Révélations embarrassantes pour la ministre Agnès Pannier-Runacher, au cœur d’un possible conflit d’intérêts – 20 Minutes

La déclaration d’intérêt d’Agnès Pannier-Runacher sous haute surveillance. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a ouvert mardi une enquête sur la ministre de la Transition énergétique, après des révélations sur des parts détenues par ses enfants dans une société basée sur des fonds domiciliés en partie dans des paradis fiscaux.

Agnès Pannier-Runacher dénonce des « allégations fausses et calomnieuses ». « Il n’y a donc rien de dissimulé, rien de caché », a-t-elle indiqué, estimant que ce sujet n’a pas de liens avec sa fonction de ministre. Interrogée par Disclose, la femme politique renvoie sur l’origine des fonds vers son père, ex-dirigeant de la société pétrolière Perenco, qui a monté en 2016 la société Arjunem, dans le cadre d’une transmission de patrimoine, y apportant environ 1,2 million d’euros de parts.

Une société soumise au fisc français, assure la ministre

Quatre de ses petits-enfants en sont les associés, dont les enfants d’Agnès Pannier-Runacher qui étaient alors mineurs, et pour lesquels la ministre a signé en tant que représentante légale.

La ministre relève aussi qu’elle n’a « pas à déclarer cette structure », puisque la loi ne l’oblige pas à déclarer les participations de ses enfants. La ministre a ajouté qu’Arjunem était bien « soumise à la fiscalité française ». Les produits financiers, eux, sont déposés dans une banque au Luxembourg, précise la ministre.

Selon Disclose, ce patrimoine provient de fonds spéculatifs, installés dans le Delaware, en Irlande et à Guernesey, et dans lesquels Perenco détenait aussi des investissements.

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