Serveur mono-socket : pourquoi les PME doivent s’y intéresser

Serveur mono-socket : pourquoi les PME doivent s’y intéresser

Comment prendre en charge des besoins de plus en plus diversifiés en déployant le moins d’infrastructures possible ? C’est le défi que doivent relever de nombreuses PME, qui doivent à la fois accompagner la digitalisation grandissante de leur activité, sans pour autant accroître la complexité de gestion et les coûts de leur système d’information. Ces dernières se sont pendant longtemps tournées vers des serveurs deux sockets, afin d’avoir le niveau de performance et la scalabilité requis pour exécuter l’ensemble de leurs applications, quitte à tomber dans un coûteux surprovisionnement. La nouvelle génération de serveurs PowerEdge, équipée des processeurs AMD Epyc de 3e génération, change la donne.

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Une densité inédite

Les nouvelles puces « Milan » d’AMD, lancées cette année, peuvent intégrer jusqu’à 64 cœurs, supporter jusqu’à 4 To de RAM et gérer 128 lignes PCIe. Des capacités inédites qui permettent aux entreprises de prendre spécifiquement en charge des applications dites « next gen », comme le HPC, le Big Data Analytics ou le Machine Learning, mais qui trouvent également un intérêt dans les petites et moyennes organisations ou les succursales de grands groupes, pour héberger la multitude de machines virtuelles qui abritent les applications, bases de données ou postes de travail virtualisés essentiels pour l’activité. Avec un seul serveur mono-socket 1U, comme le Dell EMC PowerEdge R6515, les entreprises bénéficient d’une densité sans pareil. Dans un rack de 5 serveurs dotés de CPU AMD Epyc 7713 par exemple, il devient possible de déployer 320 VM en allouant à chacune d’entre elles un cœur processeur et 8 Go de mémoire. À titre de comparaison, avec une solution concurrente équivalente, il faudrait 6 serveurs bi-sockets, soit plus du double de processeurs, pour parvenir au même résultat1.

Des bénéfices en cascade

Les bénéfices d’une telle densité sont multiples et d’autant plus importants pour une PME. Le coût tout d’abord. Exécuter plus de machines virtuelles, sur moins de machines physiques, réduit mécaniquement le nombre de serveurs à acquérir et donc le coût d’exploitation sur toute la durée de vie de l’infrastructure. Si l’on reprend l’exemple précédent, les cinq serveurs mono-sockets affichent un prix d’acquisition 31 % inférieur à la solution concurrente et un TCO (coût total de possession) par VM inférieur de 12 % sur trois ans. L’utilisation d’un serveur mono-socket peut également réduire drastiquement les coûts de licence pour les logiciels dont la tarification se fait au CPU. Les utilisateurs de VMware vSAN par exemple, peuvent diviser leur facture par deux2. La réduction du nombre de serveurs engendre également une simplification en termes d’administration, puisqu’elle diminue le temps passé à déployer, configurer et mettre à jour chacune des plateformes. Un allégement particulièrement bienvenu chez les petites organisations qui comptent peu de spécialistes informatiques dans leurs rangs et qui préfèrent les voir se concentrer sur des projets innovants et générateurs de valeur pour le business. Enfin, autre avantage important alors que les sociétés, quelle que soit leur taille, sont de plus en plus attentives à leurs engagements RSE, la consolidation est un bon moyen de réduire son empreinte énergétique, en diminuant la consommation électrique de son IT.

1 https://www.amd.com/en/claims/epyc#faq-MLNTCO-002
2 https://www.gartner.com/en/documents/3894873/use-single-socket-servers-to-reduce-costs-in-the-data-ce

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