doute la raison pour laquelle Spendesk a recruté des pointures étrangères pour ses postes-clés. Erin Reiger Zas, ancienne responsable RH chez Uber, a rejoint la fintech en tant que directrice des ressources humaines. A l’été 2021, James Colgan, ancien cadre de Slack et Microsoft, est devenu directeur produit.

Cette année, la fintech compte passer de 400 à 700 salariés. Spendesk assure avoir doublé son chiffre d’affaires en 2021, passant de 8 à 16 millions d’euros, et ce pour… 18,1 millions de pertes.

26 spécimens de licornes françaises

Spendesk est la cinquième entreprise française à se déclarer “licorne” depuis le début de l’année, après Exotec (robots de préparation de commande), Qonto (paiements d’entreprise), Ankorstore (place de marché pour commerçants indépendants) et Payfit (gestion de la paie).

Le cheptel français des “licornes” compte désormais 26 spécimens, selon le décompte du secrétariat d’Etat au Numérique.

Les “licornes” françaises n’étaient encore qu’une poignée il a trois ans, mais la croissance de ces start-up a accéléré ces derniers mois, avec des opérations de levées de fonds de plus en plus importantes et rapprochées. En termes d’argent levé, les start-up françaises étaient troisièmes en Europe en 2021, avec 11,6 milliards d’euros récoltés auprès des investisseurs, contre 16,21 milliards en Allemagne, et 32,36 milliards au Royaume-Uni, selon un baromètre EY publié dimanche.

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