Régionales en PACA: Bertrand voit dans l’accord LaREM/LR “un terrible aveu d’échec” pour Macron – BFMTV

Invité de BFM Politique, le président de la région Hauts-de-France a jugé par ailleurs qu’en passant un accord avec les macronistes, Renaud Muselier commettait “une erreur” qui bénéficierait au RN.

Sa réaction était attendue. Invité de BFM Politique ce dimanche, Xavier Bertrand condamne sans nuance l’accord passé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur entre son président sortant, Renaud Muselier, et La République en marche. Pour le patron du conseil régional des Hauts-de-France, cette alliance est avant tout “un terrible aveu d’échec pour Emmanuel Macron“.

“En Marche est incapable de se mettre sur la ligne de départ de ces élections régionales. (…) Le président de la République a tout fait, tout essayé, pour qu’elles n’aient pas lieu, et les repousser après la présidentielle. Et maintenant qu’elles ont lieu, il est en train de masquer l’échec à venir avec ces manœuvres”, a décrié Xavier Bertrand.

“Irresponsable”

Accusant le pouvoir de prendre les Français “pour des imbéciles”, l’ancien ministre de la Santé reproche à Emmanuel Macron d’avoir reçu “en pleine crise Covid” des dirigeants locaux de la droite pour discuter des régionales.

“Quelle honte. Et je le dis à Renaud Muselier, il fait une erreur, une terrible erreur, parce que seul, il peut gagner. Avec En Marche, il ne gagnera pas. Cet accord, il est irresponsable, parce qu’il fait du Front national le premier opposant, le seul opposant”, estime Xavier Bertrand.

“Déshonneur”

Selon le candidat à l’élection présidentielle, l’alliance LaREM/LR en PACA, dont l’avenir ne dit pas encore s’il aura des répliques ailleurs, notamment dans le Grand-Est avec Jean Rottner, amènera la droite “au déshonneur et à la défaite”. Une analyse au diapason de celle de Christian Jacob, qui a annoncé dès ce dimanche que LR retirait l’investiture de Renaud Muselier.

“Il est toujours temps de ne pas se ruer dans la servitude. C’est ce que disait le général de Gaulle et en tout état de cause, Les Républicains n’ont pas vocation à être les supplétifs d’En Marche”, dit-il de son ancienne famille politique, dont il a claqué la porte en 2017 mais à laquelle il espère s’imposer comme candidat naturel pour 2022.

Jules Pecnard Journaliste BFMTV

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