Retraites : des journées d’action possibles pendant les vacances de février, déclare Martinez – Le Figaro

D’ici là, une nouvelle journée de mobilisation est déjà prévue le 31 janvier, durant laquelle le secrétaire général de la CGT «espère faire encore plus fort» que lors des manifestations de jeudi.

Les vacances scolaires de février seront-elles télescopées par le mouvement social contre la réforme des retraites ? Philippe Martinez ne l’écarte pas. «À partir du moment où le gouvernement s’entête sur ce qui fait conflit, oui il y a la possibilité qu’il y ait des journées d’action pendant les vacances scolaires», a indiqué le secrétaire général de la CGT dimanche sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

À découvrir

Les dates de ces vacances d’hiver sont différentes en fonction des zones. Cette année, elles s’étaleront du 4 février au 6 mars. D’ici là, une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle est déjà prévue le 31 janvier. Si Philippe Martinez s’est félicité du succès de la première journée de manifestations du 19 janvier, qui a rassemblé entre 1 et 2 millions de personnes dans les rues, il «espère faire encore plus fort le 31».

«L’avenir n’est pas écrit»

D’ici cette nouvelle journée de mobilisation, le leader cégétiste a confirmé qu’il y aurait «tous les jours des initiatives dans les entreprises et les départements», citant par exemple les actions déjà prévues dans les secteurs pétrolier et de l’énergie. Ces initiatives pourront prendre la forme par exemple de grèves, «qui peuvent aller jusqu’à des grèves reconductibles», a-t-il précisé. Les transports ferroviaires pourraient également être concernés.

Si les sondages montrent l’opposition d’une majorité de Français à cette réforme des retraites, ils mettent aussi en lumière une certaine résignation, puisque la plupart des sondés anticipent que le projet de loi va passer. Pour Philippe Martinez, il est important «de montrer que l’avenir n’est pas écrit et que ça dépend de la mobilisation». «Il y a des mobilisations qui ont permis d’empêcher une loi ou de ne pas appliquer une loi, comme le CPE (contrat première embauche, NDLR)», a-t-il souligné. À quelques jours du début des discussions sur le texte au Parlement, le syndicaliste a par ailleurs estimé que «le débat seul à l’Assemblée nationale ne suffira pas à faire reculer le gouvernement».


À VOIR AUSSI – Retraites: «La dernière carte pour assurer la victoire du mouvement, c’est la jeunesse», assure le député LFI Louis Boyard

Leave a Reply

Discover more from Ultimatepocket

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading