SNCF : Nuit de galère pour des centaines de voyageurs près de Bordeaux – 20 Minutes
Ils auront mis plusieurs heures à atteindre Paris. Des centaines de voyageurs ont vécu une nuit de galère entre dimanche et lundi à bord de trois trains bloqués sur la voie dans le sud-ouest, selon une journaliste de l’AFP, qui a précisé que la SNCF prévoyait un retour à la normale mardi à midi.
Prévu au départ de Hendaye à 17h55 pour une arrivée à Paris-Montparnasse à 22 heures, le train numéro 8546 est parti finalement à 18h30, avant d’être bloqué à Biarritz où un autre train n’avait déjà pas pu partir à 15h45. Les deux TGV ont été jumelés et sont repartis à Hendaye. Un autre train se trouvait bloqué entre Dax et Bordeaux.
Bilan: Avons gagné Paris à 22h50, 13h05 après notre départ de Pau. Le conducteur dit que nous serons remboursés à 100%. Avons mangé salade maïs-thon et fraises tagada. Plus aucun papier toilette dans les waters. Enfants de colonies ont retrouvés leur parents émus sur le quai.
— Jade Grandin (@JadeGrandin) August 30, 2020
La SNCF promet une « compensation exceptionnelle »
« C’est la galère ; il y a des familles, des enfants et on n’a pas d’information. Le personnel est dépassé. On nous a promis des plateaux-repas et des bouteilles mais on n’a finalement rien eu », a déploré une journaliste de l’AFP présente dans le train. La SNCF a évoqué « plusieurs incidents en cours » à l’origine de ces blocages « principalement une panne d’alimentation électrique dans le secteur de Dax ».
« Nos équipes sont toujours en cours d’intervention concernant la panne de l’alimentation électrique dans le secteur de Dax », a expliqué dans un tweet la SNCF qui promet une « compensation exceptionnelle ».
Compte tenu de la situation sanitaire et du retard que vous subissez, nos équipes sont mobilisées et mettent tout en oeuvre pour dsitribuer des masques à l’arrivée en gare de BORDEAUX.
— SNCF (@SNCF) August 31, 2020
Un risque accru de contamination
Sur les réseaux sociaux, les voyageurs laissaient exploser leur colère après ce dernier week-end de vacances, craignant une contamination par le Covid-19. « Les gens sont fatigués, ont faim, soif. Pas d’info, incident sur incident, pas de train d’échange. Tableaux d’affichage éteints pour cacher la misère #cauchemardTGV852 », a tweeté Harry AN.
#8538 Ça bipe en permanence dans le TGV et voilà 12h que nous sommes dans le train. Une petite bouteille d’eau. Pas de nourriture. Peu d’infos. Et maintenant un changement de train après un énième incident a 2h du matin. Quelle gestion de crise désastreuse ! @sncf
— Maxime Terracol (@maximterracol) August 31, 2020
« Nous sommes dans le train au départ de Biarritz à 12h23 et il est 3h du matin. 1100 passagers à bord : pourrait-on avoir des masques afin de ne pas ajouter aux records de ce trajet cauchemardesque celui du plus gros cluster ? #tgv8538 #jesuis8538 », hurle Isabelle Rucart.
TGV 8538 2h41 du matin. Le train de transbordement n’est toujours pas parti de Bordeaux ! 12h dans ce TGV.Les gestes barrière et conditions de lutte contre la circulation du virus ne sont plus respectées. @SNCF @JeanCASTEX @Djebbari_JB
— Béatrice Lecouturier (@B_Lecouturier) August 31, 2020