“Sécurité globale” : manifestations sous forte présence policière, 142 interpellations à Paris – LCI

MOBILISATION – Une série de manifestations ont eu lieu ce samedi 12 décembre à Paris et dans plusieurs grandes villes contre le projet de loi sur la Sécurité globale, malgré l’engagement de l’exécutif de réécrire son controversé article 24. A Paris, la police a effectué plus d’une centaine d’interpellations.

BILAN

– Le cortège de la manifestation parisienne contre la proposition de loi “Sécurité globale” s’est dispersé vers 18 heures, encadré par un vaste dispositif des forces de sécurité.  Près de 3000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans le cadre de cette journée d’action. 5000 manifestants étaient présents à Paris, selon la préfecture de police.

– Des affrontements entre certains manifestants et les forces de l’ordre ont émaillé la manifestation, mais la situation est restée beaucoup moins tendue que lors des deux week-ends précédents. 

–  À travers le pays, 164 personnes ont été interpellées dont 142 à Paris, une partie l’a été avant même le départ de la manifestation. 42 manifestants ont été placés en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a salué “l’action déterminée et courageuse” des forces de l’ordre “contre des casseurs venus nombreux”. 

– Des mobilisations ont eu lieu dans d’autres villes, dont Strasbourg, où 1300 personnes ont défilé. 

BILAN

– Le cortège de la manifestation parisienne contre la proposition de loi “Sécurité globale” s’est dispersé vers 18 heures, encadré par un vaste dispositif des forces de sécurité.  Près de 3000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans le cadre de cette journée d’action. 5000 manifestants étaient présents à Paris, selon la préfecture de police.

– Des affrontements entre certains manifestants et les forces de l’ordre ont émaillé la manifestation, mais la situation est restée beaucoup moins tendue que lors des deux week-ends précédents. 

–  À travers le pays, 164 personnes ont été interpellées dont 142 à Paris, une partie l’a été avant même le départ de la manifestation. 42 manifestants ont été placés en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a salué “l’action déterminée et courageuse” des forces de l’ordre “contre des casseurs venus nombreux”. 

– Des mobilisations ont eu lieu dans d’autres villes, dont Strasbourg, où 1300 personnes ont défilé. 

119 INTERPELLATIONS 

A 18h, 119 personnes avaient été interpellées en marge de la manifestation parisienne, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

DISPOSITIF “BIEN CADRÉ”

“C’était une manifestation tenue, bien cadrée”, estime sur LCI Rocco Contento, responsable parisien du syndicat Unité SGP Police FO. Pour le syndicaliste, les forces de l’ordre, avec un tiers d’effectifs en plus par rapport à la semaine dernière ainsi qu’une mobilisation plus faible, ont pu prévenir les actions des blacks blocs. Une partie des interpellations ont été réalisées avant le départ du cortège. 

CHARGES POLICIÈRES EN FIN DE MANIF

VIDEO – Alors que le cortège doit en principe se disperser vers 18 heures, quelques affrontements ont éclaté sur la place de la République, avec plusieurs charges des forces de l’ordre et l’usage de canons à eau. La situation est redevenue plus calme. 

CANONS A EAU

Les forces de l’ordre font usage de canons à eau sur la place de la République, à Paris, pour disperser des manifestants qui leurs lancent des projectiles. La dispersion de la manifestation est prévue autour de 18 heures.

1300 PERSONNES À STRASBOURG

Près de 1300 personnes, selon les forces de l’ordre, entre 1000 à 1500 selon les organisateurs, ont défilé samedi à Strasbourg à l’appel d’une vingtaine d’organisations.

107 INTERPELLATIONS

Le nouveau bilan est de 107 interpellations en marge de la manifestation parisienne, indique le ministère de l’Intérieur à LCI.

AFFRONTEMENTS À PARIS

La tension monte à nouveau sur le boulevard Sébastopol, avec des charges “assez violentes” des forces de l’ordre en réponse aux blacks blocs, selon notre reporter présente sur place. 

81 INTERPELLATIONS

A 16h, 81 personnes avaient été interpellées à Paris, selon un bilan tweeté par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

TENSIONS À PARIS

VIDEO – Une nouvelle charge vient d’être menée en milieu de cortège à Paris, les forces de l’ordre essayant de sortir des manifestants issus des blacks blocs.

50 INTERPELLATIONS À PARIS

VIDEO – Premières tensions à Paris, où les forces de l’ordre sont intervenues “au milieu du cortège et ont interpellé des individus pour empêcher la constitution d’un black bloc”, indique la préfecture de police. 50 personnes avaient été interpellées à 15h.

LES FORCES DE L’ORDRE EN NOMBRE

Un important dispositif policier encadre la manifestation parisienne, dans le quartier du Châtelet.

44 INTERPELLATIONS À PARIS

Le nombre d’interpellations en amont de la manifestation parisienne est désormais de 44 personnes, indique le ministère de l’Intérieur à LCI 

A PARIS, PRES DE 3000 FORCES DE L’ORDRE MOBILISÉES

Le dispositif mis en place à Paris est constitué de 35 unités de forces mobiles – CRS et gendarmes – ainsi que de 200 policiers de la Brav (brigade de répression des actions violentes). Deux drones sont également déployés.

24 INTERPELLATIONS À PARIS

A 14h, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lui même donné un premier bilan des personnes interpellées en amont de la manifestation parisienne. 

APPELS A MANIFESTER DANS PLUSIEURS VILLES

Des appels à manifester ont été lancés dans plusieurs villes : ce sera le cas à Toulouse, où une seule manifestation sur les trois annoncées a été autorisée par la préfecture, à l’initiative de la CGT et de plusieurs associations, ainsi qu’à Lille, où des incidents avaient été constatés la semaine passée. Une “marche des libertés” est aussi prévue à Lyon, où les commerçants ont demandé aux autorités un contournement des commerces par le cortège. 

“200 ÉLÉMENTS À RISQUE”

Cette manifestation à l’appel, notamment, de collectifs de Gilets jaunes et du NPA, n’a pas été suivie par la coordination Stop Loi Sécurité Globale, qui estime que “les conditions de sécurité des manifestants ne sont pas assurées”. Près de “200 éléments à risques” sont à craindre durant cette manifestation, a indiqué samedi une source policière à LCI.

LE CORTÈGE PARISIEN AUTORISÉ

Plusieurs milliers de personnes sont attendues à la manifestation organisée à Paris, qui n’a pas été interdite par la préfecture de police. Le cortège doit partir de la place du Châtelet vers 14h30, pour relier la place de la République via les boulevards Sébastopol, Saint-Denis et Saint-Martin. La dispersion est prévue à 18 heures. Plusieurs stations de métro seront fermées, à la demande du préfet. 

NOUVEAU SAMEDI DE MOBILISATION

Les opposants au projet de loi “Sécurité globale” remobilisent leurs troupes. Plusieurs manifestations sont attendues samedi 12 décembre à Paris et dans plusieurs grandes villes de province pour demander le retrait de ce texte controversé, malgré l’engagement pris par le gouvernement de demander la réécriture par le Parlement de son article 24 relatif à la diffusion d’images des forces de l’ordre. 

Les opposants au projet de loi “Sécurité globale” remobilisent leurs troupes. Plusieurs manifestations sont attendues ce samedi à Paris et dans plusieurs grandes villes de province pour demander le retrait de ce texte controversé, malgré l’engagement pris par le gouvernement de demander la réécriture par le Parlement de son article 24 relatif à la diffusion d’images des forces de l’ordre. 

Des manifestations qui seront surveillées de près par les autorités, qui redoutent de nouveaux débordements, comme ceux qui ont émaillé les manifestations des semaines précédentes avec l’intrusion de “black blocs”. 

Suivez dans le live ci-dessous les dernières informations sur ces rassemblements. 

Une manifestation autorisée à Paris

Plusieurs milliers de personnes sont attendues à la manifestation organisée à Paris, qui n’a pas été interdite par la préfecture de police. Le cortège doit partir de la place du Châtelet vers 14h30, pour relier la place de la République via les boulevards Sébastopol, Saint-Denis et Saint-Martin. La dispersion est prévue à 18 heures. Plusieurs stations de métro seront fermées, à la demande du préfet. 

Cette manifestation à l’appel, notamment, de collectifs de Gilets jaunes et du NPA, n’a pas été suivie par la coordination Stop Loi Sécurité Globale, qui estime que “les conditions de sécurité des manifestants ne sont pas assurées”. Près de “200 éléments à risques” sont à craindre durant cette manifestation, a indiqué samedi une source policière à LCI.

Une autre manifestation déclarée à Palais Royal à l’initiative de Gilets jaunes a en revanche été interdite par la préfecture de police, laquelle a invoqué “des risques sérieux de troubles à l’ordre public” et le risque de non-respect des règles sanitaires. 

Plusieurs manifestations, dont quatre à Nantes

Ce samedi, les opposants au projet de loi “Sécurité globale” devraient également défiler dans plusieurs grandes villes de province. Ce sera le cas à Toulouse, où une seule manifestation sur les trois annoncées a été autorisée par la préfecture, à l’initiative de la CGT et de plusieurs associations, ainsi qu’à Lille, où des incidents avaient été constatés la semaine passée. Une “marche des libertés” est aussi prévue à Lyon, où les commerçants ont demandé aux autorités un contournement des commerces par le cortège. 

À Dijon, où plusieurs appels avaient été lancés, le préfet a interdit toute manifestation dans le centre-ville entre 11h et 23h, afin de “préserver la sécurité des personnes et des biens et éviter les perturbations de l’activité commerciale en cette période de l’année”. À Nantes, où la préfecture a interdit toute manifestation non déclarée dans le centre-ville, pas moins de quatre manifestations “déclarées valablement” sont prévues, selon les autorités. Une vingtaine d’organisations ont également appelé à la mobilisation à Strasbourg samedi après-midi, ainsi qu’à Bordeaux, où un arrêté d’interdiction a été pris dans le périmètre du centre-ville, à Caen, à Tours ou encore à Nancy.

Lire aussi

La proposition de loi relative à la Sécurité globale a suscité de nombreuses levées de boucliers, sur cet article 24 mais également sur d’autres dispositions comme la génération du recours aux drones lors des manifestations. L’Assemblée nationale et le Sénat vont revoir le texte, tandis que le gouvernement a mis sur pied une commission conduite par Jean-Marc Burguburu, le président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH). “Laissez ce texte vivre sa vie démocratique”, avait lancé Emmanuel Macron lors de son entretien sur Brut. “Ce n’est pas l’indignation de chacun, chaque jour, qui fait les lois. Ce texte, maintenant, il va aller au Sénat. Il reviendra à l’Assemblée. [Les députés] pourront le réécrire.” 

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