Rentrée scolaire 2021 : Près de 12,3 millions d’élèves reprennent ce jeudi le chemin de l’école – 20 Minutes

Les cloches vont sonner ce jeudi dans les écoles françaises. Malgré la menace du variant Delta qui suscite de nombreuses interrogations chez les parents et enseignants, près de 12,3 millions d’élèves retournent en effet ce matin en classe.

Pour l’occasion, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer fera un déplacement dans une école à Marseille dans la matinée, au côté du président Emmanuel Macron. L’objectif sera de rassurer alors que le coronavirus continue d’inquiéter. Aux Antilles et dans les zones rouges de Guyane, la rentrée a ainsi été reportée du 2 au 13 septembre en raison de la situation sanitaire « grave » qui y sévit.

Le masque dès le CP

Le ministère a retenu le protocole sanitaire de « niveau 2 » (sur 4) qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle. Un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraînera une fermeture. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts qui ne sont pas vaccinés devront s’isoler une semaine. « On se doute que ce ne sera pas simple », commente Françoise Cahen, professeure de français dans un lycée d’Alfortville dans le Val-de-Marne. « Il faudra faire preuve d’esprit d’adaptation, mais c’est quelque chose qu’on sait mieux faire après ces deux années ».

Du côté des parents, on s’interroge sur le déroulé des prochaines semaines : « on ne sait pas à quelle sauce le Covid va nous manger », souligne Hubert Salaün, administrateur de la Peep (fédération de parents d’élèves). « Nous allons être attentifs, surveiller les chiffres » de contamination et de vaccination, indique-t-il. Car autre nouveauté : collèges et lycées vont contribuer à la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 12 ans. Environ 60 % des adolescents et 89 % des enseignants sont vaccinés en France, selon Jean-Michel Blanquer.

Mais en cette rentrée particulière, les interrogations ne portent pas uniquement sur la situation sanitaire : « on se demande dans quel état pédagogique on va retrouver les élèves », souligne Sophie Vénétitay, du Snes-FSU. « On avait demandé des aménagements de programme mais il n’en a rien été », déplore-t-elle. « Cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation, dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages », estime en outre une intersyndicale réunissant CGT, FSU, FO et Sud. Ces syndicats ont d’ailleurs appelé à la grève le 23 septembre pour demander plus de moyens pour l’école.

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