Saint-Etienne. Chantage à la vidéo: Gaël Perdriau et quatre protagonistes du dossier en garde à vue à … – Le Progrès

Selon les informations du Progrès, dans le cadre de l’affaire dite du chantage à la vidéo intime, dont Gilles Artigues (ex-premier adjoint de Saint-Etienne) serait la victime, cinq personnes de la municipalité de Saint-Etienne ont reçu, lundi soir, une convocation à se présenter ce mardi, à partir de 9 heures, dans les locaux de la PJ à Lyon, pour y être entendus sous le régime de la garde à vue.

Des auditions qui ont lieu dans le cadre d’une commission rogatoire, après l’ouverture, il y a quelques jours, d’une information judiciaire par le parquet de Lyon, sous les chefs d’«atteinte à l’intimité de la vie privée», «chantage aggravé», «soustraction de bien public par une personne chargée d’une fonction publique», «abus de confiance et recels de ces infractions».

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Sont concernées par ces convocations le maire Gaël Perdriau, son directeur de cabinet Pierre Gauttieri, Gilles Rossary-Lenglet à l’origine des révélations auprès de Médiapart, Samy Kéfi-Jérôme, soupçonné d’être co-auteur du film-piège. La directrice de cabinet adjointe est aussi convoquée.

Gilles Artigues, qui a porté plainte pour chantage, a, lui, déjà été entendu.

Les saisies, faites lors des perquisitions, la semaine dernière, sont toujours en cours d’exploitation.

Le maire convoqué « avec beaucoup de sérénité »

Gaël Perdriau, qui devait se rendre à la conférence de presse de présentation de la foire de Saint-Etienne, ce mardi à 9 heures, a été excusé par son premier adjoint Jean-Pierre Berger. Il a confirmé que le maire était « actuellement en audition » mais qu’il s’y était rendu « avec beaucoupe de sérénité afin que la vérité éclate ».

Le site d’information Mediapart qui avait révélé l’affaire en publiant des confessions détaillées de l’amant de l’adjoint sur un « barbouzage de mœurs » à Saint-Étienne, a mis en ligne lundi des enregistrements accablants pour l’élu de 50 ans et son directeur de cabinet.

Après ces nouvelles révélations, les quatre parlementaires LR de la Loire et 12 de l’opposition municipale de gauche ont demandé au maire et président de la métropole de se mettre en retrait.